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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Lubumbashi-viol : l’arrangement à l’amiable prime sur la justice

2022-11-26
26.11.2022
2022-11-26
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L’arrangement à l’amiable constitue un grand frein à la mise en œuvre de la loi sur les violences sexuelles faites à la femme. Ceci a été soulevé ce 25 novembre 2022 lors de la cérémonie de lancement de la campagne de 16 jours d’activismes pour l’élimination de violences faites à la femme. L’activité s’est passée au quartier Kasungami dans la commune Annexe. Ici, plusieurs élèves filles ont été sensibilisées sur les violences sexuelles.

L’arrangement à l’amiable dans les cas des violences sexuelles est devenu une habitude. C’est surtout dans la périphérie de la ville de Lubumbashi. Au quartier Kasungami par exemple, plusieurs cas des viols sont enregistrés. Mais, les deux familles, c’est-à-dire celle de l’auteur et de la victime recourent à l’arrangement à l’amiable sans que l’Etat le sache, témoigne Kabwe Mukaza cadre de base au quartier Kasungami.

Aimé Manyong est coordinatrice générale réseau pour l’autonomisation de la femme (REPAF). Pour celle-ci, l’arrangement à l’amiable est un aspect négatif. Non seulement qu’il ne procure pas la réparation, mais constitue un frein. ”Cette pratique fait rétrograder sur la lutte contre les violences faites à la jeune fille”.

Les causes

Selon Aimé Manyong, les causes de cette situation sont multiples. Il s’agit entre autres de la pauvreté, l’ignorance des lois, le manque d’information sur les instances compétentes pour de cas des viols. Mais il s’agit aussi de la durée de la procédure en justice. ”Bien qu’il existe les mécanismes de protection de la victime, les parents n’aiment pas dénoncer. Ils pensent surtout à la réputation de la fille”.

Ainsi, en cette période de 16 jours d’activismes, Aimé Manyong a exhorté les parents à recourir à des voies légales. Car agir autrement, c’est se faire complice du viol. ”Je demande aux parents de respecter la loi. Il faut dénoncer. Si vous ne le faites pas, vous êtes en train de couvrir ces violeurs”.

Pour éradiquer ce phénomène, Aimé Manyong pense qu’il faut une forte sensibilisation. Ceci, pour que les communautés comprennent le bien-fondé de la dénonciation du viol. ”On ne le fait pas parce qu’on veut faire du tort. Mais c’est pour corriger les mentalités de l’auteur. Ceci, afin que celui-ci puisse concevoir la vie d’une manière égalitaire”.

Organisé par la thématique genre du cadre de concertation, cette activité a eu pour cadre la salle de la paroisse Saint Mathias du quartier Kasungami.


Magazine La Guardia / MCP, via mediacongo.net
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