Initiatives
Entre sexisme machiste et violences, la frontière est si subtile qu’elle est à peine perceptible. L’Organisation non Gouvernementale « Si Jeunesse Savait », SJS en sigle, réunit de jeunes femmes dynamiques qui s’investissent dans le bien-être de la femme, principale victime des violences, pour son épanouissement dans différents secteurs de la vie et pour la dénonciation des abus dont elle est victime dans son milieu social.
Les violences évoquées ci-dessus ne sont pas que sexuelles mais elles affectent plusieurs niveaux de la personnalité. La femme en est victime tant moralement, physiquement qu’économiquement, et le tout dans un lourd climat : le silence. La médiatisation épisodique de ces inhumanités ne permet pas de maintenir la mobilisation qui fait peser un silence de plomb sur les souffrances qu’elles endurent quotidiennement. De lors, entamer une prise de conscience de toute la société face aux violences à l’encontre des femmes revient à engager un combat de remise en question des stéréotypes sexistes de la vie quotidienne, à sensibiliser ses proches et à les mobiliser pour obtenir des pouvoirs publics le renforcement de la lutte contre les violences.
Le harcèlement, voire, par le truchement des TIC (cas des portables exposant les ébats sexuels et/ou l’intimité via Bluetooth) dont sont victimes les filles, en est une. Et donc l’intérêt. « Alors que d’autres organisations proposent aux victimes des services du genre tels que fournir un hébergement, un traitement médical, depuis sa création en 2004, SJS, intervient dans les domaines du Plaidoyer et de l’information. SJS interpelle et conscientise les jeunes sur les dangers les environnant et comment y faire face » a affirmé, Mme Françoise MUKUKU, coordonnatrice de l’association. « SJS s’adresse aux autorités tant nationales qu’internationales sur les mesures de sécurité à adopter en vue d’une protection effective des filles et des femmes » a-t-elle ajouté.
Alors qu’à Kinshasa et au Bas-Congo, on recense plus souvent des femmes battues et des mères célibataires abandonnées, les villes de l’est telles que Bukavu et Goma hébergent des victimes des violences et des traumatismes post-conflits. Ces femmes ont bénéficié le mois dernier de la campagne « Piga Simu » qui consistait à les initier aux TIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). Les jeunes des écoles Ujasiri ainsi que de Bya Ene ont, par ricochet, bénéficié de la campagne.
La vulgarisation de différentes violences par le biais du cinéma mobile a également attiré l’attention de beaucoup de jeunes sur des faits vécus ou pratiqués quasi quotidiennement et dont ils ignoraient parfois la gravité.
Contacts :
149, Mbidi
C/Bandalungwa Q/ Moulaert
Kinshasa/RDCongo
B.P. :4402KIN2
Tél : (+243)81 07 61 176, (+243)15 16 26 33
Mail : sjsrdc@gmail.com
www.mwasi.cd; www.flickr.com/photos/mwasi
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