Fin de la quarantaine des Congolais retenus à Addis-Abeba (Lutundula)

Testés positifs au covid-19 lors de leur escale à Addis-Abeba alors qu'ils partaient pour Dubaï, tous les congolais (un peu plus d'une cinquantaine) mis en quarantaine dans la capitale éthiopienne sont désormais libres.

"La tempête est passée. Selon le rapport que j'ai reçu il y a 24 heures, il restait 15 Congolais dans l'hôtel Washington qui recevait ceux qui étaient testés positifs à l'aéroport. Parmi ces 15, 12 ont été testés négatifs et sont sur le chemin de retour", confie à TOP CONGO FM, Christophe Lutundula, vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères.

"Il y en a 2 pour Lubumbashi, 1 pour Goma et 8 pour Kinshasa et pour l'Égypte. Il y a lieu de souligner que sur les 8 de Kinshasa, 4 sont des joueurs (de football). Leur manager depuis Kinshasa a décidé de les garder à Addis-Abeba jusqu'à ce que Dubaï soit rouvert aux passagers en provenance de Kinshasa".

 "Il y en a également 3 autres qui sont restés à l'hôtel Caravan. L'un d'eux est parti hier, les 2 autres testés tous négatifs vont (bientôt) quitter Addis-Abeba", indique-t-il encore.

Pour le Chef de la diplomatie Congolaise, tout cela n'aurait pas été possible sans l'aide d'un compatriote.

"Nous devons remercier le Docteur Kaniki qui travaille au Centre de dépistage Covid de l'Union africaine à Addis-Abeba. Il a réussi à obtenir que les médecins du centre médical de l'UA aillent visiter nos compatriotes là où ils étaient hébergés et qui leur fassent subir les tests", fait-il donc savoir. 

"Il faut remercier aussi le président de la commission de l'UA Moussa Faki qui a donné des instructions au centre médical de l'UA pour s'occuper de la situation de nos compatriotes", souligne-t-il en second lieu.

"Je n'ai pas eu le cas d'un test qui aurait coûté 50 ou 100 dollars", affirme Christophe Lutundula. 

Et à propos de la polémique autour ces voyageurs partis de Kinshasa avec des résultats négatifs et qui se sont avérés faux une fois arrivés dans la capitale éthiopienne, le ministre des  Affaires étrangères promet d'y voir plus clair.

"Nous avons intérêt à étudier tous ces cas pour savoir si cela est venu de la falsification, c'est-à-dire de fausses attestations ou dû à l'évolution de la maladie d'autant qu'on peut être testé négatif à un temps x et positif quelques heures après".