La Fondation UBA sensibilise les élèves sur l’éducation financière

Pour la fin de l’exercice 2018, la Fondation UBA n’a pas dérogé à la règle en posant des actes communautaires. Pour ce faire, elle est descendue sur terrain à la rencontre des élèves du groupe scolaire Aurore (Ngaliema et Limete) pour rendre compte de ses activités, l'inclusion financière en l'occurrence, par l'éducation financière. L'échange a tourné autour de la culture de l'épargne.

Ce vendredi 23 novembre 2018 est une journée qui marque le début d’une nouvelle ère au sein de la Fondation UBA. A travers le programme Each one Teach one (un pour tous, tous pour un) la Fondation UBA compte, chaque année à la même date, effectuer des descentes sur terrain à la rencontre de diverses couches de la population pour l'éduquer à l'épargne.

La première couche à en bénéficier sont les élèves des 6e secondaire, précisément ceux du groupe scolaire Aurore-Matanelo qui ont échangé avec l'équipe de la Fondation UBA sur des notions relatives à la culture de l’épargne.

L’inclusion financière ne peut commencer que par l’éducation financière

En des termes simples et clairs que l’équipe de la Fondation UBA a abordé la question sur l’épargne. « Nous épargnons pour un objectif précis, réaliser des projets », a dit le Directeur de la banque digitale, Blaise Mbuba aux élèves. « Ceci part d’un budget. Après les dépenses effectuées, le reliquat constitue l'épargne ». Cependant, on n’entame pas forcément l’épargne avec un montant important, au risque de se retrouver dans l’impossibilité d’y parvenir. Un petit montant selon les revenus de chacun, permet de rester fidèle à cet engagement. Une fois constituée, l’épargne doit emprunter le circuit financier. Ce qui va servir au financement des projets des tiers pour le développement de l’économie du pays, indique le directeur de la banque de détails Curtis Kanku. « Ce n’est qu’à cette condition que nous parviendrons à l’inclusion financière, autrement l’accès au financement pour tous ».  

Par ailleurs, les intervenants ont satisfait la curiosité des élèves notamment sur la sécurité des avoirs du client en cas de faillite d’une banque. Ce qui n’arrivera pas, le cas échéant, balayé d'un revers de la main. Ils ont plutôt rassuré les élèves sur les mécanismes mis en place par le régulateur qui est la Banque centrale.

Satisfait de l’échange, les élèves ont remercié l’équipe de la Fondation UBA pour ces notions sur l’éducation financière, notamment la culture d’épargne.

Par ailleurs, Blaise Mbuba soutient l’initiative par le choix porté sur les enfants qui sont le porte-voix. Car dit-il : « Les enfants constituent la base et c’est eux qui vont relayer l'information au niveau des parents. »

A la fin de la rencontre, les élèves ont reçu en cadeau, chacun un ouvrage.