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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Présidentielle française 2022 : possible réélection de Macron face à des adversaires de moindre calibre

2021-11-18
18.11.2021
2021-11-18
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Favori ou archifavori ? Les membres de la majorité n’osent pas le crier sur les toits, mais ils ont l’impression de vivre un été indien, bercés par une douce euphorie tant leur champion semble bien placé pour rempiler en 2022. Même à droite, certains ont le moral en berne, car ils ne voient pas qui pour battre Emmanuel Macron. À gauche, l’éparpillement des candidatures ne présage pas de la capacité de l’un des leurs à être présent au second tour. Éric Zemmour, le polémiste, et Marine Le Pen du Rassemblement national (RN), ne pèsent pas lourd.  Mais à cinq mois du scrutin, les dynamiques peuvent bien évoluer. Néanmoins, dans l’état actuel de la situation, la voie est libre au président sortant qui devrait l’emporter sans difficultés et cela pour différentes raisons évidentes.

Depuis des mois déjà, les spéculations pullulent. Qui pour battre Emmanuel Macron ? Aujourd’hui, tout le monde, à droite ou à gauche, est unanime pour reconnaitre que celui qui battra le chef de l’État, il faut qu’il soit fort. Le leadership du président est puissant. Face à lui, les autres candidats ne sont pas des fauves. Le match semble jouer d’avance.

En 2017, constatant qu’Emmanuel Macron avait fait voler en éclat l’échiquier politique français et que face à Marine Le Pen, la route de l’Élysée était largement dégagée, les observateurs saluaient la performance d’un « jouvenceau » de 39 ans ! Six mois avant le scrutin, tout le monde avait compris que le jeune ministre de l’Économie de François Hollande avait de l’ambition et du charisme, on imaginait tout au plus qu’il pouvait se préparer pour le coup d’après. Et c’est parce que « Jupiter » (un surnom de Macron) a incontestablement un certain flair politique, qu’il sera le plus redoutable des candidats à l’élection de 2022.

Le phénomène Macron

Emmanuel Macron n’a pas d’adversaire de taille face à lui. Il en a tout d’abord trop : la France reste un des rares pays où tout le monde peut se présenter à la course suprême et cela interroge sur l’efficacité même du système électoral. La multiplicité des candidatures, des programmes et même des idées, paralysent le débat et empêchent naturellement une tête d’affiche de se frayer une place. Cette offre politique si généreuse provoque des pertes de voix pour certains, un intérêt éphémère pour d’autres. Aucun candidat ne sort véritablement du lot ; soit étant jugés comme déjà vus, soit inconnus au bataillon.

À ce stade, on ne connait pas une seule candidature vraiment solide face au phénomène Macron. Un phénomène indiscutable car, qu’on l’aime ou non, personne ne pourra lui enlever son génie politique et toute l’originalité extraordinaire de son arrivée au pouvoir. Ce qu’a accompli Emmanuel Macron en 2017 reste dans l’histoire de France une prouesse politique et un phénomène de taille. Dans l’inconscient de beaucoup de Français, il reste ainsi intouchable, voire indétrônable.

C’est un fait indiscutable : le président Macron n’a pas pu exercer le pouvoir normalement. Il a dû, à la place, gérer des crises successives tout au long de son mandat. Avec un exercice étatique absolument exceptionnel par sa nature inhabituelle, Emmanuel Macron a survécu à l’Élysée plus qu’il n’a pu y vivre concrètement. Il a dû gérer (avec de bons comme de mauvais arbitrages) en 5 petites années, des crises internes et mondiales impossibles à prévoir. Entre les grèves de décembre 2019 et les manifestations des gilets jaunes, l’exercice du pouvoir était déjà bien abimé avant que ne débarque une pandémie mondiale et quasiment deux années folles à manager au jour le jour entre confinement, reconfinement, vaccination et pass sanitaire. Des instants de vie anormaux, inédits et paralysant l’essentiel de l’action politique envisagée. Ce ne serait donc qu’assez normal que d’envisager, pour le président sortant, un exercice plus calme du pouvoir et qui ne serait pas parsemé de crises extraordinaires.

Zemmour et Le Pen ne font pas le poids

Qui d’autre pourrait aujourd’hui tenir la distance sur autant de situations avec autant de brio ? Éric Zemmour - la surprise de cette rentrée politique alors qu’il n’est pas encore officiellement candidat – serait peut-être un redoutable contradicteur, rodé qu’il est aux joutes verbales les plus virulentes. Mais quand bien même le sujet de l’immigration occupe l’espace médiatique et le débat public, il ne peut résumer un programme de gouvernement. On peut penser que, qualifié pour le second tour, Éric Zemmour élargirait sa réflexion et ses arguments, mais il lui manquera le côté glamour et séducteur d’Emmanuel Macron.

Avec une percée phénoménale, à la manière d’un Trump en 2016, Eric Zemmour impose ses thèmes de campagne (en faisant de la question de l’identité française la question principale de la présidentielle), se fait inviter absolument partout, se dévoile toujours de la même manière avec un discours inchangé depuis des années. Sa constance ravie son électorat déjà bien en place. Sa percée était prévisible vu la vacuité en termes d’idées et la présence de personnalités déjà trop connues du grand public. Sa force réside dans le simple fait qu’il est nouveau en politique (toute nouveauté attire et attise la curiosité) mais déjà très connu médiatiquement. Il connaît également parfaitement une recette vieille comme le monde : dire aux gens ce qu’ils veulent entendre. Parlant sans langue de bois au peuple, à la manière directe de tout dirigeant populiste qui se respecte, Zemmour coche toutes les cases mais ne restera sans doute qu’un phénomène éphémère isolé et amusant la galerie le court temps d’une campagne. Marine Le Pen, dont les idées et les convictions sont plus proches de celles du polémiste, et qui a montré ses limites à l'élection de 2017, est loin d'être une candidate à poigne qui peut faire tomber Macron. les deux candidats de l'extrême droite ne font pas le poids face au chef de l'État qui sera difficile à battre, sur le fond, la forme, la prestance, le charisme.

Quant au mouvement Les Républicains (LR), attendons le 4 décembre pour savoir qui endossera le maillot du capitaine de l’équipe. Quid du second débat des cinq candidats à la primaire LR, dimanche 14 novembre, sur BFMTV ? On a eu l’impression de suivre un débat entre candidats de droite au poste de premier ministre. Un échange de vues terne, sans piquant. Et la gauche émiettée n’a aucune chance en 2022, car elle a cessé d’exister comme réalité politique.

Sauf événement violent avant l’élection, comme un accident climatique majeur ou un attentat terroriste de grande envergure, Emmanuel Macron, restant à ce jour seul face à une multitude de candidats impuissants, a un boulevard devant lui pour remporter la course à sa propre réélection en 2022.

Robert Kongo, correspondant en France
Le Potentiel / MCP, via mediacongo.net
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