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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Tennis: Expulsé d'Australie, le serbe Novak Djokovic, le numéro un mondial, ne pourra donc pas disputer lundi l’Open d’Australie

2022-01-16
16.01.2022
2022-01-16
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Le joueur de tennis serbe, non vacciné contre le Covid-19, ne pourra pas disputer l’Open d’Australie, qui commence lundi. Le gouvernement australien s’est, quant à lui, félicité de sa victoire.

C’est la fin d’un long feuilleton. Le recours de Novak Djokovic contre son expulsion d’Australie a été rejeté par la cour fédérale dimanche 16 janvier, sans possibilité d’appel. Les trois juges de la cour ont confirmé à l’unanimité la décision prise vendredi par le ministre de l’immigration d’annuler le visa du Serbe de 34 ans pour des raisons d’intérêt public. Le numéro un mondial du tennis ne pourra donc pas disputer lundi l’Open d’Australie, où il comptait remporter son 21e titre dans un tournoi du Grand Chelem, établissant ainsi un record. Il a décollé de Melbourne dimanche à midi (heure de Paris) et devait rejoindre Dubaï dans un premier temps.

« Je suis extrêmement déçu de la décision de la cour de rejeter mon appel de la décision du ministre d’annuler mon visa », avait, plus tôt, fait savoir le joueur dans un communiqué, annonçant qu’il allait « coopérer avec les autorités compétentes en ce qui concern[ait][s]on départ du pays ». « Je vais maintenant prendre du temps pour me reposer et récupérer », a ajouté le joueur, dont la carrière pourrait pâtir de ce revers.

« Cela me met mal à l’aise que l’attention ait autant été portée sur moi ces dernières semaines et j’espère que nous pouvons désormais tous nous focaliser sur le jeu et sur le tournoi que j’aime », a confié « Djoko ».

Le gouvernement australien s’est, quant à lui, félicité de sa victoire. « La politique ferme de protection des frontières de l’Australie nous a maintenus en sécurité pendant la pandémie », a affirmé le ministre de l’immigration, Alex Hawke, dans un communiqué. « Les Australiens ont fait de grands sacrifices pour en arriver là et le gouvernement Morrison est fermement décidé à protéger cette position », a-t-il ajouté.

Craintes d’une « recrudescence des troubles »

Dans ses conclusions déposées samedi devant la cour, M. Hawke avait soutenu que la présence de Djokovic, non vacciné contre le Covid-19 et ayant menti sur ses documents d’entrée sur le territoire australien, était « susceptible de représenter un risque sanitaire pour la communauté australienne ». Selon lui, dans le contexte de propagation à grande vitesse du variant Omicron, elle encourageait « le sentiment anti-vaccination » et pouvait dissuader les Australiens de se faire injecter leurs doses de rappel.

La présence, en Australie, du champion pourrait même « entraîner une recrudescence des troubles civils », a ajouté le ministre. Même s’il a qualifié le risque que Djokovic contamine lui-même des Australiens de « négligeable », le ministre a estimé que son « mépris » passé des règles sanitaires contre le Covid-19 constituait un mauvais exemple.

Le gouvernement australien avait dans un premier temps subi un humiliant revers le 10 janvier quand un juge avait bloqué l’expulsion de Djokovic, rétabli son visa et ordonné sa libération immédiate. En vertu de ses pouvoirs discrétionnaires, le ministre de l’immigration a à nouveau annulé le visa du joueur vendredi, et le Serbe est retourné samedi matin au Park Hotel, l’austère centre de rétention pour étrangers en situation irrégulière, désormais mondialement célèbre.

Dans un communiqué publié mercredi, Djokovic avait admis avoir rempli de manière incorrecte sa déclaration d’entrée en Australie. Le joueur aux 86 titres ATP, vu en Serbie et en Espagne dans les deux semaines précédant son arrivée, contrairement à ce qu’il a déclaré dans le formulaire d’immigration à son arrivée, a plaidé « l’erreur humaine ».

« Une perte pour le tennis »

Ce feuilleton à rebondissements se déroule dans un pays où les habitants ont enduré, pendant près de deux ans, des restrictions destinées à enrayer la propagation du SARS-CoV-2 parmi les plus strictes au monde, et où des élections sont prévues d’ici à mai. La pression s’est intensifiée autour du premier ministre conservateur, Scott Morrison, taxé d’« incompétence » par l’opposition travailliste.

L’affaire Djokovic est aussi suivie assidûment en Serbie où « Nole » est considéré comme un héros national. Dimanche, le président, Aleksandar Vucic, a salué le numéro un mondial, malgré sa déconvenue. Evoquant les décideurs australiens, il a déclaré : « Ils pensent qu’avec ces dix jours de mauvais traitements ils ont humilié Djokovic.[Mais] ils se sont humiliés eux-mêmes, Djokovic peut revenir dans son pays la tête haute et regarder tout le monde droit dans les yeux. »

L’ATP, qui gère le circuit professionnel masculin de tennis, a pour sa part déclaré que l’expulsion de Novak Djokovic « met[tait] un terme à une série d’événements profondément regrettables ». « Les décisions de justice concernant des questions de santé publique doivent être respectées », a ajouté l’organisation dans un communiqué, estimant cependant que l’« absence [du joueur] à l’Open d’Australie [était] une perte pour le tennis ».

La Fédération australienne de tennis, Tennis Australia, a fait savoir qu’elle « respect[ait] » la décision judiciaire, et a annoncé que la tête de série numéro un serait remplacée par le dernier éliminé lors de la phase des qualifications pour l’Open d’Australie, l’Italien Salvatore Caruso (150e mondial).

Les réactions du monde du tennis

Vasek Pospisil (joueur canadien, cofondateur avec Novak Djokovic du PTPA, un syndicat de joueurs) : « Novak ne serait jamais allé en Australie si on ne lui avait pas donné une exemption pour entrer dans ce pays par le gouvernement. Il aurait fait l’impasse sur l’Open d’Australie, serait resté chez lui avec sa famille et personne n’en aurait fait tout un foin. Il y avait des questions politiques derrière tout ça avec des élections approchant (en Australie). Ce n’est pas sa faute. Il n’a pas forcé les frontières du pays et n’a pas écrit ses propres règles, il était prêt à rester chez lui. »

Alizé Cornet (joueuse française) : « Je ne connais pas assez le dossier pour juger, mais ce que je sais de Novak, c’est qu’il est toujours le premier pour nous soutenir, nous les joueurs, mais aucun d’entre nous ne l’a soutenu. Sois fort [Novak]. Et surtout ne dites pas que je suis antivax, s’il vous plaît. »

Patrick Mouratoglou (entraîneur de Serena Williams) : « Le grand perdant de tout ce chantier, c’est le tournoi. La seule bonne nouvelle, c’est qu’on va pouvoir parler de tennis. »

Daniel Vallverdu (entraîneur de Stan Wawrinka) : « Tout le monde du tennis, des joueurs aux entraîneurs en passant par les journalistes, faisons maintenant l’effort de tourner la page et concentrons-nous sur les joueurs qui vont jouer pendant les deux semaines à venir, ils se sont entraînés dur pendant des mois, c’est leur moment. »

Andy Murray (ancien numéro un mondial) : « Ce n’est pas bien pour le tournoi, car cela serait mieux si tous les meilleurs joueurs pouvaient y participer. Il va évidemment y avoir beaucoup de questions sur ce qui s’est passé et la situation dans laquelle nous nous sommes retrouvés. Je connais Novak depuis que nous avons 12 ans, c’est quelqu’un que je respecte et contre lequel j’ai joué. Je n’aime pas qu’il se retrouve dans cette situation et je n’aime pas le fait qu’il ait été placé en rétention (…). J’espère que cela ne se reproduira pas pour d’autres tournois. Je ne le souhaitais ni à Novak ni au tennis, et j’espère que c’est terminé maintenant. »

Sergui Stakhovsky (joueur ukrainien) : « C’est une journée très triste dans l’histoire du tennis, c’est triste quand la politique prend le dessus sur le sens commun… Il n’y a qu’une seule loi pour tous, mais les interprétations sont différentes pour tous. C’est honteux de se concentrer sur quelqu’un à cause de ses convictions qui sont différentes de celles des autres. »


Le Monde / MCP, via mediacongo.net
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