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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Science & env.

RDC : la gestion des ressources naturelles pour le développement durable

2018-07-25
25.07.2018 , Kinshasa
Echos des entreprises / Initiatives
2018-07-25
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Le club de Géosciences de l'Université de Kinshasa a organisé, ce 24 juillet, au sein de leur Alma mater, la quatrième édition du forum Géosciences autour du thème : « Les ressources naturelles de la RD Congo : quels impacts pour le développement durable du pays ».

Partant de la problématique de transfèrement des eaux congolaises vers le lac Tchad, l'exploration des matières premières ou du nouveau code minier controversé, c'est le comportement responsable des acteurs et décideurs dans la gestion des ressources naturelles qui va réellement engager le processus du développement durable, s'est-il dégagé.

Ressources minières : moteur de croissance économique

Les partenaires miniers de ce forum  qui est un cadre d'échanges entre corps académique, scientifique et acteurs miniers dont Kibali Gold Mines et Ivanhoe Mines ont respectivement fait un état des lieux de l'exploration aurifère en RDC et l'exploitation du cuivre à Kamoa comme moteur de croissance économique de la RDC.

Selon Madame Diamona de Kibali gold mines, la République démocratique du Congo renferme à ce jour 63 millions d'onces d'or pour lesquelles les projets phares de la firme se focalisent sur Kisindi, mine à ciel ouvert continue en souterraine, Agbarabo-Rhino-Kombokolo et Ngayu.

Kamoa, Kakule et Kipushi deux projets phares de classe mondiale, le deuxième en joint-venture avec la Gécamines pour l'exploration de zones de gisement de cuivre. Découvert récemment, l'exploration du cuivre à Kamoa, quatrième dans le monde avec la teneur la plus élevée est le plus grand gisement de cuivre jamais découvert.

Voile levé sur le nouveau code minier et ses avantages aux nationaux

Élaboré dans un contexte précaire en 2002, selon le professeur Ntambwe du CTCMP, Ministère des mines, la loi 0007/2002 du 11/07/2002 portant sur le code minier ne possédait pas un caractère participatif, souligne Georges Bokundo SARW/société civile. La révision de ce code a permis une tripartite gouvernement-acteurs miniers-société civile. Ce qui a débouché sur la part de 40% aux congolais dans la nouvelle loi.

Selon les explications fournies par David Mpata de l'agence de recrutement Sodeico, le nouveau code minier a pour objectif de faire bénéficier aux congolais de leurs ressources par le moyen d'externalisation des services. Ce n'est qu'en cas de manque d'expertise que la loi reconnaît à l'entreprise l'octroi des services à une sous-traitance étrangère.

D'où, tout l'intérêt de l'accompagnement d'entrepreneurs locaux dans la requalification des compétences, le renforcement des entreprises existantes dans un domaine précis et la réforme de l'enseignement comme mesures adaptées.

Problématique de transfert d'eau vers le lac Tchad

Cas pour l'heure du transfèrement des eaux congolaises vers le lac Tchad, qui a suscité un tollé dans le corps scientifique, le professeur Kasongo Numbi recadre. Conformément au projet discuté à Abuja (Nigeria) il est possible à partir de la station de Palambo à la rivière Ubangi de transférer une quantité d'eau, 100m3/s (moitié de la rivière N'Djili), vers le lac Tchad. Ce projet, poursuit-il, va se faire par un barrage qui va créer un lac d'une longueur de 200km et atteindre le barrage de Mobayi. Sa largeur de 7km, dont la moitié en territoire congolais sera submergée par le lac. La conséquence : fourniture du courant électrique à Zongo (Ubangi) et navigabilité 12 mois sur 12 sur la rivière Ubangi.

Cependant, la résolution de cette problématique réside en la réalisation d'une étude par les experts pour le projet qui bénéficie du soutien de la Banque africaine de développement, l'Union africaine, l'Unesco d'un apport de 50 milliards de dollars.

Aussi, des défis à relever quant à la quantification des ressources en eau et usages actuels dans le bassin du Congo notamment le suivi  hydrométéorologique, l'évaluation des lacunes d'informations et le changement d'occupation de terres, le professeur Tshimanga tirant la sonnette d'alarme, « les rivières se meurent suite à l'impact des exploitations minières ».


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