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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Santé

Pilule, spray, chewing-gum, ces autres traitements potentiels contre le Covid-19

2021-12-13
13.12.2021
2021-12-13
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Dès le début de la pandémie, les chercheurs se sont attelés à trouver des moyens efficaces pour lutter contre le Covid, et la recherche continue.

À ce jour, et outre les vaccins inoculables, plusieurs milliers d’essais cliniques de traitements pour lutter contre la maladie ont d’ailleurs été réalisés à travers le monde. Médicaments oraux ou encore sprays nasaux, on vous les présente.

1. Les pilules antivirales
Plusieurs sociétés pharmaceutiques travaillent en ce moment sur un médicament oral contre le Covid-19, parmi lesquelles: Merck et Pfizer.

L’ère des pilules anti-Covid est ouverte: les réponses à toutes vos questions

Le vaccin Pfizer pour enfants disponible dans l’UE le 13 décembre

Merck a mis au point un médicament qui réduit de moitié les risques de symptômes graves et de décès chez les personnes atteintes par le Covid-19. La société américaine avait présenté les résultats d’un premier test en octobre dernier. Selon ceux-ci, sur 775 patients à risques testés positifs, seuls 7,3% ont été admis à l’hôpital. Tandis que dans le groupe témoin qui a reçu un traitement placebo, le taux est monté à 14%. En outre, huit personnes sont décédées à cause de Covid-19, mais aucune dans le groupe recevant du Lagevrio (Molnupiravir), la pilule mise au point en collaboration avec la société Ridgeback Bio.

Fin septembre, Pfizer avait annoncé qu’elle avait entamé un essai clinique de grande ampleur pour une pilule anti-Covid qui réduirait les risques d’infection au sein de l’entourage des personnes contaminées. “Nous pensons que ce traitement pourrait aider à arrêter le virus très tôt (...) en freinant le début de l’infection chez d’autres”, avait indiqué Mikael Dolsten, directeur scientifique chez Pfizer. Les premiers résultats montrent que la pilule est efficace à 89% contre les formes graves de la maladie.

Le 19 novembre, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé l’utilisation du médicament de Merck en cas d’urgence, mais doit encore émettre son avis dans les semaines à venir pour une mise sur le marché du traitement. Quant au médicament de Pfizer, l’EMA a entamé fin novembre, un examen pour une autorisation similaire.

Plus d’informations sur les pilules anti-Covid dans notre article: L’ère des pilules anti-Covid est ouverte: les réponses à toutes vos questions.

2. Les anti-dépresseurs

Si de nouveaux traitements sont mis au point, des médicaments déjà existants ont également été testés pour lutter contre le Covid-19. C’est le cas de la fluvoxamine, un médicament utilisé comme antidépresseur et contre les troubles obsessionnels compulsifs. Les auteurs de l’étude, publiée dans le Lancet Global Health, ont dirigé des essais, dans une dizaine d’hôpitaux brésiliens, pour estimer si ce médicament permettait d’éviter les hospitalisations de patients atteints du Covid-19 qui la reçoivent rapidement.

1.400 patients présentant au moins un facteur à risque (plus de 50 ans, fumeur, pas vacciné, etc.) ont été testés et répartis en deux groupes équivalents avec, d’un côté, des personnes traitées à la fluvoxamine et, de l’autre côté, des personnes qui ont pris un placebo. 11% des patients traités avec l’antidépresseur ont été hospitalisés où ont dû se rendre aux urgences pour une observation médicale, contre 16% chez les personnes qui ont pris le placebo. Et parmi les patients qui ont pris le traitement jusqu’au bout, seule une personne est décédée du Covid, contre 12 chez celles sous placebo.

3. Le spray nasal

Plusieurs chercheurs se sont penchés sur les sprays nasaux pour lutter contre le Covid. C’est le cas au sein de la biotech australienne Ena Respiratory, de la société française Pharma & Beauty, mais aussi à l’Université de Pennsylvanie.

En ce qui concerne les recherches australiennes et américaine, l’idée s’appuie sur le principe de la thérapie génique. Via le nez et la gorge, on introduit des cellules qui produisent ensuite des anticorps empêchant les infections au coronavirus. Tandis que du côté de la France, on mise sur un spray dont le contenu, un mélange aqueux, “décollerait le virus de la paroi nasale”. Il suffirait ensuite de se moucher pour expulser les éventuels microbes. Selon plusieurs études, ce spray éliminerait 99% de la charge virale.

Pour le spray australien, les premiers tests menés sur des furets se sont révélés encourageants, avec une présence du Covid-10 réduite de 96% chez les individus qui avaient été exposés au virus.

Un autre type de spray a également été mis au point. On parle carrément ici d’un vaccin nasal. Celui-ci a été élaboré par l’Inrae et l’université de Tours et a déjà été testé chez des souris, qui ont montré un taux de survie au Covid de 100%, contre un taux de mortalité maximal chez les individus non vaccinés.

4. Le chewing-gum anti-Covid

Dans un article publié dans la revue scientifique Molecular Therapy, des chercheurs se sont penchés sur l’utilisation d’un chewing-gum expérimental pour réduire la transmission du coronavirus. L’idée est de minimiser l’infection des cellules, ainsi que la transmission vers d’autres personnes, en utilisant une protéine (ACE2) issue des plantes qui piégerait les particules du virus.

Des tests ont déjà été réalisés sur des échantillons de patients atteints du Covid-19. Ceux-ci ont révélé que les échantillons traités avec le chewing-gum contenaient un nombre réduit de particules du virus, par rapport aux échantillons traités avec un placebo. Selon les chercheurs, 50mg de ce chewing-gum suffiraient à réduire de 95% l’entrée du virus dans l’organisme.

L’étude n’en est qu’à ses débuts et les cherches doivent être poursuivies. Notamment, parce que les tests ont été réalisés en laboratoire, et non en conditions réelles sur des sujets humains, mais aussi parce que les chercheurs ont utilisé un virus pseudotypé, un virus inoffensif.

 

 


7 SUR 7.be / MCP, via mediacongo.net
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