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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
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Un deuxième duel Trump-Clinton tendu

2016-10-10
10.10.2016 , Misouri
2016-10-10
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2016_actu/octobre/3_au_9/donald_clinton_debat_16_003.jpg Misouri-

Donald Trump critique Hillary Clinton, lors du second débat de l'élection présidentielle américaine

C'est un Donald Trump rattrapé par des propos misogynes, largué par plusieurs républicains, qui a affronté sa rivale démocrate Hillary Clinton pour un deuxième round oratoire. Loin de jeter la serviette, le candidat républicain en a profité pour contre-attaquer durement, évoquant notamment les frasques sexuelles de Bill Clinton et menaçant sa rivale de prison s'il était aux commandes.

Donald Trump et Hillary Clinton ont rapidement laissé tombé les gants lors de leur deuxième débat, qui s'est déroulé dimanche soir, à l'Université Washington de St. Louis, au Missouri.

Si le face à face s'est terminé par une poignée de mains, les deux candidats se sont contentés de se saluer dès leur entrée sur scène, au cours d'une soirée où leur inimitié était évidente et les insultes fréquentes.

Rapidement, Donald Trump a dû s'expliquer sur les déclarations crues et sexistes qu'il a faites en 2005 et dont l'enregistrement a été rendu public vendredi dernier par le Washington Post. « Vous vous vantez d'avoir agressé des femmes. Comprenez-vous cela ? », lui a d'emblée demandé le modérateur Anderson Cooper, chef d'antenne de CNN.

Minimisant ses propos, le candidat les a qualifiés à trois reprises de « conversation de vestiaire ». « Je n'en suis pas fier, je me suis excusé auprès de ma famille et des Américains », a-t-il lancé, avant de souligner, six fois plutôt qu'une, la menace posée par le groupe armé État islamique (EI).

Bill Clinton amené malgré lui dans le débat

Les actions de l'ancien président Bill Clinton sont « bien pires » que mes mots, a-t-il ajouté en substance, affirmant qu'aucun autre politicien dans l'histoire du pays n'avait autant « abusé des femmes » et qu'Hillary Clinton les avait pour sa part attaquées « vicieusement ».

La vidéo mise en ligne vendredi ne fait pas figure d'exception, a répliqué son adversaire. « C'est ce que Donald Trump est », a-t-elle dit, rappelant qu'il avait notamment attaqué les immigrants, les Latino-Américains, les musulmans et les prisonniers de guerre et le président Barack Obama, dont il a contesté le lieu de naissance pendant des années.

Vous savez, avec les candidats républicains précédents à la présidence, j'étais en désaccord sur la politique, les politiques et les principes mais je n'ai jamais douté de leur aptitude à servir [notre pays].

Hillary Clinton

Chaque candidat a affirmé que son adversaire n'avait pas ce qu'il fallait pour diriger les États-Unis, Hillary Clinton mettant pour sa part en cause les qualifications de Donald Trump. Critiquant à plusieurs reprises son « mauvais jugement », ce dernier l'a quant à lui traitée de « menteuse » et même de « diable ».

Ce face à face, d'une durée de 1h30' faisait appel à une formule distincte du précédent, alors que plusieurs questions étaient posées des électeurs indécis, sélectionnés par l'institut de sondage Gallup.

Si les candidats ont tous deux souvent dépassé le temps de parole qui leur était alloué, l'ancienne vedette de téléréalité a interrompu son adversaire à plusieurs reprises et a critiqué les modérateurs.

Trump nommerait un « procureur spécial » pour juger sa rivale

Hillary Clinton
La portion du débat consacré à l'utilisation d'un serveur de messagerie privé non autorisé par Hillary Clinton lorsqu'elle dirigeait la diplomatie américaine a été l'un des moments marquants de ce débat. Évoquant quelque 30 000 courriels effacés, le magnat de l'immobilier a menacé d'utiliser le bras de la justice contre elle.

Si je gagne, je vais ordonner à mon procureur général de nommer un procureur spécial pour examiner votre situation parce qu'il n'y a jamais eu autant de mensonges, autant de tromperies.

Donald Trump

Mme Clinton a reconnu qu'elle avait fait une erreur en recourant à un serveur personnel, un geste que le directeur du FBI, James Comey, a qualifié d'« extrêmement insouciant ». Tentant de réfuter les « fausses » accusations de son adversaire, qui l'a plusieurs fois interrompue, comme, d'ailleurs, à plusieurs autres reprises au cours du débat.

« Une chance que personne avec le tempérament de Donald Trump n'est en charge de la loi dans notre pays », a-t-elle lancé. « Parce que vous seriez en prison », a-t-il rétorqué.

Mécontent de passer à un autre sujet, Donald Trump a ensuite accusé Anderson Cooper et l'autre modératrice, Martha Raddatz, chef d'antenne du réseau ABC, de partialité. « C'est bien. Un contre trois », a-t-il ironisé. À plusieurs autres occasions, il les a accusés de lui donner moins de temps.

Trump désavoue son colistier dans le dossier russo-syrien

Donald Trump, lors du second débat
Interrogé sur la crise humanitaire en Syrie, Donald Trump a été rappelé par la journaliste d'ABC parce qu'il ne répondait pas à la question. Il a ensuite contredit son colistier sur cette question.

Lors du débat des candidats à la vice-présidence, Mike Pence avait affirmé que les États-Unis devraient recourir à la force pour frapper des cibles du régime syrien si la Russie continuait d'être impliquée dans les frappes aériennes contre Alep.

« Lui et moi n'en avons pas parlé, et nous ne sommes pas d'accord », a-t-il déclaré, soutenant qu'il fallait « écraser » l'EI.

Déplorant une « catastrophe pour les civils », l'ancienne secrétaire d'État a pour sa part plaidé en faveur d'une enquête sur de possibles crimes de guerre commis par le régime syrien et celui de Vladimir Poutine.

Elle a en outre fait siennes les accusations de l'administration Obama, qui, vendredi dernier, a affirmé que la Russie se livrait à du piratage informatique dans le but d'influencer le processus électoral américain.

Contraints de se trouver des qualités

L'ex-première dame a dû s'expliquer pour avoir critiqué les partisans « pitoyables » de Donald Trump. Réitérant ses excuses, elle a souligné qu'elle devait plutôt s'en prendre au candidat et à sa campagne qui entraînait la division. Une affirmation réfutée par son rival.

Notre nation est divisée à cause de personnes comme elle. Et croyez-moi, elle a beaucoup de haine dans son cœur.

Donald Trump

Alors que les échanges entre les deux adversaires avaient été acrimonieux, le dernier électeur à poser une question a tenu à terminer le débat sur une note positive, demandant à chacun, sous les applaudissements de la foule, de trouver une qualité à leur rival.

« Ses enfants sont incroyablement compétents et dévoués, et je pense que cela en dit beaucoup sur Donald », a répondu Mme Clinton.

« Elle n'abandonne pas, elle ne lâche jamais et je respecte cela, je le dis franchement », a de son côté affirmé M. Trump.

Condamné hier, louangé aujourd'hui... du moins par son colistier

Donald Trump avait donné le ton à la joute oratoire avec un coup d'éclat orchestré en début de soirée. Une heure trente avant le débat, le candidat républicain a transmis en direct la diffusion d'un point de presse donné en compagnie de femmes disant avoir été agressées par Bill Clinton et intimidées par Hillary Clinton. Celles-ci étaient d'ailleurs présentes dans la salle lors du débat.

Depuis la publication de ce qui a été surnommé les « Trump Tapes », vendredi, plusieurs élus et ténors du parti, dont l'ex-candidat à la présidence John McCain et l'ex-secrétaire d'État Condoleezza Rice, l'ont appelé à se retirer de la course ou ont du moins déclaré publiquement qu'ils ne voteraient pas pour lui.

Après le débat, son colistier Mike Pence, qui avait lui aussi condamné ses propos, a écrit sur Twitter qu'il était « fier » d'être sur son ticket.

Selon un sondage CNN/ORC, 57 % des Américains ayant regardé le débat ont donné Hillary Clinton gagnante.

Sophie-Hélène Lebeuf
radio-canada
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