Tous
les salariés des entreprises transformées ne doivent nullement s'inquiéter.
Leurs contrats en cours de validité restent en vigueur. Jeannine Mabunda,
Ministre du Portefeuille de l'Etat, est montée au créneau le mardi
26 mai dernier, pour couper court aux informations, dénuées de tout
fondement, distillées dans l'opinion pour provoquer inutilement des remous
sociaux. La réforme n'est pas un bradage, encore moins un moyen pour assainir.
Elle vise plutôt la relance de l'économie et la croissance. Elle
permet aux entreprises publiques d'être compétitives, de contribuer
substantiellement au budget de l'Etat. Elle est aussi un moyen de redimensionner
les entreprises au point de favoriser la création d'emplois par la redynamisation
de certains services. Enfin, la mutation des entreprises publiques permettra à
la RD Congo d'attirer les investissements directs étrangers. Toutes ces
précisions ont été données par Jeannine Mabunda pour
qui, la réforme n'est pas une recette magique, mais qu'il faut y croire.
Un long processus qui devra s'étaler sur des mois, voire des années.
La grande majorité des congolais est d'avis aujourd'hui que les entreprises
du portefeuille, autrefois des poules aux ufs d'or, sont devenues des canards
boiteux ne pouvant répondre aux services pour lesquels elles ont été
créées. C'est justement pour apporter assez d'éclairage à
la réforme initiée à travers les quatre lois sur la réforme
adoptées par la représentation nationale que la Ministre du Portefeuille,
a lancé un appel pathétique à tous les salariés, dont
les entreprises sont en mutation, à chasser la peur qui gagne, au quotidien,
leurs esprits.
Donner un nouvel élan pour améliorer la production et la qualité
des services
Brossant le panorama de la réforme des entreprises publiques, Jeannine
Mabunda a, d'emblée, circonscrit l'objet de cette réforme. Il ne
s'agit pas de plaire aux partenaires extérieurs comme d'aucuns voudraient
bien le faire croire à une certaine opinion. Non, il s'agit de répondre
à certains impératifs, entre autres la relance de l'économie
pour atteindre la croissance, rendre compétitives les entreprises de l'Etat
et les amener à contribuer de manière substantielle au budget de
l'Etat, permettre la création d'emplois par la redynamisation de certains
services. La réforme, a-t-elle rappelé, permet aussi de redimensionner
les entreprises et d'attirer les investissements directs étrangers en appui
à ce que fait l'Etat congolais.
Les transformations des entreprises publiques ont jeté une confusion énorme
dans l'opinion, notamment quant au sens donné à certains concepts.
Dans son intervention, Jeannine Mabunda a tranché : la transformation des
entreprises publiques en sociétés commerciales est une obligation
légale. Elle s'entend en terme de processus qui couvre un ensemble d'opérations,
à la fois matérielles que comptables. Tandis que le désengagement
ou la privatisation, sont là une des méthodes que l'Etat utilise
pour relancer une entreprise publique. Par ailleurs, la Ministre du Portefeuille
a expliqué que dans cette opération de transformation des entreprises
publiques, l'Etat s'est appesanti d'abord sur les secteurs prioritaires, c'est-à-dire,
ceux qui contribuent à l'amélioration des conditions de vie des
citoyens, d'une part, et de l'autre, à l'essor économique de la
République Démocratique du Congo. C'est dans cette perspective que
le Copirep a réalisé des travaux dans les secteurs de transport,
énergie, dans les mines etc.
mediacongo.net/La Prosperité