Provinces
Dans une déclaration signée par son Coordonnateur, Raphael Wakenge, ICJP fustige l’impunité des auteurs des massacres, notamment ceux répertoriés dans ce rapport, suite à l’absence des mécanismes de justice tant au niveau national qu’international.
Selon lui, les victimes de ces atrocités ont besoin de justice et de réparation, mais aussi la garantie de la non-répétition de ces massacres qui ont endeuillé le peuple congolais.
ICJP estime que le mandat du Gouvernement actuel en RDC, est une opportunité pour lutter contre l’impunité des graves violations des droits de l’homme commis.
«Il y a onze ans jour pour jour, depuis que le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme avait publié le Rapport Mapping sur les crimes les plus graves commis en République démocratique du Congo entre 1993 et 2003. Cette enquête devrait mettre un terme à plus d’une décennie d’impunité. Mais, il s’observe depuis lors, qu’aucun de ces crimes n’a été jugé de manière attendue et ses recommandations mises en application.
A cette occasion de la célébration du 11eme anniversaire de la publication du rapport mapping, le 01 octobre 2021, ICJP rappelle le lien entre l’absence de justice ou l’impunité et le cycle des violences persistants dans la partie Est de la RDC, le manque de cadre juridique crédible pour juger les auteurs de ces crimes, l’attente prolongée des réparations par les victimes, la gratification de certains présumés auteurs de graves violations des droits de l’homme, la circulation des propos et des discours négationnistes et de déni de vérité dans le pays, la région des Grands lacs, … constituent des obstacles majeurs à la mise en œuvres des recommandations du rapport mapping. ICJP considère que le mandat actuel est un mandat d’espoir et une opportunité pour lutter contre l’impunité de crimes de masse en RDC notamment les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre, etc» lit-on dans cette déclaration.
Cette organisation réitère son appel aux dirigeants actuels de la RDC de mettre en place une politique de justice transitionnelle, mais aussi plaider pour l’institution ou d’un tribunal pénal international pour le Congo ou des chambres spécialisées mixtes pour juger les crimes rapportés, car selon ICJT, la justice congolaise elle-même, la Cour internationale de justice et encore la Cour Pénale Internationale, restent limitées pour juger les crimes identifiés.
« La RDC devra, par le mandat du gouvernement actuel, saisir l’opportunité pour lutter contre l’impunité et marquer des signaux forts en matière de justice transitionnelle avant 2023, en enclenchant entre autres toutes les démarches diplomatiques, politiques et juridiques pour la mise en place en RDC d’un Tribunal pénal international pour la RDC ou une chambre pénale spécialisée mixte, autonome, neutre et indépendante pour la répression de graves crimes internationaux commis sur le sol congolais entre 1993 -2003 et suivants. Dénonçons l’attitude de certains sujets étrangers et nationaux présumés auteurs des atrocités perpétrées en RDC qui tentent de terroriser des témoins et des victimes par des déclarations racistes et le déni de la vérité », écrit ICJT.
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Raphael Wakenge, Coordonnateur de l'ICJP