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Mobile World Congress 2017: que faut-il retenir ?

2017-03-03
03.03.2017 , Barcelone, Espagne
2017-03-03
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2017-actu/03-mars/01-05/mobile-world-congress-2017.jpg Barcelone, Espagne-

Le Congrès de la téléphonie mobile s’est achevé hier. À l’heure du bilan, un grand constat se dégage: la virtualité et les objets connectés ont la cote.

Vous vous réveillez maintenant ? Voici un résumé des plus grosses annonces du Mobile World Congress 2017 de Barcelone:

La réalité virtuelle

Samsung annonce le lancement d’une manette pour contrôler son casque Gear VR 

Les casques de réalité virtuelle s’imposent petit à petit, démontrant l’importance prise par ce marché. Les attractions basées sur la réalité virtuelle se multiplient chez les Coréens KT, SK ou Samsung. Des applications sont aussi présentées pour l’entreprise, comme cette salle de réunion virtuelle que peuvent rejoindre des participants installés dans différents pays. La réalité augmentée est, elle, omniprésente. Ici, des lunettes permettant de voir le système solaire apparaître sous nos yeux, là un mur d’escalade qui se transforme en plateau de jeu vidéo géant…

Les assistants virtuels se sont également multipliés. Sorte de petit robot dansant capable de répondre à toutes les demandes chez Sony ou interface avec un personnage en 3D chez Deutsche Telekom, l’assistant virtuel est partout. Son développement suit les progrès réalisés par l’intelligence artificielle.

Les batteries

Meizu a profité du MWC 2017 pour dévoiler le Super mCharge qui permet recharger un smartphone en seulement 20 minutes

Plusieurs fabricants de smartphones le promettent: les batteries tiendront plus longtemps. Chez Huawei, numéro trois du marché, le P10 dispose de 40% d’autonomie supplémentaire. Nokia joue sur cet argument, avec le retour de son mythique 3310. Il offre pas moins de… 22 heures de conversation sans recharge. Mais plus que la taille des batteries, la vitesse de leur chargement a été au centre des attentions.

Le fabricant chinois Meizu a profité du salon pour dévoiler une nouvelle solution de charge rapide : le Super mCharge. Celle-ci promet une recharge de 100 % en seulement 20 minutes. Alors évidemment, de nombreuses questions se posent. Le Super mCharge est-il sûr ? N’abime-t-il pas trop la batterie ?

À ces questions, Meizu s’est voulu rassurant en affirmant que sa solution était parfaitement optimisée. Notons toutefois que l’entreprise n’a pas révélé d’informations précises et chiffrées à ce sujet. Environ 20 minutes aussi pour s’assurer une journée d’usage pour Huawei et 50% de charge en 36 minutes de la part de BlackBerry…

Les gadgets

Le CarrE est une sorte de mélange de drone roulant et de Segway

Il était impossible de ne pas les voir cette année au salon de Barcelone: drones et robots ont assuré le spectacle. La tendance des objets connectés est également à noter. Vous voulez être sûrs de vous être bien lavé les dents? La brosse à dents connectée enregistre le moindre de vos gestes et envoie ensuite les données sur votre smartphone. Vous cherchez votre chemin? Vos pieds vous guideront, en glissant dans vos chaussures les semelles intelligentes développées par une jeune pousse indienne. Connectées au GPS du smartphone, elles font vibrer le pied droit s’il faut tourner à droite, et ainsi de suite jusqu’à destination. En un mot, les geeks n’ont pas fini de s’amuser.

Autre projet, le CarrE est une sorte de mélange de drone roulant et de Segway qui aurait perdu son guidon. Il est capable de transporter une personne ou de la suivre automatiquement avec un chargement, comme une remorque virtuelle. Ce drôle d’engin d’une dizaine de kilos occupe le gabarit d’une roue de secours et il prend place naturellement dans l’emplacement dédié sous le coffre d’une voiture.

Bien plus virtuel et sans démonstration physique, le troisième projet invente une solution urbaine pour des livraisons facilitées avec un drone. Autolivery, c’est son nom, pourrait ainsi livrer en camionnette autonome jusqu’au pied d’un immeuble de centre ville, puis en drone la plaquette de beurre qui manque à votre recette ou un médicament urgent.

Smartphones : les principales annonces

TCL et de Blackberry


Après plusieurs mois d'annonces, et de fuites diverses, les équipes de TCL et de Blackberry ont enfin présenté le nouvel appareil d'une gamme dont nombre d'aficionados attendent le retour depuis bien longtemps. Le fameux « Mercury », comme on l'entend nommer depuis longtemps, est devenu le « Key One », en référence à son clavier physique, et, on l'espère pour eux, le premier d'une nouvelle série.

Le smartphone est fidèle au design si particulier de la marque, avec un clavier fin mais assez élégant, des formes plutôt carrées, un écran pas trop grand et un dos présentant un aspect cuir. Le mélange de l'aluminium brossé et du noir donne à l'ensemble un effet luxueux, et c'est bien dans le créneau du haut de gamme que joue le constructeur, avec un tarif de $549 que nombre de commentateurs ont déjà qualifié d'« élevé ».

L'appareil tient néanmoins son rang sur le plan technique. Il est équipé d'Android 7.1 (Nougat), d'un écran, pas si petit, de 4,5", d’un capteur palmaire sur la barre d'espace, et le tout tourne avec un Snapdragon 625, 32Go de dur et 3Go de vif. Avec une batterie de 3 505 mAh et la fonction Quickcharge 3.0, qui répondent aux standards de durée et de vitesse des appareils haut de gamme concurrents.

Quelques observateurs restent toutefois sceptiques quant à la capacité de la marque chinoise TCL, qui possède aujourd'hui la licence, de faire vraiment renaître la célèbre marque. 

Huawei

Le P10 de Huawei dispose d'un mode "Leica Portraiture", qui veut imiter le "style Leica" 

Gros show chez Huawei, où l’on a annoncé comme convenu le P10, le nouveau « flagship » de la marque. C’est le successeur du P9, et il en reprend nombre de ses caractéristiques, tant pour le design, pas trop audacieux, que pour les fonctionnalités de base. 

Concernant la photo a été repris le système de double optique faciale permettant de travailler les profondeurs et le flou. Appelé « focus stacking », ce système est très performant et offre un type de photos qualifié de professionnel. C’est donc sur la photo que le P10 insiste, et une bonne partie de la démonstration du P-DG, Richard Yu, lors de cette conférence est allée dans ce sens. Comme pour le Mate 9, l’optique est issue d’un partenariat avec Leica – optique de la série Summarit pour le P10 et du summilux-H pour le P10+, deux gammes qui disposent d’une assez bonne réputation. Une cellule délivre une image de 20 Mp et l’autre de 12 Mp. Au-delà de cet ancrage à la notoriété prestigieuse, Huawei a ouvert le paramétrage de l’appareil photo avec un mode « professionnel », qui permet d’agir sur la sensibilité, l’exposition, la vitesse, la balance des blancs… Un mode Macro est aussi accessible. 

Mais surtout, pour mieux correspondre aux usages de notre époque en matière de photo, l’appareil dispose de plusieurs modes « selfie/portrait », dont un « Leica Style portraiture » qui donnera en une prise et sans réglage, a priori, un « style Leica » pour vos portraits. Il s’agit d’un « preset », et toute sa subtilité reste encore à prouver, mais l’idée est séduisante. Enfin, il existe un mode de scan 3D du visage, qui doit faciliter l’analyse de la lumière. La caméra frontale dédiée plus spécifiquement aux selfies est assez lumineuse, et Richard Yu s’est empressé de comparer ses résultats avec ceux de l’iPhone.

Le modèle P10 de Huawei

Un système de quadruple antenne permet une connectivité accrue, tant sur le wifi que sur les réseaux mobiles. Le tout tourne sur un processeur Kirin 960, le même qui équipe le Mate 9, mais dans une version améliorée. Le processeur développé par HiSilicon, la société que Huawei a développée pour fabriquer ses propres processeurs, est annoncé avec un taux de puissance supérieur de 18 % à celui de son grand frère, et de 180 % pour la partie GPU (graphique). 

Le tout s’accompagne d’une série de coques, qui ont réveillé la salle, après plus d’une heure de détails techniques. Tout comme l’annonce du prix, entre 649 € et 749 €, qui a généré une gêne perceptible et quelques réflexions de la part de l’audience : « too expensive » (« trop cher »), pouvait-on entendre ici et là dans la salle.

A la fin de sa présentation, Richard Yu a aussi annoncé la mise à niveau du modèle Watch, avec des caractéristiques haut de gamme : nano sim, GPS intégré, NFC, WIFI / LTE / IP68. La montre existe en trois modèles et est assez séduisante, d’après les photos, avec une version au design réalisé par les bureaux de Porsche design.

Pour les fonctionnalités, c’est David Singleton, le vice-président d’Android Engineering, qui est venu présenter quelques nouvelles avancées d’Android Wear présentes dans les Huawei Watch.

Samsung

Pour Samsung: « La 5G est la nouvelle révolution, et tout commence par le réseau »

Samsung introduit sa conférence de presse sur les normes de sécurité, avec un bout de film publicitaire faisant la promotion des appareils Samsung, multiples batteries de tests à l’appui. Suit une longue introduction en forme de mea culpa de la part de David Lowes, responsable marketing de Samsung Europe. Le traumatisme du Galaxy Note 4, avec ses batteries qui prenaient feu, va longtemps continuer à torturer la société coréenne.

Pour couronner le tout, un militant Greenpeace s’est invité dès les premières minutes avec une banderole peu lisible, évacué avec une relative élégance par David Lowes. L’ONG demande en effet des comptes à Samsung sur ce que l’entreprise compte faire des 4,3 millions de téléphones retirés de la vente, que Greenpeace souhaite voir recyclés. 

La présentation de Samsung s’est déroulée en trois axes : la 5G, les tablettes et la réalité virtuelle (VR). 
« La 5G est la nouvelle révolution, et tout commence par le réseau », nous dit Tim Baxter, le patron américain de la marque, en arrivant sur scène, pour annoncer l’accélération de l’implication de Samsung dans la 5G. C’est donc avec toute une panoplie nouvelle d’appareils et de services que Samsung introduit sa présentation. Un routeur, une station 5G et une offre de service associée. Tout cela n’est pas encore très détaillé, mais des tests ont déjà commencé au Japon, en Corée du Sud et aux Etats-Unis.

Roger Gurnani, l’un des dirigeants de l’opérateur américain Verizon, est venu parler du potentiel, tant sur la possibilité d’utiliser la VR en temps réel sur des événements en direct, que sur le potentiel éducatif et de divertissement en général. 2017 est une année supplémentaire pour faire des tests, mais en 2018 la commercialisation devrait commencer, avec pour objectif la création du plus grand réseau 5G au monde. C’est une stratégie dont on comprend toute la portée commerciale pour Samsung, dont la dépendance à l’offre matérielle est très grande et qui pourrait ainsi se lancer dans une offre de service dématérialisée.

Après ce départ très inspiré, ce sont deux tablettes que Samsung met en avant, la Galaxy Tab S3 et la Galaxy Book. La première succède aux autres modèles de la gamme, tourne sous Android avec un Snapdragon 820 de très bonne facture, et dispose d’un écran de 9,7 pouces. La Galaxy Book, qui est une nouveauté, se destinera plutôt au marché professionnel, avec des écrans plus grands (deux versions en 10,6 et 12 pouces), sous Windows 10. 

Quelques spécificités intéressantes associées à ces nouveaux modèles : un stylet numérique de dessin, le S Pen, qui bénéficie des auspices de Staedler et Wacom, compatible en natif avec Photoshop – autant dire qu’il doit être performant. Et en accessoire, un clavier « pogo » clippable, qui permet un usage plus transversal sur les applications bureautiques. Enfin, ces tablettes bénéficient d’un système de son « quad » avec quatre haut-parleurs, conçus par AKG, dont nous sommes curieux de voir le résultat.

Pour clore sa présentation, Samsung annonce le lancement d’un contrôleur pour son casque Gear VR. Même si Samsung est très en avance sur le secteur de la réalité virtuelle avec son casque, le seul que l’on puisse piloter grâce à son trackpad intégré, quiconque a déjà utilisé ce système en a déjà expérimenté les limites. L’annonce d’une « remote » déportée, utilisable comme une manette, est une excellente nouvelle, qui asseoit l’hégémonie de la marque sur les systèmes VR grand public. 

Sony

Le Sony Xperia XZ

Il y a toujours cette ambiance particulière sur les stands de Sony dans les grands événements internationaux. Sans clinquant, sobre, avec une touche de classe marquée que les designers d’intérieur qui gèrent la marque réussissent toujours à instiller dans les aménagements. Il fallait bien cela pour accueillir le Xperia XZ, nouveau venu inattendu, sans doute la vraie seule surprise de cette édition 2017 du MWC à Barcelone.

Les démonstrations sont impressionnantes, pour un appareil très haut de gamme qui par nombre d’aspects dispose des caractéristiques les plus flatteuses, quand on le compare à ses concurrents directs. C’est particulièrement vrai pour la photo et la vidéo, l’appareil faisant la démonstration de l’avance de Sony sur ces technologies. Il est équipé du tout nouveau capteur Exmor RS qui a la particularité d’embarquer sa propre mémoire vive.
Il est très lumineux, et permet de faire des prises de vue à 19 Mpx, et surtout d’offrir un mode vidéo inédit, en 4K, doublé d’un mode Full HD ouvert au super slow motion, en 960 images par secondes, 4 fois plus que le plus performant des smartphones actuel dans le domaine. 

Pour le reste, le XZ tourne sur un processeur Snapdragon 835, et c’est bien un des seul sur le salon car le premier “batch” de ce processeur a été réservé au Samsung Galaxy S8 qui n’a pas montré son flagship ici. Une batterie puissante de 3230 mAh, 64 Go de stockage et Android Nougat. Il a une déclinaison plus modeste, le XZS qui n’aura pas d’écran 4K mais un “simple” écran Full HD de 5,2” et un Snapdragon 820. Prix et dates de sorties n’ont pas été communiqués.

En parrallèle, Sony a annoncé la mise à jour de deux de ses appareils plus modestes, le XPeria XA et son grand frère le XPeria Ultra. 

LG

Le LG G6, sans doute un des smartphones le plus réussi du MWC 2017 

« A bigger display and not a bigger phone », voilà l’enseignement principal à tirer de l’expérience spécifique que propose le nouveau chef de file de LG, le G6. « Un plus grand écran, pas un plus grand téléphone », un challenge auquel tous les constructeurs sont aujourd’hui confrontés, tant en matière de design qu’en matière de gain d’usage. Dans le genre, même s’il est graphiquement moins réussi que le MiMix de Xiaomi, qui avait fait sensation avec son « borderless » parfait, le G6 s’en tire magistralement ; il est sans doute l’appareil qui offre aujourd’hui l’utilisation en façade de l’écran la plus performante, proportionnellement à la taille totale de l’appareil, tout en gardant des principes d'usage et de prise en main confortables.

Il dispose d’un écran IPS de 5,7 pouces, avec une grande définition de 2 880 par 1 440 px. Faute de Snapdragon 835, dont toute la production a été réservée par Samsung, il est équipé du 821, un des processeurs les plus performants de Qualcomm, avec 4 Go de RAM, 32/64 Go de stockage (extensible SD). Pour la batterie, il dispose d’un module de 3 300 mAh, qui permet une autonomie sérieuse, et le tout est géré par Android dans sa version 7.0 (Nougat), sur lequel LG a appliqué sa surcouche logicielle maison UX6. Il est à noter que l’appareil est classé ip68, c’est-à-dire qu’il est quasi amphibie, avec 30 minutes annoncées en immersion complète, au cas où vous auriez l’intention de l’utiliser dans votre piscine.

Quelques très bonnes idées logicielles, particulièrement pour la photo viennent optimiser le G6. Tout d’abord, il y a un double optique, mais contrairement à la majorité de ses concurrents, il ne s’agit pas de dissocier les couleurs du noir et blanc mais vraiment de deux objectifs distincts avec des focales distinctes, comme sur un appareil photo, vous pouvez utiliser l’un ou l’autre. Le premier est à 125° (grand angle donc) et ouvre à f/2.4. Le second est plus standard mais beaucoup plus lumineux à f/1.8. Une autre fonctionnalité intéressante, celle du “gesture shot”, pour les selfies : un geste de la main active le déclencheur automatiquement après 3 seconde de délais, cela évite d’avoir à déclencher en touchant l’écran. Une autre bonne idée, la possibilité de prévisualiser la photo qui vient d’être prise directement à l’écran. Elle vient se placer sous l’écran, le coupant en deux (voir l'image ci-dessous).

Lenovo Motorola

Le modèle G5 de Lenovo

Lenovo aussi était présent à Barcelone pour le MWC. Cette société chinoise n’est pas une nouvelle venue, malgré sa relative discrétion. Elle a racheté la division des ordinateurs personnels d’IBM au milieu des années 2000 et a accru sa réputation en rachetant Motorola à Google début 2014. Sur le front de la téléphonie depuis plusieurs années, Lenovo promeut donc la gamme des « Moto » dont le nouvel appareil, le G5, était présent au MWC. Cette série iconique chez Motorola s’éloigne du concept modulaire qui était à l’honneur dans la série « z », et offre deux appareil simples mais efficaces, tant par leur fonctionnalité que par leur prix.

Le G5 a un écran de 5 pouces full HD, un processeur Snapdragon 430 aux performances relatives, 16 Go de stockage et une batterie amovible (c’est de plus en plus rare) en 2 800 mAh. Le modèle Plus est lui aussi en full HD sur un écran de 5,2 pouces avec un processeur Snapdragon 625. Ici aussi, une batterie amovible, un peu meilleure, de 3 000 mAh. Double carte sim pour les deux. Mais surtout, un tout petit prix : 199 € pour le G5 et 279 € pour le G5+. Une stratégie tarifaire d’entrée de gamme pour des appareils assez bien finis, se situant plutôt en milieu de gamme. Un marché finalement peu traité par les grosses pointures du salon, qui sont venus démontrer leur savoir faire avec des appareils “high end”. On gage que cela sera une stratégie payante.

Nokia /HMD

La nouvelle édition du modèle 3310 de Nokia

Le stand énorme de Nokia, difficile à rater au bout du hall 3 du MWC présentait toute la palette des acquisitions de la société HMD. Cette société finlandaise a finalisé il y a quelques mois seulement l'acquisition de droits de la société historique (Nokia donc) dans un montage financier complexe. Tout y est, depuis les objets connectés jusqu’aux smartphones en passant par les solutions logicielles et le très réussi (et très cher) système de capture vidéo en 360 Ozo.

Une des annonce de la conférence qui a eu lieu dimanche dans l’après midi concerne la mort de la marque Withing en tant que telle. Rachetée l’an dernier par HMD, la société française bien connue pour ses montres et objets connectés (balances, caméras de surveillance…) est donc complètement renommée “Nokia”, ainsi que tous ses produits.

Du côté du petit stand des smartphones, qui est pris d’assaut, une bonne moitié est dédiée au “reboot” de l’iconique modèle 3310 de la marque, un appareil sans prétention, à moins de $60 qui reprend le style du modèle original, dans un design un peu amélioré. C’est un joli coup marketing, que les nostalgiques, apprécieront ou n’apprécieront pas, mais dont les couleurs apportent une touche de gaieté dans un univers ou la couleur est souvent absente.

En addition de ce modèle qui fait trop jaser, Nokia réussit l’exploit de lancer 3 smartphones sur le segment des moyen de gamme à moins de $260, les Nokia 3, 5 et 6, le numéro 4 ayant disparu, peut-être par superstition. Le plus élevé en gamme est le Nokia 6 dont on connaît déjà les mensurations : un grand écran Full HD IPS de 5,5 pouce, un petit snapdragon 430, 32 ou 64 Go de stockage et 4 Go de RAM, le tout sur un Android Nougat de dernière génération, sans surcouche logicielle maison. Une batterie de 3000 mAh fera tourner tout ça, plutôt bien dimensionné donc, et un appareil photo frontal de 16 Mpx. La prise en main initiale est plutôt agréable pour cet appareil aux bordures plates et les matériaux rassurants.

HMD, la société finlandaisequi a racheté les droits de la maque Nokia, a présenté trois modèles sous Android (© Les Numeriques)

Archos, Wiko et Echo

Tir groupé pour les français qui se retrouvent tous à quelques stands de distance dans le même Hall au MWC 2017. Archos, Wiko et Echo sont venus présenter leurs nouveautés, avec un stand Wiko particulièrement impressionnant en taille et bien placé, stratégie qui à l’air de fonctionner au vu de l’affluence qu’on peut y voir régulièrement.

Archos n’a pas fait de conférence mais a envoyé son communiqué juste avant le salon, de quoi susciter la curiosité. Ce leader français de la tablette tactile, qui a eu de très bonnes idées avant tout le monde (dont le lecteur mp3) sans vraiment capitaliser sur ce savoir faire, propose donc deux smartphones, appelés “Graphite” sur son stand, en même temps que quelques objets connectés et véhicules électriques.

Destinés au segment de l’entrée de gamme, ces deux appareils placés à 159€ pour le modèle “Plus” (ARCHOS 55) et à 129€ pour le modèle normal (ARCHOS 50) sont équipés d’un matériel raisonnable pour cette gamme de prix. Pour le grand modèle, un écran de 5,5” en 720, un processeur Mediatek MT6737 quadCore à 1,5GHz, 2 Go de RAM, 16 de stockage. Il accueille une double SIM et dispose d’une connectivité 4G / LTE. Une batterie de 3000 mAh garantie une autonomie raisonnable et un lecteur palmaire dorsal est aussi présent. En apparence il a tout.

La première prise en main du modèle donne l’impression d’une bonne finition, et d’un design réussi. Composition métal rassurante et des formes arrondies sur un boitier plutôt fin, on a une impression d’iphone Plus, ce qui n’est pas vraiment un défaut. On attend une version plus aboutie, particulièrement sur les spécificités de la prise de vue, peu convaincante sur le stand. Mais pour cette gamme de prix, on est clairement au dessus de ce à quoi on peut s’attendre. 

 

Peugeot, l’invité surprise du MWC avec son concept car

Peugeot crée le buzz avec un concept-car surprise au WMC 2017, l’Instinct. Autonome, connecté au Samsung Artik Cloud

Comme le CES, le Mobile World Congress attire de plus en plus de constructeurs automobiles et à l’inverse, l’automobile s’invite sur de nombreux stands tech. C’est l’occasion de montrer les dernières avancées en matière de connectivité et de conduite autonome, exactement le schéma suivi par Peugeot pour son tout premier concept autonome, l’Instinct. Avec sa couleur bleu électrique flashy et ses lignes très agressives, il réussit son petit effet et le stand pourtant modeste de la marque est saturé en permanence.

Mais au delà de l’esthétique, c’est surtout un concentré de solutions intéressantes pour interpréter les différentes phases de conduite autonome qui se préparent. Connecté avec le conducteur via une application spécifique développée avec Sentiance et Icodrive (sur smartphone et montre connectée), la voiture peut adapter son comportement en fonction des humeurs, agenda ou habitudes.

Deux modes de conduite sont proposées pour les phases où le conducteur prendra le volant, soit par obligation car il arrive dans une zone trop compliquée pour que le système puisse se débrouiller seul, soit par… plaisir, une notion que Peugeot tient à garder présente.

Trois écrans se partagent l’interface à bord, tous fournis par Samsung, partenaire du projet. L’instrumentation est minimale, dans un combiné holographique au-dessus du petit volant rectangulaire, évolution de l’i-Cockpit présent sur le SUV 3008. Un écran géant prend place devant le passager avant et un troisième écran, tactile celui-ci, est placé sur la console centrale, à portée de main du conducteur. Combiné à une commande physique, sorte de joystick, il constitue ce que Peugeot nomme i-Device.

La voiture est connectée au cloud Samsung Artik qui permet de commander nombre d’objets connectés, notamment dans le domaine de la domotique. Ainsi, la voiture pourrait interagir automatiquement avec, par exemple, la fermeture de la maison lorsqu’elle la quitte, le chauffage quand elle prend le chemin du retour ou encore l’ambiance lumineuse qui attendra son conducteur/passager (selon le cas), dans un mode relaxant s’il est stressé ou dynamique s’il se prépare à une séance de sport.

Utopique ? Pas pour Gilles Vidal, patron du design de la marque, qui se prépare d’ores et déjà un aménagement de sa voiture de fonction pour tester grandeur nature toutes ces fonctionnalités. On peut comprendre son impatience : une véhicule comme cet Instinct n’est pas prévu avant une dizaine d’années.

 


Le Monde / Metro / MCN, via mediacongo.net
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