Ouvrages
LE PROJET DE DEVELOPPEMENT DU SYSTEME DE SANTE/TROISIEME FONDS ADDITIONNELS
DOCUMENTS DE SAUVEGARDE
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique sectorielle pour le développement des soins de santé essentiels de sa population, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a préparé, avec l’appui de la Banque mondiale, un troisième fond additionnel au Projet de Développement du Système de Santé (PDSS) dont l’objectif principal est de permettre au projet d’atteindre l’ODP et les résultats escomptés, conformément aux cibles fixées dans le cadre des résultats et de financer les activités d’intervention d’urgence visant à endiguer l’épidémie a virus Ébola.
Du fait des impacts environnementaux et sociaux pouvant résulter dans la mise en œuvre de ses activités, le Projet PDSS a déjà déclenché deux (2) politiques de sauvegarde de la Banque mondiale, précisément, PO 4.01 « Évaluation Environnementale » et PO 4.10 « Populations Autochtones », les autres politiques opérationnelles de la Banque mondiale ne sont pas applicables au présent projet. Nous présentons succinctement les trois documents de sauvegardes préparées au regard de ces politiques dans le cadre de ce projet ainsi que le troisième fonds additionnel, notamment le cadre de gestion environnementale et sociale (CGES), le Cadre de Planification en faveur des Populations Autochtones (CPPA) et du Plan de Gestion des déchets Bio médicaux (PGDBM).
Les principales conclusions et recommandations des rapports initiaux sont maintenues
CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (CGES)
Certaines zones cibles du projet renferment une diversité d’écosystèmes qu’il convient de protéger. En effet, les provinces concernées par le projet sont suffisamment arrosées par un réseau hydrographique dense avec des cours d’eau aux usages multiples et des potentialités halieutiques abondantes et variées. La perturbation de ces zones humides, suite à la destruction du couvert végétal par l’action anthropique, est préjudiciable à la vocation de ces espaces.
Au plan social, la problématique de santé se pose avec acuité et constitue un facteur déterminant du développement. Certaines zones cibles de projet renferment aussi des campements de populations autochtones. Pour mieux optimiser la gestion des aspects environnementaux et sociaux du PDSS, il a été mené une consultation par un Expert Environnemental et Social. Cette consultation a formulé des recommandations détaillées concernant les arrangements institutionnels. Un plan de Suivi est élaboré et son exécution est sous la responsabilité de la DEP PDSS avec l’appui d’un Expert Environnemental et Social, en coordination avec l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE) et les provinces bénéficiaires des activités du projet.
CADRE DE PLANIFICATION EN FAVEUR DES POPULATIONS AUTOCHTONES (CPPA)
L’objectif préconisé par ce cadre de planification en faveur de population autochtones (CPPA) est que pendant la mise en œuvre du projet les populations autochtones participent au même titre que les Bantous à l’exécution et à la réalisation du projet. Leur droit et mode de vie doivent être pris en compte dans les processus de définition des paquets essentiels de soin de santé ainsi que dans les organes de gestion des formations sanitaires. Pour assurer sa participation un certain nombre des activités visant l’intégration des populations autochtones ont été proposées sous forme des recommandations à savoir :
PLAN DE GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX
Dans le cadre de la préparation du Projet PDSS, le Gouvernement a réalisé une étude des risques environnementaux liés à la mise en œuvre de ce projet, et proposer un plan de gestion des déchets biomédicaux.
La réponse du Ministère de la Santé et des autres structures disposant de services sanitaires va augmenter les risques environnementaux, dont la gestion pose déjà quelques problèmes aux structures sanitaires existantes, toutes catégories confondues. Elles font en effet actuellement des prestations de services dans des conditions d’hygiène très difficiles parfois dangereuses aussi bien pour le prestataire que pour le client. Par conséquent, il est très urgent de faire une étude environnementale des structures sanitaires afin de proposer des mesures concrètes pour que l’environnement hospitalier ne soit pas dangereux pour la population qui le fréquente ou qui y exerce son métier.
Dans la plupart des pays africains, la manipulation inappropriée des matériels infectés par le VIH/SIDA fait peser de graves menaces sur la santé de plusieurs catégories d’acteurs, en particulier le personnel travaillant dans les hôpitaux et les municipalités, les familles et les enfants de la rue qui s’adonnent au recyclage des ordures. Cette situation est aggravée par le développement des soins à domicile qui s’accompagne d’un rejet de déchets dangereux, en particulier les instruments utilisés lors de ces interventions. La manipulation de ces déchets constitue un facteur d’aggravation du risque environnemental et sanitaire.
Dans le cas spécifique de la République Démocratique du Congo, il apparaît clairement que la manipulation, la collecte, la disposition et la gestion des matériels infectés constituent non seulement un problème crucial de santé publique, mais une préoccupation environnementale qu’on doit chercher à prendre en charge de façon adéquate. Les formations sanitaires ciblées bénéficieront de l’appui du projet pour améliorer la gestion des déchets biomédicaux de leur structure.
Cliquez ici pour télécharger le PGBM - format PDF
Cliquez ici pour télécharger le CGES - format PDF
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