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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Economie

« Avec une bonne politique agricole, en 10 ans, la RDC n’aura plus besoin de fonds extérieurs », Baudouin Michel, économiste et agronome belge

2021-10-09
09.10.2021
2021-10-09
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Le Prof. Baudouin Michel, Recteur de l'Institut facultaire des sciences agronomiques (IFA) de Yangambi

Économiste et agronome, le Belge Baudouin Michel, professeur à l’Université de Liège en Belgique et Recteur de l’Institut facultaire des sciences agronomiques (IFA) de Yangambi, dans la Tshopo, est aussi planteur de café au Kivu. Il plaide pour la relance de la filière café dans ce pays en investissant dans la recherche et les petits planteurs, plutôt que dans la commercialisation, comme le proposent certains bailleurs de fonds. À La Libre Afrique.be, il livrait une démonstration éblouissante en faveur du Congo. 

La République démocratique du Congo a été un grand producteur africain de café jusqu’au début des années 1990, avec une production annuelle de 100 000 à 120 000 tonnes, « essentiellement le résultat du travail de petits planteurs. Ce qui veut dire que l’argent était redistribué à des millions de Congolais », explique le professeur Baudouin Michel.

Les deux tiers étaient du robusta – qui pousse au-dessous de 1000 m d’altitude – planté en Province orientale, Équateur, Mayombe (Bas-Congo/Kongo-Central) – « très renommé ! » – Maniema et un peu au Kasaï. Le reste en arabica, plus prisé, qui pousse au-dessus de 1 000 m d’altitude, planté au Kivu et un peu en Ituri. Le robusta se vend aujourd’hui 1 000 à 1 500 dollars la tonne, l’arabica 2 500 à 3 000 dollars/tonne. « Là-dessus sont venues les guerres et les rébellions et aujourd’hui la RDC n’exporte plus que… 8 500 tonnes », précise-t-il.

Le sida du café

Ces 8 500 tonnes sont essentiellement de l’arabica : le robusta a pratiquement disparu, souligne Baudouin Michel, en raison des ravages d’une maladie spécifique de la variété, la trachéomycose. « C’est le sida du café ! Cette maladie est due au manque d’entretien des caféiers et s’est développée à cause de l’absence de politique agricole. Le résultat est dévastateur : la région d’Isiro (Haut-Uélé, ex-Province orientale) produisait 42 000 tonnes avant la maladie et 500 tonnes après celle-ci. Le seul remède est de détruire et replanter ».

L’arabica s’en est mieux tiré « parce qu’il se vend plus cher et parce qu’il est cultivé sur la frontière et donc plus facilement exporté. Mais là, il faut mettre un bémol : de 3 000 à 8 000 tonnes sont exportées chaque année frauduleusement vers l’Ouganda et le Rwanda (ce qui veut dire qu’en fait le Congo produirait en réalité 12 000 à 16 000 tonnes) ».

Pourquoi ? « C’est simple », répond le professeur Michel. « L’Ouganda taxe l’exportation de café à 1 % de la valeur. Le Rwanda à 3 % de sa valeur mais avec un rabais pour les engrais. Et le Congo taxe à 11 %. »

Le premier problème est de produire, pas de vendre. Relancer la filière café au Congo ne peut se faire sur le robusta, estime Baudouin Michel : les prix sont moindres ; les plantations sont enclavées (faute de routes, il faut déplacer la récolte en avion ou à vélo !) ; en l’absence de recherche au Congo, on n’a pas encore de variété tolérante à la trachéomycose ; et les rendements sont faibles. « Si on relance, ce doit être avec l’arabica. Mais la plupart des bailleurs de fonds proposent d’améliorer le marketing pour aider à mieux vendre le café congolais. Or ce n’est pas ça le problème ! », se désole le pr. Michel. « Le problème, c’est que les arbres sont trop vieux – 60 à 70 ans pour la plupart – et les planteurs totalement découragés ».

Pour relancer la filière café, estime-t-il, il faudrait évidemment revoir le taux de taxation à l’exportation et ceux sur les intrants agricoles mais, essentiellement, financer la recherche agronomique pour trouver des variétés adaptées aux conditions de culture et soutenir les petits planteurs pour qu’ils aient accès à ces variétés.

Baudouin Michel a des arguments très convaincants pour appuyer ses dires. « Le miracle ivoirien du cacao, qui a fait de la Côte-d’Ivoire le premier producteur du monde avec 45 % du marché mondial, est basé sur des plants venus du centre de recherche agronomique de Yangambi (à 100 km à l’ouest de Kisangani, au nord-est du Congo) qui était, jusqu’à la rébellion des Simbas, en 1964, le plus grand centre de recherche en agronomie tropicale du monde », dit-il. « Et bien qu’il soit dégradé, cela reste un centre énorme ».

« Le miracle malais du palmier à huile, qui a fait de la Malaisie le premier producteur du monde avec 1 million de T/an, est également dû à des plants mis au point à Yangambi », ajoute-t-il. « Il y a 20 ans, les Vietnamiens ont ramené chez eux des plants de café « petit Kwilu » de l’ouest de la RDC. Ils les ont travaillés dans leurs centres de recherche, sans aide extérieure ni manipulation génétique. Et de cette variété, dont les petits planteurs congolais tirent 175 kg/ha, ils produisent aujourd’hui jusqu’à 12 tonnes/ha. Cela montre ce que la recherche locale peut apporter », souligne le professeur-planteur. « Le potentiel est là et, contrairement aux mines, l’agriculture donne de nombreux emplois aux Congolais ».

Il faut une politique...

Le président Félix Tshisekedi en visite à Gembloux, le 19/09/2019

« Le potentiel est là mais il faut la volonté politique d’orienter les investissements publics et privés vers l’agriculture », note M. Michel. Pour l’instant, on en est loin. L’agriculture ne se voit consacrer que 1 % du budget de la RDC, « dont la moitié seulement est effectivement décaissée – soit moins que le total des frais de mission à l’étranger du gouvernement » de Kinshasa, regrette le professeur. Le gouvernement congolais a pourtant signé la Déclaration de Maputo (2003) par laquelle il s’engageait à consacrer 10 % du budget national à l’agriculture.

Pour ce qui est des investissements privés, les Congolais riches préfèrent placer leur argent dans l’immobilier, ce qui permet d’éviter les mesures de contrôle bancaire. Et les étrangers sont rebutés par l’article 16 de la Loi agricole congolaise, qui exige que la majorité des parts, dans les entreprises agricoles, soient aux mains de Congolais – ce qui leur donne le droit de décision sur les capitaux venus de l’extérieur.

Un quasi-monopole sur la quinine, inexploité. Kinshasa, en outre, défend très mal ses intérêts en matière agricole. Ainsi, alors que la RDC produit 80 % de la quinine dans le monde (l’arbre ne pousse qu’en altitude et sur l’équateur, conjonction peu répandue sur la planète), « elle ne tire rien de cette position avantageuse et laisse quatre sociétés pharmaceutiques – deux allemandes, une néerlandaise et une américaine – exploiter le Congo.

Ces sociétés sont régulièrement condamnées par les lois anti-monopole mais payent les amendes sans broncher en raison de leurs bénéfices, faits au détriment des Congolais. Ainsi, le petit planteur de quinquina congolais gagne 1/1000 de la valeur ajoutée du produit. À titre de comparaison, le petit planteur de café vietnamien touche 85 % de la valeur ajoutée et l’Ivoirien 55 %.

...qui met le paysan au cœur des décisions

Le petit planteur congolais est donc dans l’impossibilité de sortir de la pauvreté, tandis que le vietnamien, lui, peut diversifier », s’agace le pr. Michel. Et le professeur-planteur de conclure : « Avec une bonne politique agricole et de développement, en dix ans le Congo n’a plus besoin d’aide extérieure ».

Tous les présidents de la RDC ont parlé du besoin de développer l’agriculture. Aucun ne l’a fait. Félix Antoine Tshisekedi a vu que sans la recherche agronomique et les financements, on ne peut faire de bonne agriculture. Au Congo, seulement 0,5 % du budget y est consacré, pour une population estimée à plus de 80 millions d’habitants, dont 60 à 65 millions sont des ruraux. Parce qu’il y a la volonté de changement, le premier indicateur sera la part du budget national qui sera alloué à l’agriculture. Le président Tshisekedi a parlé d’une hausse à 10 % du budget sur 5 ans, soit 2 %/an. Ce sera un bon indicateur de sa politique.

Par où commencer ? Le plus urgent, c’est de mettre le paysan au cœur des décisions – en matière fiscale, d’accès au marché, de recherche, de sécurité foncière… Lui, il sait de quoi il a besoin, avec des urgences différentes selon les zones.

Marie-France Cros.
Business et Finances / MCP, via mediacongo.net
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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 09.10.2021 à 23:29
...plusieurs sciences parce que les langues qu’ils maitrisent déjà si bien dès les premières années de leur vies sont tant opprimés. C’est ainsi que nous créons plus tard des adultes complexés parce que à moitié formés ou du tout et qui ne donnent pas le rendement escompté. En Chine, beaucoup de professeurs d’université si pas la majorité enseignent en chinois et bégayent quand il faut traduire leur pensée en Anglais ; C’est cela le bon chemin.

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 09.10.2021 à 23:28
...ce n’est que quand nous mettons un double effort à comprendre tous leurs concepts et abandonnons beaucoup de notre culture pour n’avoir que leur vision comme priorité. Tenez, nous importons bien un produit d’un nom chimique bien sophistiqué dans l’épuration de l’eau qui est pourtant le même charbon ou makala que nos mamans ont utilisées depuis la nuit des temps à des mêmes fins. Vous pensez que si la chimie était apprise en nos langues dès les premières années, quelqu’un nous aurait foulé à nous vendre ce produit de l’extérieure ? Nous rendons un très mauvais service à nos enfants et abandonnons loin derrière beaucoup de potentiels prix Nobels dans plusieurs sciences parce que les langues qu’ils maitrisent déjà si bien dès les premières années de leur vies sont tant opprimés. C’est ainsi que nous créons plus tard des adultes complexés

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 09.10.2021 à 23:27
...contourner des pièges tendus est autre chose. Nous avions bien appris le français et les sciences en français, mais nous n’avons jamais pris un moment pour nous rendre compte que si le résultat était pauvre ou que s’il n y a eu qu’une petite élite insignifiante qui réellement comprenait jusqu’à un certain degré ce qu’ils avaient reçu, c’est parce que la difficulté est dans le temps passé et perdu à apprendre la langue des autres et l’associer aux concepts de notre propre milieux ; Concepts que nous maitrisions bien avec nos langues locales. La grande question alors est à quel moment rattrapons-nous les français dans la fabrication des fusées et autres si ce n’est que quand nous mettons un double effort à comprendre tous leurs concepts et abandonnons beaucoup de notre culture pour n’avoir que leur vision comme priorité. Tenez, nous importons bien un produit d’un nom chimique bien sophistiqué dans l’épuration de l’eau qui est pourtant le même

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 09.10.2021 à 23:25
...raison d’être ; Le développement du Congo est dans le partage des terres, dans l’utilisation de la population comme levier de multiplication des richesses, il est dans la compréhension que le développement n’est pas dans la mesure des statistiques du produit intérieure brut mais qu’il est un processus de changement qui permet aux familles de se prendre en charge et d’atteindre leurs potentiels maximum ; Cela demande leur encadrement à produire, leur épanouissement matériel, civile et l’épanouissement des droits de la femme. En ce qui concernes nos soi-disant économistes, répéter comme un perroquet ce que l’on nous a appris est une chose mais comprendre pour contourner des pièges tendus est autre chose. Nous avions bien appris le français et les sciences en français, mais nous n’avons jamais pris un moment pour nous rendre compte que si le résultat était pauvre ou que s’il n y a

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 09.10.2021 à 23:24
Notre problème est que nous avons des économistes qui se prétendent experts dans le domaine mais ce qu’on leur a en fait appris sans le savoir ce sont les techniques pour servir le même système financier qui appauvrit leurs pays et enrichit les autres. Mais pendant qu’ils s’enorgueillissent de leurs connaissances et nous parlent des statistiques économiques, ils nous font passer à côté du bonheur et nous font perdre du temps parce que c’est à eux que sont malheureusement remis les reines de l’appareil économique en croyant bien faire les choses. Le développement du Congo est une affaire très simple mais nous la compliquons avec des théorèmes qui n’ont pas leur raison d’être ; Le développement du Congo est dans le partage des terres, dans l’utilisation de la population comme levier de multiplication des richesses, il est

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 09.10.2021 à 20:27
...comme les minerais, le partage se fera à travers la distribution des parts/ Actions commerciales à toutes les familles. Ce sont les épargnes des familles qui vont permettre plus d’investissement dans la création de nouvelles industries avec des capitaux 100% Congolais. A bon entendeur, salut !

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 09.10.2021 à 20:26
...des infrastructures de support : Centres de santé, écoles, centres commerciaux et des services publiques, centres sportifs et de recréation, centres de transformation industriel des produits, etc. De cette façon, nous aurons résolu plusieurs problèmes avec une seule pierre : l’habitat, un environnement décent pour la famille, le travail de base, le revenu, la nutrition, la santé, l’éducation, la production, l’accroissement exponentiel de l’économie et du budget de l’état, etc. La famille est la plus petite unité économique de capture du développement qui est en même temps vecteur de développement et de paix sociale. Concernant les richesses indivisibles comme les minerais, le partage se fera à travers la distribution des parts/ Actions commerciales à toutes les familles. Ce

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 09.10.2021 à 20:24
...les encadrer à produire et vous aurez résolu le problème. Donc le problème du Congo est plutôt dans son incapacité à distribuer les richesses à sa population puis l’encadrer à produire. Distribuons 5 ha de terre à chacune des 5 millions de familles que compte le Congo avec une maison de départ et nous auront distribué la richesse première. Faisons-le avant que ces terres ne soient toutes envahies par les intérêts étrangers. Construisons autours des petits groupements de familles des centres Machines, Tracteurs et Expertise pour aider les familles avec des outils, tracteurs et connaissances pour exploiter leurs terres. Construisons aussi autour de ces groupement des infrastructures de support : Centres de santé, écoles, centres commerciaux et des services publiques, centres sportifs et de recréation, centres de transformation industriel des produits, etc. De cette façon, nous aurons

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 09.10.2021 à 20:23
...nécessaires pour atteindre cet objectif. Donc si vous habilitez chaque individu à produire 100 fois, 1000 fois plus, vous avez là le moyen de multiplier votre économie par 100, par 1000 ; C’est le pouvoir inuit de multiplication de la graine que la nature nous enseigne. Si vous demandez à une intelligence artificielle de vous donner la solution au problème d’inadéquation entre le pays le plus riche du monde en ressources, le Congo, avec la population la plus pauvre du monde, et comment changer cette situation aujourd’hui et pas demain, elle vous demandera de partager les 24 000 milliards de dollars de ressources entre les 5 millions de familles que compte ce pays, puis les encadrer à produire et vous aurez résolu le problème. Donc le problème du Congo est plutôt dans son incapacité à distribuer les richesses à sa population puis l’encadrer à produire. Distribuons 5 ha de terre à chacune des 5 millions de

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Jean Jacques Bukasa @GFA7ICS   Message  - Publié le 09.10.2021 à 20:21
Bien dit Mr Baudouin Nous n’avons cessé de répéter depuis plusieurs mois maintenant que tout pays qui ne saura pas utiliser la force et levier multiplicatrice des richesses de sa population aura difficile à s’en sortir. Dans son livre " Démocratiser le développement" John Clarke nous dit que le développement n'est pas une commodité à mesurer avec les statistiques du Produit National Brut, mais qu'il est un processus de changement qui permet aux populations de se prendre en charge, de prendre leur destin en main et atteindre leur potentiel maximum. Cela passe par le développement dans la population de sa confiance et compétences, son acquisition des biens et libertés nécessaires pour atteindre cet objectif. Donc si vous habilitez chaque individu à produire 100 fois, 1000 fois plus, vous avez là le moyen de multiplier votre

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Linon @477Y1R1   Message  - Publié le 09.10.2021 à 18:28
Donnez vous la peine de d'abord conscientiser les congolais et leurs dirigeants extrêmement cupides et paresseux. Je crois que le 28ème sommet France - Afrique les enseignera un peu plus. Ces messieurs et dames qui ne lisent ni Kabila, ni Sankara, ni Kadhafi ni même Lumumba sont tout simplement inutiles. Vous cherchez et continuez à chercher de l'argent au près de ceux là qui vous empêchent d'acheter les armes alors que vous êtes en guerre mais arment tous vos ennemis. Et vous les considérez comme vos amis et parents. Inaptes à diriger .

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microKa @WHVON84   Message  - Publié le 09.10.2021 à 18:15
Les congolais ont grandement faim et ce prédateur propose l'agriculture de rente qui affame le peuple et enrichi les industriels.

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Serge Mputu @8ZUB9AY   Message  - Publié le 09.10.2021 à 17:21
Ce que Baudouin Michel dit doit interpeller le président Tshisekedi Il est belge et il connaît bien l'histoire du Congo Ce n'est pas à prendre à la légère Je vais imprimer les dires et les arguments avancés par Michel car c'est très important Coup de chapeau monsieur Baudouin Michel.

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