Chroniques & Analyses
Que de ressources en Afrique ! Le continent possède environ 12 % des réserves mondiales de pétrole, 42 % des réserves d’or, entre 80 et 90 % des réserves de métaux du groupe du chrome et du platine, 60 % des terres arables et le 3ème bassin forestier mondial.
Deux grandes perceptions s’affrontent à ce sujet.
Celle du Verre à moitié vide met l’accent sur l’effet boomerang de ces ressources. L’Afrique devient dépendante des fluctuations des cours mondiaux, se construit comme un continent de rentiers. Mais l’Afrique ne se développe pas à long terme, maintient des conditions qui permettent à différents conflits de rester endémiques ou à certains régimes de se radicaliser.
Quand on regarde l’Afrique sous l’angle du Verre à moitié plein, les scénarios de développement apparissent plus positifs pour l’Afrique. Produire et exporter se développent dans les secteurs industriel ou agricole et apportent ainsi une valeur ajoutée réelle. Ces bases permettent de promouvoir une croissance soutenue, une création d’emplois en ligne avec les défis démographiques de l’Afrique et une transition vers la transformation économique inclusive.
Alors, quid des acteurs financiers dans cette chaîne de valeur ajoutée ?
Les banques et acteurs financiers sont présents pour faciliter la création d’un tissu vivant d’entreprises. Pour les aider à prendre des risques calculés. Pour entrer dans un cercle vertueux : plus de production à forte valeur ajoutée, plus d’emplois qualifiés, plus de consommation privée.
Aider les entreprises à investir, à prendre des risques, c’est aussi avoir les compétences pour le faire : aider les entreprises à faire des business plan sur leurs projets, choisir les outils financiers les plus appropriés à l’envergure du projet, s’adosser à un groupe financier fiable.
En Afrique centrale, les enjeux sur les ressources naturelles seront à deux niveaux, agricole et sous-sol.
Bien entendu, les produits de base agricoles demandent une transformation rapide et une livraison rapide sur leurs lieux de consommation finaux. Ils s’appuient sur de la transformation à petite échelle, peu technologique,
fortement consommatrice de main-d’œuvre et nécessitent des infrastructures diffuses et des logistiques hétérogènes.
Les produits de sous – sol font appel à des technologies plus complexes et nécessitent une utilisation intensive de grandes infrastructures, telles que les routes, les chemins de fer et les ports.
Faire appel à une banque, c’est réfléchir en amont à ce qu’elle peut nous apporter précisément. Dans le groupe Standard Bank, l’expertise appliquée à la gestion des ressources naturelles existe depuis longtemps… plus de 150 ans.
Source Standard Bank Research
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