IGF : 34 ans d’existence mais seulement une année et demi de vrai changement

L’inspection générale de finances a commémorée, le mercredi 15 septembre dernier, son 34ème anniversaire depuis la réforme des directions du ministère des finances initiée en 1987.

Pour l’Inspecteur général des finances et chef de service, son institution a connu plusieurs rebondissements dans son fonctionnement durant cette période.Selon les témoignages recueillis sur place, l’IGF s’est totalement transformée depuis le 30 juin 2020 avec l’arrivée de l’actuelle équipe dirigeante. Aussi bien dans sa mission que dans le traitement du personnel.

D’après Jules Alingete, Inspecteur général des finances et chef de service, la volonté du Chef de l’Etat a été manifeste dans la nouvelle direction prise, en leur dotant particulièrement les moyens conséquents pour effectuer leur mission.

« L’inspection générale des finances a rencontré plusieurs zones de turbulences dans son évolution. S’agissant particulièrement de ses compétences et de la matérialisation de son autonomie financière. C’est sur ce chapitre que nous faisons chapeau bas à son excellence Monsieur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Thsilombo, l’un des services les plus importants dans sa vision de la bonne gouvernance et la lutte contre l’impunité en RDC. C’est sur son impulsion, que certains acquis ont été reconnus. Notamment la réaffirmation du caractère supérieur et général du contrôle des finances publiques de l’Igf et la clarification de ses compétences notamment en matière de contre vérification fiscale. La matérialisation de l’autonomie financière et de l’autonomie de gestion, gage de l’indépendance et de l’efficacité de tout organe de contrôle et cela par la dotation de rétrocession de recettes publiques réalisées au titre de fonctionnement. Rétrocession aujourd’hui payée au même titre que les régies financières et faisant de l’IGF, un service mobilisation de recette », a indiqué Jules Alingete.

Pour sa part, l’inspecteur Chef de service adjoint Victor Batubenga a souligné l’importance des nouvelles technologies dans la mobilisation des recettes nationales et la place de choix qu’elle occupe dans la vision actuelle de l’équipe dirigeante.

Dans leurs témoignages, les inspecteurs ont salué le changement observé depuis le 30 juin de l’année dernière en termes de traitement du personnel, des conditions de travail et surtout de l’image positive actuelle de l’IGF sur la mobilisation des recettes et sur la lutte contre les antivaleurs.