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A travers le mouvement «Ekoki» (ndlr : Ca suffit ! ), Marie-Josée Ifoku interpelle l’opinion à se lever debout et à dénoncer les atrocités dans la partie Est de la RDC.
A l’issue d’une conférence sur la paix dans l’Est, la figure de proue de l’Asbl Ekoki, Marie-Josée Ifoku a tenu à faire passer un message fort à la population.
« Les frères et sœurs qui sont dans l’Est du pays sont Congolais comme nous, continuer à regarder les atrocités de l’Est sans se lever, ni dénoncer est une forme de complicité… L’inaction peut faire en sorte que demain on se réveille et on voit tout le Congo être pris par je ne sais qui », a déclaré à Ouraganfm.cd, Marie-Josée Ifoku.
Dans un élan patriotique et de solidarité, Marie-Josée Ifoku recommande au gouvernement Sama Lukonde, de faire de la situation préoccupante de l’Est, une véritable priorité.
Elle s’insurge contre la brutalité policière lors des marches contre les violences à l’Est. Comme que ce fut le cas le vendredi 23 avril dernier à Beni.
En effet, d’après l’initiatrice de ce mouvement, «Ekoki» vise à mobiliser les Congolais à prendre à bras-le-corps cette situation, pour mettre fin aux atrocités à répétition dans les contrées orientales de la RDC, en appui au chef de l’Etat et à l’ensemble des autorités du pays.
Des actions pour mettre fin aux atrocités
Depuis sa création le 15 mars 2021 sous l’égide de sa fondatrice Marie-José Ifoku, le mouvement « EKoki inatosha», a initié plusieurs actions de choc pour l’avènement de la paix dans la partie orientale de la RDC. Avec des clichés et témoignages en appui, ce groupe de pression conscientise la population à l’idéal d’une nation et à la prise de conscience sur les actes de violences qui secouent les compatriotes de l’Est au quotidien.
Marie-Josée Ifoku avec son équipe n’ont pas manqué de porter leurs chaussures de sport, vêtues de noir et foulards blancs sur la tête, pour marcher en plein cœur de la Tshangu pour dire non aux atrocités. Cette marche qui a débouché sur la place sainte Thérèse, a permis à la population de la commune de N’Djili de se renseigner sur cette situation préoccupante, mais surtout de rallier le mouvement. Il s’en est suivi une conférence sur la paix à l’Est.
Dans ce forum, le mouvement «Ekoki» a donné la parole aux victimes qui ont exposé des récits poignants. Renseignée, l’assistance a clamé pour des solutions urgentes afin de mettre fin à cette tragédie marquée par de scènes d’extermination des populations, des enlèvements et viols.
D’après les témoignages de victimes, ces atrocités ont une conséquence sur l’économie de la région du fait que les champs sont détruits et abandonnés, la pauvreté des femmes maraîchères et éleveuses devient croissante, la rareté des produits de première nécessité consécutive au climat d’insécurité devient grave.
De fil en aiguille, l’avenir de la jeunesse est mis en mal du fait que les écoles sont détruites. Cette situation entraine la déperdition scolaire, les jeunes filles s’adonnent à la prostitution pour survivre, le manque de prise en charge des victimes de violences sexuelles devient criant.
L’asbl «EKoki inatosha» réunit en son sein de nombreuses femmes militantes pour la défense des droits et la dignité des femmes et autres personnalités éprises de paix et autres sympathisants soucieux de l’avènement dans cette partie de la paix en RDC.
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