Votre message envoyé à plus de 20 milliards de kilomètres grâce à la Nasa

À l'occasion du 40e anniversaire de la sonde Voyager, la Nasa va sélectionner un message qui sera envoyé bien au-delà des limites du système solaire.

Le concours organisé par la Nasa met l'eau à la bouche à tous les mordus de la conquête spatiale. Il faut dire que la perspective de voir son message cheminer à travers l'espace pour atteindre la sonde Voyager, qui se déplace actuellement à la vitesse de 17 kilomètres par seconde, à plus de 20 milliards de kilomètres de la Terre, a de quoi provoquer un grand frisson. Alors que le 40e anniversaire du lancement de la sonde va bientôt être célébré, la Nasa a décidé de mettre à contribution les internautes du monde entier en leur offrant la possibilité de passer à la postérité.

Le principe est simple. Il suffit de publier sur Twitter, Facebook, Google+ ou Tumblr un message de 60 caractères maximum avec le hashtag suivant : #MessageToVoyager, avant le 15 août. Les équipes de la Nasa feront une première sélection parmi les messages reçus, avant que le public choisisse le gagnant grâce à un sondage sur la page du concours. La prose victorieuse sera ensuite envoyée vers la sonde le 5 septembre, date anniversaire du lancement en 1977. L'engin de 825 kilos transporte déjà une capsule contenant notamment une lettre du président américain de l'époque, Jimmy Carter, le mot « bonjour » en 55 langues différentes et différents dessins symbolisant l'espèce humaine.

Premier objet humain à sortir du système solaire

Comme le précise la Nasa, la sonde Voyager 1 (un autre appareil nommé Voyager 2 a également été lancé la même année) couronne la mission spatiale la plus longue jamais entreprise. C'est également l'objet fabriqué par l'homme ayant atteint la distance la plus éloignée par rapport à la Terre, ainsi que le premier engin humain à avoir quitté le système solaire, pénétrant ainsi dans l'espace interstellaire.

Si Voyager fait preuve d'une longévité impressionnante, certains de ses instruments ont d'ores et déjà été désactivés. Les astronomes espèrent continuer à recevoir des données jusqu'à 2020, le générateur thermoélectrique alimentant la sonde en électricité ayant toutes les chances de s'épuiser à l'horizon 2025-2030.