Société
La République démocratique du Congo traverse une crise économique sans précèdent. Plusieurs facteurs sont liés à cette situation. Allusion est faite dans le cas d’espèce, à la dévaluation de la monnaie locale face à la devise étrangère qui ne permet plus au citoyen moyen de se prendre en charge. Pour contourner cette crise, nombreux sont ces Congolais et Congolaises qui se lancent dans des activités commerciales de tout genre. Par manque d’espace au marché, la plupart préfèrent exposer leurs marchandises sur les trottoirs.
Aujourd’hui, il suffit de parcourir une distance d’un mètre ou de regarder à côté ou en face pour se rendre compte de l’affluence des vendeurs et acheteurs qui envahissent ces trottoirs. Le Boulevard Lumumba, dans l'Est de la capitale Kinshasa, ne fait pas exception. Il se dégage un constat selon lequel le long de cette artère principale l’espace réservé aux piétons est presque occupé par les étals sur lesquels les marchands exposent leurs produits. On y retrouve quasiment tous les produits de première nécessité.
Se confiant à L’Observateur, nombreux sont ces vendeurs qui se félicitent d’avoir choisi ces espaces pour mener leurs activités. Selon eux, les affaires marchent bien contrairement à ceux qui se trouvent dans le vrai marché "j’ai abandonné mon étalage qui se trouvait dans le marché de Pascal pour me réfugier ici, car les consommateurs préfèrent acheter dans un marché à ciel ouvert comme celui-ci", a déclaré une vendeuse dont la spécialité est la vente des produits exportés de l’Angola (Lufu).
Bien que ces marchés fonctionnent d’une manière illégale, les occupants s’acquittent quand même de l’obligation fiscale en payant chaque jour des taxes auprès de recouvreurs qui se recrutent parmi les agents de la police nationale congolaise. Ils y passent devant chaque étal pour exiger une somme d’argent au titre d’occupation de l’espace.
Mais ce qui est décevant, c’est le fait de voir ces vendeurs obstruer le passage et courir le risque en cas d’accident de la circulation. Pire encore, certains vendeurs se permettent de vendre à même le sol à la merci des mouches avec le risque d’entrainer les maladies des mains sales. Et que dire des moustiques qui sont devenus fréquents dans ce milieu à cause de la présence des eaux usées des caniveaux surtout lorsqu’il pleut.
Le même constat est fait sur les avenues de certains quartiers qui sont devenues trop étroites à cause de la présence des étalages érigés pêle-mêle.
Aussi curieux que cela puisse paraître, la plupart de ces marchés de fortune se trouvent à quelques mètres des marchés légalement connus. On note par exemple, le marché Kulumba au quartier 2 à Masina qui se vide de ces occupants qui préfèrent venir vendre le long du boulevard pour une bonne visibilité et échapper ainsi au fisc. Ces vendeurs et vendeuses sont visibles aux arrêts de bus où se concentrent à tout moment les gens.
Face à cette cacophonie, l’autorité urbaine est obligée d’user de tout son pouvoir pour décourager ces vendeurs qui utilisent abusivement les espaces publics et obstruent le passage de certaines artères et avenues pour leurs propres intérêts en dépit de la crise économique dans laquelle est plongé le pays.
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