Kikwit : les femmes se réjouissent de la réouverture des lieux de cultes

Depuis la réouverture, le 15 août dernier, des frontières, des églises et lieux de cultes suite à la levée de ‘’l’Etat d’urgence sanitaire’’ par le président de la République, la chaleur des activités ecclésiales refait surface à Kikwit, ville économico-politique de la province du Kwilu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo.

Des ‘’permanences’’, des veillées de prière et des horaires émergent de nouveaux. Des dispositifs des lavages des mains et des savons liquides sont visibles devant les portes d’entrée de chaque église.

«Je suis heureuse de retrouver mon lieu de culte. Même si je priais seule ou en famille à domicile des séances de prière semblaient être incomplètes. Maintenant j’ai un souffle nouveau», se réjouit Hélène Mboka de la ‘’35ème Communauté union des Eglises baptistes du Congo’’, une des Eglises membres de l’ECC (Eglise du Christ au Congo).

Selon elle, le gouvernement congolais doit gratuitement désinfecter les lieux de cultes afin de mieux lutter contre coronavirus.

«Cinq mois de repos sans aller à l’Eglise, c’est trop. Jésus Christ risque même de s’énerver», déclare Clarisse Mumpete de la cathédrale Saint François Xavier.

«Depuis le président de la République a autorisé la réouverture des lieux de cultes, je vais souvent àla messe matinale», poursuit-elle.

De son côté, Brigitte Milanda, une des sœurs religieuses rencontrée à l’esplanade de la cathédrale Saint François Xavier après la messe d’ordination de quatre nouveaux prêtres, estime que la réouverture des lieux de cultes redonne la confiance en une prière d’ensemble.

«C’est le moment aussi de renaître avec Christ», ajoute-t-elle.

Des séances de prières ou de cultes posent toujours le problème de distanciation sociale surtout lorsque plusieurs dizaines de fidèles s’entassent dans une église.