Société
Les présidents provinciaux des associations des parents d’élèves des écoles publiques (Association nationale des parents d’élèves du Congo, ANAPECO, Association des parents d’élèves des écoles protestantes, APEP, etc.) ont décidé de déterrer la hache de guerre contre des gestionnaires et chefs d’établissements scolaires qui foulent aux pieds les instructions des gouvernements central et provincial relatives aux frais scolaires.
Depuis la rentrée scolaire 2012-2013, ont constaté les présidents provinciaux de ces associations, il y a perception illicite des frais scolaires dans des établissements scolaires à travers la province. Situation qui, selon eux, est la base de la déperdition scolaire due à l’incapacité des parents d’élèves de payer 12 000 voire 15 000 francs congolais exigés par des gestionnaires et chefs d’établissements scolaires indélicats, en lieu et place de 7 000 francs congolais requis.
Porte-parole des associations des parents d’élèves des écoles publiques et président provincial de l’Association des parents d’élèves des écoles protestantes, René Muanza s’est insurgé contre des gestionnaires et chefs d’établissements qui se livrent à cette pratique mafieuse et qui, soit dit en passant, tracassent les parents d’élèves.
En conséquence, le porte-parole demande à ceux des parents d’élèves qui auraient payé 10 000, 12 000 Fc voire plus, au lieu de 7 000 Fc, d'aller réclamer la différence indûment perçue par ces chefs d’établissements inciviques. Il a saisi cette opportunité pour dénoncer la complicité de certains collaborateurs des gestionnaires d’écoles dans cette magouille et le laxisme de ces derniers du fait qu’ils ne les sanctionnent.
« Trop, c’est trop ! », ont vociféré les présidents provinciaux des associations des parents d’élèves des écoles publiques du Bas-Congo décidés à changer les choses dans ce secteur tout en invitant l’autorité à sanctionner sévèrement les coupables. Ils ont appuyé cela par quelques exemples.
Pour retirer le certificat du cycle primaire, après la passation du Tenafep (Test de fin d’études primaires), l’élève doit payer 3 000 francs congolais. Le retrait du dossier scolaire, pour l’élève qui termine ou change d’école, est conditionné au paiement de 5 000 francs congolais. Pour confirmer sa place à l’école (ce qui vaut à la réinscription dans la même école), après les grandes vacances, il faut débourser 3 000 Fc. Pour des finalistes malheureux aux épreuves de la session de l’examen d’Etat qui préfèrent quitter leurs écoles pour s’inscrire ailleurs, ils doivent débourser 50 dollars américains, voire 100 dollars américains pour être inscrit en 6ème des humanités du cycle long.
Selon les présidents des associations des parents d’élèves, cette situation est à la base du retard constaté dans le chef de certains élèves pour se rendre à l’école, depuis la rentrée scolaire 2013-2014 intervenue depuis le lundi 2 septembre 2013.
Muanda sans eau, ni électricité
La Société civile de Muanda réclame l’électrification de ce territoire par la Société nationale d’électricité (Snel). L’électricité et l’eau fournies à la cité de Muanda à ce jour est l’œuvre d’une société privée. La société civile pense que ce territoire à vocation socioéconomique, touristique et industrielle, ne mérite pas ce traitement. Aussi espère-t-elle que d’ici février 2014, ce territoire va bénéficier de l’électricité de la part de la Snel et l’eau de celle de la Régie de distribution d’eau en République. Si rien n’est fait par le gouvernement central à cette date, elle agite la menace d’entreprendre des actions en vue de contraindre la société privée à ne plus fournir l’électricité et l’eau à Muanda.
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