Santé
Le vaccin du laboratoire américain repose sur une technologie dite "classique", par rapport aux sérums à ARNm, les plus proposés aujourd'hui.
Fin 2020, le monde découvrait l'ARN messager (ARNm), utilisé dans le cadre d'un vaccin contre le Covid-19. Cette technique, qui consiste en l'injection d'un code génétique (pour le SARS-CoV-2, de sa protéine Spike, afin d'engendrer une réponse immunitaire), était étudiée depuis plusieurs dizaines d'années, mais elle n'avait encore jamais été homologuée dans un tel cadre. Avec une efficacité redoutable, à plus de 90% contre les cas graves, l'essai est depuis transformé, et l'ARN messager devrait au cours des prochaines années servir à la confection de nouveaux traitements et vaccins contre la grippe, la tuberculose, d'autres maladies rares ou même certains cancers.
Mais les vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech, Moderna) font aussi l'objet de nombreuses fake news ou craintes démesurées. Quelques exemples, tous démystifiés : "nous ne disposons pas d'assez de recul sur eux", "ils modifient notre génome", "ils portent atteinte à la fertilité"... Quand certains, qui ne se déclarent pas nécessairement "antivax", préféreraient tout simplement une technique de vaccination plus "classique". A l'image de Nathalie, une paysagiste de 59 ans interrogée par l'Agence France-Presse (AFP). Celle-ci admet avoir peur pour ses "défenses", et attendait de pied ferme les vaccins comme ceux de Valneva, ou encore Novavax.
Cela tombe bien, le dernier cité est désormais autorisé en France, a annoncé la Haute autorité de Santé (HAS) vendredi. Ce sérum du laboratoire américain Novavax, le cinquième disponible dans l'Hexagone, est un vaccin dit "sous-unitaire", à base de protéines qui déclenchent une réponse immunitaire, sans virus. Le premier du genre pour le Covid. Reste que la technologie est similaire à celle utilisée dans les vaccins contre l'hépatite B et la coqueluche, vieux de plusieurs décennies, et qui sont largement répandus dans le monde. Novavax sera employé pour des primo-injections, selon un schéma à deux doses espacées de trois semaines. Faute de données suffisantes, les rappels ne sont pas concernés.
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