Mediacongo.nethttps://www.mediacongo.net/Infos - Actualité RD Congo, RDC, offres d'emploi, appels d'offres, opportunités, publireportages, petites annonces et bien plus<![CDATA[Charles Onana, l'auteur du livre "Holocauste au Congo", estime que "l'Occident est le vrai acteur de la guerre de l'Est"]]>https://www.mediacongo.net/article-actualite-134824_charles_onana_l_auteur_du_livre_holocauste_au_congo_estime_que_l_occident_est_le_vrai_acteur_de_la_guerre_de_l_est.htmlLe politologue, journaliste d'enquête, essayiste et éditeur franco-camerounais, Charles Onana, a animé une conférence, le 16 mars à l'Université de Kinshasa, sur les vrais enjeux qui sous-tendent la guerre de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).

D'après Charles Onana, la guerre dans l'Est de la RDC tire ses origines lointaines du génocide de 1994 dont l'élément déclencheur fut le crash aérien ayant coûté la vie au chef de l'Etat rwandais, Juvenal Habyarimana, et au Burundais Melchior Ndandaye. L'ex Zaïre fut alors contraint par les Occidentaux d'accueillir sur son sol des milliers des réfugiés fuyant les représailles du régime de Kigali, dans la foulée de la traque des génocidaires lancée par l'Armée patriotique rwandaise, a expliqué le conférencier.

Il a fait observer que le régime rwandais en avait trouvé un alibi pour justifier ses attaques récurrentes à l'intérieur du territoire congolais, évoquant son droit de poursuite des éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda installés sur le sol congolais depuis le fameux génocide. Pour Charles Onana, il s'agit là d'un faux fuyant car l'enjeu principal consiste à créer et à entretenir le désordre dans la partie Est de la RDC en vue de faire main basse sur les ressources naturelles dont elle regorge. Des ressources qui, d'un point de vue partagé en Occident, ne devraient pas servir uniquement aux Congolais mais plutôt à l'ensemble de la sous-région selon la théorie de cogestion de la gouvernance minière.

L'analyse franco-camerounais explique, par ailleurs, qu'aux yeux de l'Occident, le Congo n'est pas un Etat mais une affaire à rentabiliser. Il a ajouté que l'acte de Berlin a fait du Congo un res nulluis, c'est-à-dire un bien sans maître où tout le monde pouvait se servir à loisir. D'où, toute velléité patriotique est combattue et tout dirigeant visionnaire prônant l'émergence du pays n'est toujours pas bien vu.

Charles Onana a terminé son exposé par soutenir la fait que l'Occident est le vrai acteur de la guerre d'agression (guerre secrète) et que le Rwanda n'en serait, en fait, qu'un simple commissionnaire. "L'heure a sonné pour passer de la prise de conscience à l'engagement militaire patriotique car, toutes les tentatives dans le cadre du respect des accords de Nairobi et de la feuille de route de Luanda ont montré leurs limites", a-t-il indiqué.

Pour le conférencier, la seule alternative et le seul langage qui pourraient être bien entendus par le Rwanda restent et demeurent le recours à la force. "Il y va de la survie de la patrie", a-t-il conclu, s'inspirant des guerres saintes de libération reconnues dans les Écritures.

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Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT
<![CDATA[L’affaire Roger Lumbala agite Kinshasa]]>https://www.mediacongo.net/article-actualite-134827_l_affaire_roger_lumbala_agite_kinshasa.htmlAccusé de « complicité de crimes contre l’humanité », commis entre 2002 et 2003 en République démocratique du Congo (RDC), l ancien rebelle Roger Lumbala pourrait être jugé aux assises en France en 2025. La milice de Roger Lumbala venait en appui à la branche armée du MLC de Jean Pierre Bemba, l’actuel ministre de la Défense et allié politique du président Félix Tshisekedi. L’affaire Lumbala peut-elle rebondir au Congo ?

A l’heure où le Nord-Kivu s’enflamme de nouveau, depuis la résurgence de la rébellion du M23 en 2021, les fantômes de la « deuxième guerre du Congo » refont surface en France. Un de ces fantômes s’appelle Roger Lumbala et dirigeait le Rassemblement congolais pour la démocratie nationale (RCD-N), un groupe armé actif dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) au début des années 2000. La Cour d’appel de Paris a confirmé le 28 février 2024 sa mise en accusation pour « complicité de crimes contre l’humanité » commis en RDC entre 2002 et 2003. L’ex-rebelle a, en effet, été interpellé à Paris en janvier 2021. En novembre 2023, trois juges ont rendu une ordonnance de mise en accusation comprenant des meurtres, torture, viols, pillages et réduction en esclavage, y compris esclavage sexuel, ainsi que pour « entente en vue de commettre des crimes contre l’humanité ».

« Effacer le tableau »

Le RCD-N, et ses alliés, auraient commis ces atrocités au cours d’une opération militaire, ironiquement appelée « Effacer le tableau », menée au Nord-Kivu et en Ituri. Les combats opposent alors le RCD-N à son rival de l’époque, issu d’une scission, le RCD-ML de Antipas Mbusa Nyamwisi. Une lutte pour le contrôle de la région de Mambasa, Beni et Butembo, riche en ressources naturelles, qui se déroule aux côtés d’une autre milice, l’Armée de libération du Congo (ALC), le bras armé du Mouvement de libération du Congo (MLC) de l’actuel ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba.

Pour les ONG TRIAL International, Minority Rights Group, The Clooney Foundation For Justice et Justice Plus, qui se sont constituées parties civiles, « Nul n’a été épargné » dans cette opération militaire. « Des hommes, des femmes et des enfants de tous âges ont été pris pour cible, en particulier des membres de certains groupes ethniques et peuples autochtones.

De nombreux jeunes hommes ont été réduits en esclavage, forcés à transporter le butin de leurs assaillants » indique un communiqué des ONG. Roger Lumbala est accusé d’avoir donné des ordres de torture et d’avoir aidé ou assisté les troupes du RCD-N, notamment en fournissant le ravitaillement nécessaire.

Rebelle et ministre

La fin de la guerre, en 2003, propulse Roger Lumbala au gouvernement grâce à la fameuse formule de partage du pouvoir « 1+4 ». Lumbala se mue en homme politique et fait un passage éclair au ministère du Commerce extérieur avant de se faire débarquer par Joseph Kabila pour « détournement de fonds. » Ironie du sort, c’est sa femme qui va avantageusement le remplacer. Le rebelle fait désormais « des affaires » dans le marigot kinois où la politique est devenue un business comme les autres. Il soutient l’opposant historique Etienne Tshisekedi (le père de l’actuel président) à la présidentielle de 2011 et se fait élire député du Kasaï.

Agitateur politique fantasque, l’honorable député Roger Lumbala a pour cible Joseph Kabila, le président réélu, qu’il menace régulièrement. En 2012, Kinshasa le soupçonne de vouloir réactiver une rébellion contre le pouvoir central menée par John Tshibangu, un colonel déserteur – voir notre article. Kinshasa le fait interpeller au Burundi où des rébellions sont actives à l’Est du Congo. Il se réfugie à l’ambassade d’Afrique du Sud et regagne la France où vit sa famille.

Soutien au M23

A Paris, le statut de réfugié politique lui est refusé. Mais Roger Lumbala a trouvé entre temps une nouvelle cause à défendre : les rebelles du M23 qui contestent le pouvoir de Joseph Kabila et marchent sur la ville de Goma, qu’ils occuperont brièvement fin 2012. Le 1er janvier 2013, le site officiel du M23 annonce la présence de Roger Lumbala à Bunagana comme « invité » aux pourparlers de Kampala entre le M23 et le gouvernement congolais. Il est nommé chef de la délégation adjoint aux négociations.

En 2016, l’ancien rebelle fait l’objet d’un « signalement auprès du pôle crimes contre l’humanité du parquet de Paris ». Mais Roger Lumbala l’ignore. Avec l’arrivée à la présidence de Félix Tshisekedi, le fils de l’opposant Etienne Tshisekedi, Roger Lumbala croit pouvoir encore peser sur l’échiquier politique congolais. Le 30 août 2020, l’ex-rebelle revient au pays et lance devant un parterre de journalistes une nouvelle plateforme politique : Base de la République. Mais la roue a tourné à Kinshasa, et Roger Lumbala n’intéresse pas le nouveau pouvoir.

Lumbala se pourvoit en cassation

En détention provisoire de 2020 en France, le sort de Roger Lumbala dépend désormais de la justice française. Après un premier appel suite à sa mise en examen, sa mise en accusation a été confirmée le 28 février dernier et ouvre la voie à un procès aux assises. Interrogé par Afrikarabia, l’avocat de Roger Lumbala, annonce que son client va se pourvoir en cassation « avec effet suspensif ».

« Il n’y aura pas de renvoi devant une cour d’assises tant que ce pourvoi ne sera pas examiné par la Cour de cassation » indique Me Philippe Zeller. Le résultat de ce pourvoi devrait intervenir avant l’été. Pour Roger Lumbala et son conseil, « le dossier souffre de vives contestations » sur la procédure, comme sur le fond. Il faut rappeler que la procédure contre l’ex-rebelle congolaise a été rendue possible en France grâce au principe de compétence universelle, qui permet à certains pays de poursuivre les crimes les plus graves, et ce indépendamment du lieu où ils ont été commis ou de la nationalité de leurs auteurs ou de celle des victimes.

« Des preuves indirectes et fragiles »

Selon l’avocat de Roger Lumbala, cette compétence universelle doit être « subsidiaire et dérogatoire, et la France n’est pas la mieux placée pour appréhender les réalités de faits qui sont commis à plus de 8.000 kilomètres, dans un autre pays et dans un contexte historique, politique et culturel qui nous sont étrangers ». La défense indique que la justice française n’a pas voulu se rendre sur place pour enquêter, pour des raisons de sécurité, et donc que « les accusations contre Roger Lumbala reposent sur des preuves indirectes qui sont excessivement fragiles et des témoignages qui sont sujet à caution ». Pour que la compétence universelle puisse s’appliquer, la justice doit s’assurer que Roger Lumbala ne soit pas l’objet d’une demande d’extradition par une juridiction internationale ou un Etat pour les mêmes chefs d’inculpation. Ce qui n’a visiblement pas été fait. Selon Me Zeller, « le ministère public n’a conduit aucune investigation pour savoir si monsieur Lumbala était poursuivi pour les mêmes faits, et n’a pas contacté les autorités congolaises sur le sujet pour connaître le statut pénal de mon client ».

Une demande d’extraditionen 2013

Après avoir mené sa propre enquête, Philippe Zeller indique à Afrikarabia que son client avait bien fait l’objet d’une demande d’extradition par la RDC en 2013, dont la France était destinataire, et « notamment pour les chefs d’inculpation pour lesquels il est poursuivi à Paris ». L’avocat estime que la Cour de cassation « pourra se prononcer plus avant sur ce point ». Toujours d’après le conseil de Roger Lumbala, « cette demande d’extradition pourrait être renouvelée et mon client se tiendra alors à la disposition de la justice de son pays ». Sur le fond du dossier, les arguments de la défense reposent sur l’absence d’enquête de la justice au Congo.

« On n’a eu pas d’enquête de terrain. C’est extrêmement gênant pour déterminant si vous avez des preuves suffisantes pour amener quelqu’un avant une cour d’assises. D’autant que les peines encourues sont très lourdes. On parle de réclusion à perpétuité. Il faut que les preuves soient crédibles et vérifiables. Dans le dossier, on a des rapports onusiens contestables et contestés, des témoignages contestables et contestés. Enfin, nous avons des demandes d’audition de témoins crédibles qui nous ont été refusés. Ce qui rend d’autant plus fragiles les fondements de l’accusation ».

Des témoignages « solides »

L’ONG Trial International, partie civile dans l’affaire Lumbala, a facilité et organisé les auditions d’une vingtaine de témoins en France lors de l’instruction. Daniele Pedrissi, responsable du programme Grands Lacs de Trial International estime que les preuves et les témoignages recueillies sont « solides ». « Il n’y a pas vraiment de doute concernant l’opération « Effacer le tableau ». Il y a beaucoup de documentations sur ces faits et sur la manière dont l’opération a été conduite. Il n’y a pas de doute sur la systématicité, l’organisation et la planification de ces crimes, qui sont bien des crimes contre l’humanité ».

Concernant le mandat d’arrêt lancé par Kinshasa en 2013, Daniel Pedrissi pense qu’il est plutôt en lien avec la participation de Roger Lumbala à la rébellion du M23 et non en rapport avec les crimes de 2002-2003. Dans un article d’Afrikarabia que nous avons publié en 2014, nous avions interrogé Roger Lumbala, en exil à Paris. A cette époque, il souhaitait pouvoir bénéficier de la loi l’amnistie qu’offrait Kinshasa aux membres des groupes armés pour « faits insurrectionnels et politiques ». Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, avait affirmé alors que Roger Lumbala n’était pas amnistiable. En cause, son soutien au colonel déserteur John Tshibangu, qui avait fait défection avec certains de ses hommes à l’été 2012 – voir notre article.

Lumbala n’est pas seul dans l’opération« Effacer le tableau »

L’arrestation de Roger Lumbala à Paris et la perspective d’un prochain procès ont été beaucoup commentées à Kinshasa. L’ancien rebelle a traversé l’Histoire très agitée du pays depuis la chute de Mobutu en 1997. Mais encore aujourd’hui, des personnalités congolaises sont reliées aux crimes que l’ont reprochent à l’ancien rebelle et à la fameuse opération « Effacer le tableau ». Il y a tout d’abord le plus connu de tous : Jean-Pierre Bemba. Les troupes du patron du MLC, aujourd’hui ministre de la Défense et allié politique du président Félix Tshisekedi, sont elles aussi impliquées dans l’opération, selon le rapport Mapping des Nations unies.

Son aile miliaire, l’ALC, était commandée par un certain Constant Ndima, ex-gouverneur du Nord-Kivu, nommé en 2021 par Félix Tshisekedi pour assurer l’état de siège dans la province, en proie à la rébellion du M23. Le militaire a été écarté après un massacre commis par des membres de la garde présidentielle lors d’une manifestation en août 2023, qui avait fait plus de 50 morts. Roger Lumbala et son RCD-N, le « petit allié du MLC », n’est donc pas seul dans cette affaire.

Charger Bemba et Ndima?

A Kinshasa, certains médias locaux évoquent un possible « effet papillon » depuis l’arrestation de Roger Lumbala. En ligne de mire : Jean-Pierre Bemba et Constant Ndima. Si aucune autre personnalité n’est visée par la procédure, les spéculations vont bon train sur de possibles révélations

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Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT
<![CDATA[Kinshasa: les câbles électriques ralentissent l’exécution des travaux de réhabilitation de la voirie]]>https://www.mediacongo.net/article-actualite-134826_kinshasa_les_cables_electriques_ralentissent_l_execution_des_travaux_de_rehabilitation_de_la_voirie.htmlLes câbles électriques de la Société nationale d’électricité (Snel) et les tuyaux de la Régie de distribution d’eau potable (Regideso) ont ralenti l’exécution des travaux de réhabilitation de la voirie sur l’avenue Nguma dans la commune de Ngaliema, Ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a-t-on appris dimanche dans un communiqué.

« L’exécution des travaux de réhabilitation de la voirie connaît un ralentissement à cause des câbles électriques de la Snel qu’il faut déplacer. Il y a également les tuyaux de la Regideso qui nécessitent un nouvel emplacement pour dégager de l’espace dans les chantiers routiers. La fibre optique fait également partie de ces obstacles à la base de ralentissement des travaux », peut-t-on lire dans le communiqué signé par Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa.

Selon lui, il faudrait une intervention combinée des entreprises concernées pour débloquer la situation afin que les travaux se poursuivent normalement.

« Nous avons mené une démarche auprès de dirigeants des entreprises qui gèrent l’électricité, l’eau et la fibre optique pour voir dans quelle mesure on peut déplacer leurs installations. Nous attendons leurs interventions qui pourraient déterminer l’issue des travaux en cours », a-t-il ajouté.

Après les avenues Nguma et Boboliko où il s’est rendu pour inspecter les travaux de la voirie en cours d’exécution dans la capitale, le gouverneur Ngobila a fait un tour à un parc en plein aménagement dans la commune de Kalamu, au centre de Kinshasa.

« Nous avons exhorté les responsables de l’entreprise retenue pour l’exécution des travaux à mettre un coup d’accélérateur pour livrer l’ouvrage dans le délais. La population kinoise qui a déjà vu le parc Maman Marthe a besoin de voir celui en construction à Kalamu se terminer le plus vite possible », a-t-il dit.

Plusieurs axes routiers de la ville de Kinshasa sont en pleins travaux de réhabilitation et modernisation récemment lancés par l’autorité urbaine. Entre autres, les avenues Kasa-Vubu, Nguma, Birmanie, Shaba, Ngiri-Ngiri.

A cela s’ajoute la construction des grands collecteurs destinés au drainage des eaux de ruissellement, notamment au camp Lufungula, dans la commune de Lingwala, Nord de Kinshasa, et au quartier Ndanu, dans la municipalité de Limete, centre de la capitale congolaise.

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Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT
<![CDATA[Nord-Kivu : la situation sécuritaire à Kasindi-Port est sous contrôle des FARDC]]>https://www.mediacongo.net/article-actualite-134832_nord_kivu_la_situation_securitaire_a_kasindi_port_est_sous_controle_des_fardc.htmlLe village de Kasindi-Port, dans le territoire de Béni, au Nord-Kivu, est sous le contrôle des Forces armées de la RDC (FARDC), contrairement aux rumeurs sur une probable infiltration des terroristes du M23, a-t-on appris lundi de source militaire.

« Après avoir parcouru ces entités mises en doute sur le plan sécuritaire, nous affirmons à l’opinion publique qu’il s’agissait d’une simple rumeur et la situation est largement sous contrôle de FARDC en marge de maximiser les opportunités de protéger l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale », a déclaré le colonel Jules Libgongo, commandant de la 3416ème Régiment, après une patrouille diurne qu’il a effectué dimanche sur plusieurs endroits du lac Édouard dont Kasindi-port.

« Je demande à la population de la cité frontalière de Kasindi et ses environs de vaquer sans doute à ses occupations et de privilégier le mariage civilo-militaire, en nous livrant les informations nécessaires en temps réel cela nous permettra sans nul doute d’œuvrer dans une marge de proximité pour le bien-être de toute la communauté », a-t-il ajouté.

Il a fait savoir que les dispositifs adéquats sont déjà mis en œuvre pour accomplir valablement la mission régalienne.

En outre, le commandant du 3416ème régiment a également ténu une importante réunion au village lacustre de Kasindi-port avec tous les services de sécurité qui ont évoqué d’énormes difficultés caractérisées par le conflit permanent entre l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et la population riveraine du Parc national des Virunga (PNVI).

« Je vous promets que je vais transmettre ce rapport aux autorités compétentes à la matière, mais je vous demande de ne pas vous laisser entraîner dans le jeu de l’ennemi, et de toujours coopérer avec les services de sécurité », a-t-il dit.

 

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Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT
<![CDATA[Les FARDC récupèrent la colline de Kabase !]]>https://www.mediacongo.net/article-actualite-134837_les_fardc_recuperent_la_colline_de_kabase.htmlDans un récent tournant des événements, les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), en collaboration avec les patriotes résistants “Wazalendos”, ont démontré leur résilience et leur détermination sur le terrain en récupérant la stratégique colline de Kabase, dans la région tourmentée de l’Est de la RDC.

Les combats intenses qui ont eu lieu le lundi 18 mars 2024 ont opposé les FARDC et les “Wazalendos” à l’armée rwandaise et au groupe terroriste M23, principalement sur les axes Sake et Shasha.

Ces affrontements ont abouti à la prise complète de la colline de Kabase par les forces loyalistes, marquant ainsi un coup dur pour l’ennemi et ouvrant de nouvelles perspectives stratégiques pour les opérations à venir.

La capture de la colline de Kabase revêt une importance capitale, selon les sources sur place, car elle coupe les lignes de ravitaillement de l’ennemi, affaiblissant ainsi sa capacité opérationnelle dans la région. Cette avancée est le fruit d’une coordination efficace entre les FARDC et les patriotes résistants, qui ont travaillé de concert pour atteindre leurs objectifs communs.

Cependant, cette victoire n’a pas été acquise sans coût. Les terroristes du M23 ont réagi en larguant plus de neuf bombes dans la cité de Sake et ses environs, semant la panique parmi la population civile. Malgré cette tentative de perturbation, les forces loyalistes ont maintenu leur détermination et leur engagement envers la sécurité et la protection des civils. 

Les FARDC et les patriotes résistants affirment désormais avoir le moral au beau fixe et se sont engagés à poursuivre leur offensive pour déloger l’ennemi de toutes les entités qu’il occupe. Leur objectif ultime reste la restauration de la paix et de la stabilité dans la région de l’Est de la RDC, où les conflits armés ont sévi pendant trop longtemps, causant d’innombrables souffrances aux populations locales.

 

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Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT
<![CDATA[Équateur en alerte : La propagation rapide du Monkey Pox cause 35 pertes humaines]]>https://www.mediacongo.net/article-actualite-134825_equateur_en_alerte_la_propagation_rapide_du_monkey_pox_cause_35_pertes_humaines.htmlDans la région reculée de l’Équateur, le village de Bolomba est confronté à une tragédie sanitaire qui rappelle l’importance d’une veille médicale et humanitaire constante dans les zones les plus isolées du globe. En deux mois seulement, le territoire a été le théâtre de 35 décès attribués à la variole du singe, une maladie virale qui, bien que moins médiatisée que d’autres épidémies, n’en reste pas moins mortelle.

Les premiers cas dans le secteur de Lusanganya, particulièrement au sein du groupement Bokala, datent de plus d’un an. La maladie a cependant pris une ampleur dramatique depuis janvier 2024, entraînant une hécatombe au sein de la population locale. Parmi les victimes, un pasteur de l’église PATMOS, décédé dans des conditions particulièrement éprouvantes pour sa communauté, qui a dû procéder à son inhumation en urgence. Cette situation est d’autant plus alarmante que les proches du défunt, dont son père et ses trois enfants, se trouvent dans un état critique, soulignant la rapidité avec laquelle le virus peut frapper.

L’inquiétude est palpable parmi les habitants de Monyeka et des villages environnants, qui déplorent un manque criant de réactivité et de soutien de la part des autorités locales et des organisations humanitaires. La lutte contre cette épidémie est entravée par le manque de ressources médicales, notamment de médicaments, et par une sensibilisation insuffisante aux mesures d’hygiène de base. Cette crise sanitaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les communautés isolées, souvent laissées pour compte dans la prévention et la gestion des maladies émergentes.

Le cas de Bolomba est un rappel impérieux de la nécessité d’une solidarité internationale et d’une mobilisation rapide face aux épidémies, quelles que soient leur localisation et leur envergure. Il est essentiel de renforcer les systèmes de santé locaux et de garantir une égalité d’accès aux soins pour toutes les populations, afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.

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Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT
<![CDATA[Pi calculé à 105 000 milliards de chiffres, un nouveau record du monde]]>https://www.mediacongo.net/article-actualite-134831_pi_calcule_a_105_000_milliards_de_chiffres_un_nouveau_record_du_monde.htmlUne société américaine de stockage informatique a calculé le nombre irrationnel pi à 105 000 milliards de chiffres, battant ainsi le précédent record mondial. Les calculs ont duré 75 jours et ont utilisé 1 million de gigaoctets de données.

Un nombre irrationnel

Pi (π), connu pour son infinité de décimales non répétitives, est une constante fondamentale qui est utilisée en mathématiques et dans de nombreux domaines scientifiques et techniques. Elle est présente dans de nombreuses formules liées à la géométrie, à la physique et à d’autres branches des sciences appliquées.

Sa valeur est égale à la circonférence d’un cercle (la distance autour de son bord) divisée par son diamètre (la distance entre deux points directement opposés). Autrement dit, il est possible de déterminer la circonférence de n’importe quel cercle en connaissant son diamètre ou son rayon (la moitié du diamètre) et en utilisant la valeur de pi.

Par ailleurs, explorer les décimales infinies de pi n’a généralement pas d’incidence significative sur les calculs mathématiques, car la plupart des applications pratiques nécessitent seulement quelques décimales. Par exemple, les scientifiques de la NASA se contentent souvent des 15 premières décimales de pi pour leurs calculs, ce qui leur permet de comprendre et de modéliser efficacement une vaste gamme de phénomènes cosmiques.

Toutefois, l’exploration des décimales de Pi a toujours été une quête stimulante pour les mathématiciens et les technologues.


Les scientifiques de la NASA n’ont besoin que des seize premiers chiffres de pi dans la plupart de leurs calculs. Crédits : NASA Ames/JPL-Caltech/T. Pyle, Christine Daniloff, MIT

Nouveau record

Récemment, Solidigm, une entreprise américaine de stockage de données, a franchi une nouvelle étape dans cette quête en décodant plus de 105 000 milliards de chiffres de Pi, battant ainsi le record mondial de 100 000 milliards établis en 2022. Ce processus monumental aura nécessité une puissance de calcul équivalente à celle de centaines de milliers de smartphones, ainsi que l’utilisation de 36 disques SSD exclusifs de l’entreprise, totalisant environ 1 pétaoctet de données.

Pour mettre en perspective l’ampleur de cette réalisation, si l’on devait écrire ces chiffres sur papier avec une police de 10 points sur une ligne continue, la bande de chiffres s’étendrait sur environ 3,7 milliards de kilomètres, ce qui est une distance suffisamment importante pour atteindre un point situé quelque part entre Uranus et Neptune. Ce calcul monumental a pris environ 75 jours pour être achevé et a démontré l’énorme capacité de stockage et de traitement de données de Solidigm.

Cette quête pour déchiffrer les décimales de Pi n’est pas simplement un exploit technique ; elle est également un test pour les nouvelles technologies et les capacités de stockage de données. De plus, elle reflète notre curiosité humaine infinie et notre désir de comprendre les mystères de l’univers. Bien que nous ne pourrons jamais démêler entièrement Pi en raison de sa nature infinie, chaque nouveau record établi représente un pas en avant dans notre quête de connaissance et de découverte.

 

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Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT
<![CDATA[Koffi Olomidé règle en chanson ses comptes avec Didistone]]>https://www.mediacongo.net/article-actualite-134833_koffi_olomide_regle_en_chanson_ses_comptes_avec_didistone.htmlKoffi Olomidé a sorti depuis le week-end une nouvelle chanson baptisée "Mama Eyenga", accompagnée d’un clip dévoilé le dimanche 17 mars sur YouTube. Mais, les lyrics sont une sorte de règlement de comptes que le chanteur congolais adresse à sa fille Didistone avec qui il n’est plus en odeur de sainteté.

Koffi Olomidé règle ses comptes avec Didistone en chanson

Ce n’est pas le grand amour entre Koffi Olomidé et sa fille aînée Didistone. Tout le monde le sait vu que père et fille se lancent souvent des piques voilées sur les réseaux sociaux. Et c’est la première fille du chanteur congolais qui s’est montrée en premier en s’attaquant à son père et à sa nouvelle compagne, Cindy le Coeur.

En bon père de famille, le Grand Mopao n’a jamais répondu frontalement à Didistone. Mais, il réagit subtilement parfois. Comme c’est le cas dans sa dernière chanson sortie le week-end intitulée ‘’Mama Eyenga’’, avec en featuring Cindy le Coeur dont le clip est disponible depuis dimanche 17 mars sur YouTube.

Dans le clip, on montre une mère qui encourage sa fille à la débauche. La chanson est une mise en garde aux mères sur la nécessité de contenir les sorties nocturnes de leurs filles en leur donnant une bonne éducation.

Justement, les paroles de cette oeuvre musicale qui véhiculent des valeurs éducatives comme celles-ci : ‘’On donne naissance à un enfant mais pas à son cœur, un chaton peut aussi devenir un lion’’, est une sorte de règlement de comptes que Koffi Olomidé a adressé de manière voilée à sa fille aînée avec qui les relations ne sont plus au beau fixe depuis bien longtemps.

 

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Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT
<![CDATA[Jeux africains 2024 : la RDC s’impose face au Cameroun, 25-24]]>https://www.mediacongo.net/article-actualite-134830_jeux_africains_2024_la_rdc_s_impose_face_au_cameroun_25_24.htmlLes Léopards handball de la République démocratique du Congo se sont imposés face aux Lions indomptables du Cameroun, sur une note de 25-24, lundi 18 mars 2024, au complexe sportif BSC Borteryman, dans la ville d’Accra, au Ghana, en match de la 3ème journée du tournoi de cette discipline, en version féminine pour les 13ème Jeux africains.

Selon la Fédération de handball de la RDC, les léopards dames se sont qualifiés pour la demi-finale, après leurs victoires face aux lions indomptables. Les léopards dames rencontreront l’Algerie, en demi-finale, mercredi. Les autres résultats de cette même journée se présentent de cette manière : Ouganda – Mali 37-27, Burkina Faso – Ghana 21-22, Angola – Algérie 28-18. Pour rappel, la RDC est en tête du groupe B, avec 5 points en 3 sorties, avec 2 victoires, suivi du Cameroun qui est crédité de 4 points, sur le même nombre de sorties. Les autres classements de la même journée dans le groupe B se présentent de la manière suivante : l’Ouganda 3 points et le Mali 0 point.

Les léopards messieurs filent en demi-finale

Les léopards en handballeurs filent en demi-finale, après avoir battu le Kenya, par 46-31, en troisième journée du tournoi des 13èmes jeux africains. En version masculine, les léopards messieurs ont trôné dans le classement du groupe B, avec 6 points, en trois matchs joués, avec 3 victoires. La RDC affrontera le Nigeria,

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Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT
<![CDATA[Contentieux électoraux : la mission d’observation électorale « Regard Citoyen » exhorte la Cour constitutionnelle à publier ses arrêts]]>https://www.mediacongo.net/article-actualite-134829_contentieux_electoraux_la_mission_d_observation_electorale_regard_citoyen_exhorte_la_cour_constitutionnelle_a_publier_ses_arrets.htmlLa mission d’observation électorale « Regard Citoyen » a recommandé, lundi 18 mars, à la Cour constitutionnelle de mettre à la disposition des candidats invalidés qui avaient saisi cette juridiction toutes les décisions rendues par elle, afin de permettre à chacun de connaitre les raisons qui ont conduit soit au rejet de son recours soit à son invalidation.

Dans une conférence de presse organisée ce même lundi à Kinshasa, Paul Kabeya, porte-parole de cette mission d’observation électorale, explique cette démarche par le fait que les décisions rendues par cette Cour ont provoqué des réactions diverses au sein de l’opinion.

Regard Citoyen exhorte également les candidats lésés par des erreurs matérielles de saisir la Cour.

« Regard Citoyen rappelle aux candidats qui estiment que les décisions rendues par la Cour constitutionnelle contiennent des erreurs matérielles qu’ils peuvent introduire des recours en rectification d’erreurs matérielles conformément à l’article 74 de la loi électorale », a déclaré le porte-parole de cette mission d’observation électorale.

 

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Tue, 19 Mar 2024 00:00:00 GMT