Echos des entreprises
Les entreprises congolaises ont été appelées, ce lundi 25 novembre, à saisir les opportunités offertes par le partenariat entre le Programme d'accès aux services d'eau et d'assainissement (PASEA) et la Banque Mondiale.
C'était au cours d'un Salon dénommé PASEA-Entreprises organisé à Kinshasa sous le thème "opportunité d'affaires pour les entreprises".
Il était question d'informer les PME de l'existence de PASEA qui est l'un des projets gérés par la cellule d'exécution de projets eau (CEP-O), une structure du ministère de l'Énergie et ressources hydrauliques.
Dans sa prise de parole, Marcellin Wambe, ingénieur responsable des opérations de PASEA a expliqué que ce programme vise plusieurs objectifs à savoir : accroître l'accès aux services de base d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement dans certaines provinces de la RDC et renforcer les capacités des secteurs public et privé à fournir des services d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement.
Selon lui, ce programme est subdivisé en 4 phases dont la première qui concerne les provinces du Kwilu, Kasaï, Kasaï central et Kasaï oriental s'étend de 2023 jusqu'en 2029. L'enveloppe requise pour cette première phase qui pourra démarrer au deuxième trimestre de l'année 2025, est chiffrée à 500 millions USD et la Banque mondiale s'est déjà prononcée pour en disponibiliser 400 millions.
Parmi les résultats attendus à l'issue de la première phase de ce programme, Marcellin Wambe note l'accès aux services de base d'eau potable de 3 millions de personnes; l'accès aux services d'assainissement de 2 millions de personnes; l'installation et opérationnalisation de 4 régies provinciales de service d'eau; l'équipement de 350 écoles et 150 centres de santé en infrastructures d'hygiène et d'assainissement.
De son côté, Patrick Ndolo, chargé de projets PASEA à la Banque Mondiale, a axé son intervention sur le déficit de la RDC sur les plans de l'approvisionnement en eau potable et l'assainissement. Il a indiqué que d'ici 2030, 68 millions des congolais n'auront pas accès à l'eau potable.
Pour anticiper la situation, Patrick Ndolo a invité le gouvernement à s'activer pour accélérer l'accès à l'eau. Pour lui, 9 millions de personnes doivent accéder à l'eau chaque année et 11,5 millions à l'assainissement. Les ressources financières disponibilisée chaque année par l'État congolais sont insuffisantes, a-t-il renchéri.
Représentant son chef à ce salon, le directeur de cabinet du ministre de l'électricité et ressources hydrauliques, Jules Luabeya a encouragé les petites et moyennes entreprises congolaises d'approcher la Banque Mondiale pour saisir les opportunités contenues dans le PASEA.
“L'objectif majeur de ce salon c'est d'amener les entreprises congolaises à pouvoir s'approprier et être intervenants dans la réalisation de ce programme. Nous avons des entrepreneurs congolais qui ne s'approchent pas du PASEA pour s'approprier les opportunités et intervenir en tant qu'acteurs dans la réalisation de ce programme. C'est une opportunité pour eux de s'approcher de la Banque Mondiale pour savoir les différents critères établis afin que leurs offres puissent être reçues”, a-t-il déclaré.
Lancé au mois de septembre 2023, le programme d'accès aux services d'eau et d'assainissement est entré en vigueur en mars 2024.
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