Société
« Pour des raisons de santé », l’ex gouverneur du Kongo Central ne s’est pas présenté au parquet général près la cour de cassation pour être entendu après sa libération le samedi dernier.
Selon l’un de ses avocats interrogé par Top Congo, « l’état de santé d’Atou Matubuana s’est un tout petit peu détérioré après avoir été brutalisé lors de son arrestation ».
Cependant, les avocats d’Atou Matubuana disent avoir comparu à sa place et soulevé plusieurs irrégularités notamment la violation de procédure lors de l’arrestation de leur client. Ils ont aussi évoqué l’arrêt du conseil d’État réhabilitant Atou Matubuana.
Ils précisent aussi que leur client (Atou Matubuana, Ndrl) a récusé le magistrat instructeur.
Après cette étape, l’ex gouverneur du Kongo Central attend que la justice se prononce sur tout ce qui a été soulevé par ses avocats.
Après plusieurs heures de détention au parquet général près la cour de cassation samedi dernier, Atou Matubuana ex gouverneur du Congo central avait été libéré le même jour dans la soirée.
Selon plusieurs sources, sa libération était le « fruit des pressions politiques exercées contre le procureur général près la cour de cassation après une arrestation humiliante ».
Atou Matubuana a avait été arrêté à Kinshasa suite à un mandat d’amener émis par le procureur général près la cour de cassation.
Il était recherché par la justice depuis plusieurs mois.
L’ex gouverneur du Kongo-Central est accusé de détournement de plus de huit millions de dollars américains en 2020, considérés comme des avantages illégaux selon les enquêtes de l’Inspection générale des finances (IGF).
L’IGF avait conclu, dans une note envoyée au Procureur général près la Cour de cassation, que la gestion du gouverneur Matubuana au cours de l’année 2020 était caractérisée par l’absence des pièces justificatives des dépenses ayant occasionné d’importants détournements.
Destitué le 04 décembre 2019 par l’assemblée provinciale pour mégestion, Atou Matubuana a été réhabilité en date du 23 octobre 2021 par la section contentieux du Conseil d’État et notifié le lundi 25 octobre par cette même juridiction. Cette dernière avait demandé, via son acte de notification de l’ordonnance en référé-liberté, « la suspension des effets de la décision portant organisation de l’intérim ouvert aux fonctions de Gouverneur de la province du Kongo Central, par le vice-premier ministre de l’intérieur.
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