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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Diaspora

Procès de Koffi Olomidé : 8 ans de prison requis pour agressions sexuelles

2021-10-26
26.10.2021
Culture / Musique
2021-10-26
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Le chanteur congolais est rejugé devant la cour d’appel de Versailles pour agressions sexuelles sur quatre de ses danseuses entre 2002 et 2006.

Huit ans de prison ferme ont été requis lundi soir 25 octobre 2021 contre la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé, jugé en appel à Versailles pour agressions sexuelles et séquestration sur quatre de ses ex-danseuses. Face au chanteur franco-congolais, présent à l’audience, le parquet a demandé de revenir sur le « naufrage » du premier jugement et de reconnaître coupable cet « homme puissant », star internationale qui vit désormais en France.

Koffi Olomidé rejugé

En première instance, le tribunal de Nanterre l’avait condamné en mars 2019 à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » sur l’une de ces jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits.

Le ministère public, qui avait requis sept ans d’emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation. Le chanteur star de la République démocratique du Congo (RDC) avait été relaxé des poursuites concernant trois des danseuses.

Le jugement sera mis en délibéré à une date ultérieure.

Quatre femmes congolaises, qui ont déposé une plainte entre 2007 et 2013 et sont parties civiles au procès, accusent Koffi Olomidé de les avoir enfermées dans un pavillon gardé près de Paris, lors de ses tournées françaises, et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui, de façon régulière pour certaines.

Depuis, aucune n’est retournée au Congo par « peur » des conséquences face à une star internationale qu’elles surnommaient avant l’affaire le « président. » L’une d'elles a déclaré avoir fait au moins une tentative de suicide.

De son vrai nom Antoine Agbepa Mimba, Koffi Olomidé, pull clair sous une grande veste marron, s’est pour la première fois exprimé publiquement sur l’affaire, dénonçant les « mensonges » des parties civiles de sa voix grave. « Ce sont des récits concertés », un « complot » pour « casser ma carrière », a-t-il dit.

La séquestration ? Elles « allaient sur les Champs-Élysées « librement, assure-t-il. Elles ne pouvaient sortir qu’escortées ? » Elles demandaient qu’on les accompagne », poursuit le chanteur.

« Le rêve français »

Koffi Olomidé a cependant reconnu qu’il avait un « droit de regard » sur leurs sorties, car, « au Congo, ils ont tous le rêve français ». Il a plaidé qu’il devait vérifier qu’elles ne cherchaient pas à rester illégalement en France à l’issue de la tournée parisienne.

Deux autres hommes, proches du chanteur, qui vit désormais en France, sont également rejugés, accusés de complicités. L’un d’eux – qui évoque aussi des « mensonges » des parties civiles afin de rester en France – a reconnu qu’il était « obligé » de les suivre lorsqu’elles sortaient du pavillon, car « elles ne connaissaient pas la route », pour faire les courses, par exemple, a-t-il dit.

C’est dans ce contexte que, selon les plaignantes, le chanteur les aurait agressées sexuellement. « Ça s’est passé dans des hôtels, parfois dans la voiture […] dans des studios d’enregistrement… » a raconté l’une d’elles, en larmes à la barre.

« C’est faux, c’est tout faux », s’est auparavant écrié Koffi Olomidé, « à aucun moment je n’étais seul avec ces filles », s’est-il évertué à répéter. Lors de l’enquête, il avait initialement été mis en examen pour viol, avant une requalification. « Comment vous pouvez faire l’amour dans un studio ? J’hallucine ! Il y a des ingénieurs du son, il y a des assistants… Ça n’existe pas ! » a-t-il lancé avant le témoignage des parties civiles.

Celles-ci ont déclaré avoir été forcées à subir des relations sexuelles « plusieurs fois » puis « trois fois par semaine » pour l’une ou « trois ou quatre fois dans le mois » pour une autre. « Je me suis laissée faire, mais je n’avais pas envie », a expliqué l’une d’elles à la barre, son avocat Me David Desgranges parlant d'« emprise » du chanteur sur ses troupes.

Koffi Olomidé a déjà été condamné en RDC, en 2012, pour violence, et avait été expulsé du Kenya en 2016 pour avoir donné un coup de pied à l’une de ses danseuses.


AFP / Le Point Afrique / MCP, via mediacongo.net
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Les Sans Foufous @5G4VXIJ   Message  - Publié le 26.10.2021 à 14:21
UMUKAMATEEEEEEE !

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Kembakoko @S5U9GGM   Message  - Publié le 26.10.2021 à 13:48
@Le sage: Je suis tout à fait d'accord avec toi Comme tu les dis, ce sont des pratiques qui se font régulièrement et qui sont devenues "monnaie courante". Toutes ce filles se font "passer" par leurs "boss" et elles y trouvent du plaisir. Je suis sûr (je n'en ai pas des preuves)qu'il y aurait une "main noire" derrière ce dossier.

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Le sage @SD3Y66Q   Message  - Publié le 26.10.2021 à 12:41
Toutes ces danseuses que vous voyez sur scène sont aussi des objets de plaisir sexuel de leurs maîtres. Tous les musiciens congolais se comportent ainsi y compris dans la musique dite religieuse. Et parfois les filles s'en régalent.

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TJB @26JI5QT   Message  - Publié le 26.10.2021 à 12:32
7 ans requis par l'accusation,verdict 2 ans avec sursis,pour le premier procès Aujourd'hui,8 ans requis,on peut penser qu'il n'y a pas plus d'éléments qu'au premier procès 1 an ferme peut être,peut être simplement une confirmation du premier procès.

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