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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Sous le Haut Patronage de Mr le Recteur de l’Université de Lubumbashi, le Professeur KISHIBA FITULA GILBERT
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La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

Organise avec le concours de la Fondation MAPON

Des  Journées Scientifiques en hommage

Au Professeur Emérite Jean-Jacques MWALABA KASANGANA

Du 22 au 23  Février 2019

Sur le thème :

Sortir de l’économie rentière en RDC ?
Politique économique et réduction de la pauvreté

 

Argumentaire

Relancée et réformée en 2003, la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de  l’Université de Lubumbashi a pour mission d’organiser des études et des recherches sur les activités de la collectivité humaine relatives à : i) la production et l’échange des biens et des services, et, ii) la répartition et la consommation des richesses. Ces activités sont entendues comme étant destinées à satisfaire aux besoins de la société. Pour ce faire, cette Faculté recourt à l’expertise des enseignants, parmi lesquels elle a compté, depuis 1981, le feu Professeur Emérite Jacques Mwalaba Kasangana, décédé le 6 septembre 2017.

Des enseignements et autres productions intellectuelles de ce dernier nommé, il est à relever ses préoccupations sur la formation des intellectuels devant comprendre les fondamentaux de l’économie en tant que science qui étudie les actions que l’Etat entreprend afin de permettre aux entreprises et aux ménages de mieux produire et de mieux consommer suivant leurs buts respectifs. Pour ce faire, l’économie n’atteindrait adéquatement ses objectifs que si le facteur humain est maîtrisé et si les ressources naturelles sont rationnellement utilisées. Or, au niveau des sociétés globales, il se pose des problèmes récurrents générés par le non emploi optimal des ressources, qu’elles soient humaines ou naturelles.

En RDC, notamment, il s’avère que les ressources humaines en tant que facteur de production font face à un sous-emploi structurel, au-delà duquel s’affiche l’enfermement de l’économie dans une logique de l’exploitation rentière. Cette logique s’affiche à travers une économie nationale reposant essentiellement sur des ressources naturelles qui lui permettent d’accéder à des revenus sans un impact réel sur sa transformation structurelle. De ce fait, l’économie nationale est dépendante des revenus fluctuants tirés des mouvements erratiques des transactions internationales. Son industrie est inopérante, incapable  de faire un saut qualitatif pouvant entrainer des transformations substantielles dans les autres secteurs importants de la vie nationale.

Ainsi, le gouvernement a eu à s’engager auprès de ses partenaires extérieurs, comme la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, pour d’une part recourir à des réformes macro-économiques à travers des programmes d’ajustement structurel dans les années 1970 et 1980 ; et, d’autre part, procéder à l’assainissement des divers secteurs dont il faudrait réguler le fonctionnement (cas du code minier, code forestier, réforme du secteur de la santé, amélioration des services de paie, etc.

C’est à ce titre que la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Lubumbashi a estimé qu’une conférence scientifique est une opportunité à fournir aux chercheurs et aux intellectuels de réfléchir et de se pencher sur les défis de l’économie nationale de la RDC afin d’envisager qu’elle se diversifie et qu’elle diversifie aussi ses différents secteurs de manière à briser le goulot de la pauvreté qui enserre la population nationale. Le point focal des cogitations est la triangulation de la politique économique, de la croissance économique et de la pauvreté en RDC. Ce qui donne à se poser notamment deux questions fondamentales, à savoir: Comment sortir l’économie de la RDC de la logique rentière ? Comment envisager une croissance économique inclusive et pro-pauvre en  RDC?

Pendant deux jours, nous entendons réfléchir sur ces questions ainsi que sur leurs implications, sans être exclusifs, à travers les sous-thèmes suivants qui restent toutefois ouverts.

  1. Gouvernance et croissance économique en RDC ;
  2. Les déterminants de l’émergence de la RD Congo : une approche managériale ;
  3. Ressources naturelles, politique économique et bien-être en RDC ;
  4. Les recettes fiscales, moteur du développement durable (Cas du grand Katanga) ;
  5. Recomposition du capitalisme minier dans le Haut-Katanga (RDC) : Dynamique du secteur minier ou nouvelle offre de développement ?
  6. Gouvernance partenariale des entreprises minières face à la création et appropriation de la valeur ajoutée ;
  7. L’apport des stratégies marketing à l’éradication de la pauvreté en République Démocratique du Congo ;
  8. L’impact du micro-crédit sur le développement de l’entrepreneuriat féminin en RDC ;
  9. La lutte contre la pauvreté en République Démocratique du Congo : leurre et lueurs dans une économie semi-capitaliste périphérique ;
  10. Croissance, Inégalités et Pauvreté en RD. Congo: Analyse de la relation causale
  11. Corruption et gouvernance en RD. Congo ;
  12. Droit pénal et assainissement des activités économiques en RDC ;
  13. Considérations sur certains aspects de planification économique régionale pour une politique publique de lutte contre la pauvreté congolaise ;
  14. Développement économique, développement financier et pauvreté en RDC ;
  15. Stabilité macroéconomique, développement et croissance économique en RDC.

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