La Cour d’appel de Versailles, près de Paris en France, se prononce sur le sort de Koffi Olomide et ses présumés complices ce lundi 13 décembre 2021.
En effet, jugé pour agressions sexuelles et séquestration sur quatre de ses ex-danseuses lors de ses tournées en France, au cours des années 2002 et 2006, en octobre dernier, le parquet général avait requis huit ans (8) de prison contre le Franco-congolais de 65 ans, demandant de revenir sur la décision du premier jugement, pour le condamner.
Selon l’AFP, en 2019, un tribunal avait condamné le « Roi de Tshatsho » à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » sur une des jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits, et l’avait relaxé des poursuites concernant les trois autres. La star n’avait pas assisté à son procès.
Seulement, pour cette fois, le chanteur s’était présenté à son procès en appel à Versailles. Devant les juges, le « Rambo » avait rejeté tout en bloc en fustigeant « les mensonges » des parties civiles.
« Ce sont des récits concertés », un « complot » pour « casser ma carrière », avait-t-il dénoncé devant les plaignantes.
De l’autre côté, des plaignantes, dont quatre femmes congolaises, accusent Koffi Olomide de les avoir enfermées dans un pavillon gardé près de Paris, lors de ses tournées françaises, et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui, de façon régulière pour certaines.
« Ça se passait dans des hôtels, parfois dans la voiture (…) dans des studios d’enregistrement… », a témoigné l’une d’entre elles en pleurant en plein procès.
Ces ex-danseuses ne sont plus revenues en RDC, par crainte de représailles, apprend-on.
OURAGAN / MCP, via mediacongo.net