« Tous les signes d’une dérive dictatoriale sont là », hurle l’Ecidé de Martin Fayulu.
Depuis l'annonce de cette décision mardi en fin d'après-midi, la toile s'enflamme. Des réactions de colère sont exprimées par plusieurs congolais. Pour la plupart, interdire ces deux chansons de diffusion est une décision irréfléchie.
Le militant pro-démocratie, Carbone Beni a même demandé au porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya si cette décision était un bon narratif. "Très cher @PatrickMuyaya, j'apprécie énormément vos efforts de vendre une image positive du pouvoir, en appelant au changement de narratif. Mais, dites moi, quel narratif nous renvoie le pouvoir, en posant des actes nauséabonds comme l'interdiction de ces chants? Inacceptable", a-t-il dénoncé violemment sur Twitter.
Et d'ajouter que "j'ai comme l'impression que les ténors du pouvoir actuel n'ont rien appris du régime passé. Soit ils ont appris, mais posent des actes pour voir quelle sera la réaction de l'opinion publique. Mais si cela la stratégie, alors ne vous en faites pas, le paiement se fera en cash".
Adam Bambole parle d’une décision inopportune
La décision de la Commission nationale de censure interdisant les chansons « Nini tosali te » du groupe MPR et Ya Tshitshi de Bob Elvis soulève un tollé général.
Sur Twitter, le president de Ensemble changeons le Congo ( ECCO) a dénoncé la dérive. Pour lui, la commission de censure devrait, sans doute, intégrer le changement de narratif dans sa gestion. L'ancien cadre Mlc parle d'une décision inopportune et irréfléchie.
Le nouveau tube "Nini tosali te" du groupe MPR est interdit de diffusion sur toute l'étendue du territoire national. Même sanction prononcée contre la chanson "Ya Tshitshi de Bob Elvis" par la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles de la RDC. Sur toute l'étendue du pays, les deux chansons ne seront plus diffusées ni à la télévision, à la radio ou sur tout autre support de communication.
OURAGAN / MCP, via mediacongo.net