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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Muravumba - 05.08.2019 - Je viens de lire avec amertume le contenu banal de cet article. Je ne crois pas que cet homme soit un doctorant en Science Politique. C'est inconcevable et inadmissible. Voici quelques unes de ses hérésies dignes d'un ivrogne et non d'un politiste. 1. Il fait usage des concepts de la rue et non des concepts scientifiquement acceptables en Science Politique. - l’escroquerie, - une classe politique perverse, - la trahison auprès du peuple congolais. - en mal de positionnement, - Mauvaise volonté du FCC or c'est une structure inconsciente contrairement à ses animateurs. - etc. De telles considérations sont inadmissibles en Science Politique. 2. Il confond l'exercice du pouvoir avec l'activité scientifique qui s'y intéresse.Il confond donc tout simplement l'objet politique et l'observation scientifique portée sur cet objet. L'execice du pouvoir est une thématique pour les scientifiques du politique. Si les scientifiques ne sont pas en mesure d'éviter la confusion dans les concepts, ce n'est pas de la faute des acteurs politiques. C'est aux scientifiques d'indiquer objectivement à quel concept renvoie le modèle politique congolais actuel et non de s'en plaindre. 3. C'est un analyste engagé, guidé par la défense d'une cause or il est impossible de demeurer un analyse rigoureux si on est melé à des combats politiques. Il soutient ouvertement Félix Tshisekedi,or celà ne rentre pas dans la vocation de la science.Il devrait plutot expliquer comment les institutions telles que les forces sociales ont voulu qu'elles soient à la suite des élections pourraient rester en harmonie avec le contenu de la constitution ou alors devraient nécessiter une révision constituionnelle en vue de fonctionner sur la base des textes qui s'adaptent aux conjoctures politiques congolaises du présent et du futur. Faire l'apologie d'un Chef d'Etat à la vielle de la publication du nouveau gouvernement est une facon de quémander un poste et non de faire comprendre scientifiquement auy gens comment les institutions fonctionnent ou pourront fonctionner. Il va plus loin en refusant de regarder en face la réalité dictée par les élections. Les élections ont créé des ropports de force inégaux, asymétriques défavorables à l'opposition or un acteur ne peut pas etre en mesure de refuser ce qui lui est demandé s'il n'a pas les ressources nécessaires en vue d'imposer ses points de vue autour d'une table de négociation.En clair, la composition du gouvernement sera déterminée par la quantité et la qualité des ressources des acteurs. C'est ca la réalité, qu'on s'en félicite ou qu'on s'en plaigne.Les syndicalistes ne peuvent gouverner que s'ils sont membres des forces politiques de premier plan qui formeront le gouvernement qui du reste est un gouvernement de la majorité et non de la charité envers des chomeurs sans ressources politiques.Par forces politiques de premier plan, je sous-entends les forces aux capacités d'action et de nuisance élevées. Exemple, l'AFDC saurait-elle rester unie derrière Bahati Lukwebo si les autres forces s'activaient pour confier des postes ministériels aux membres de cette structure sans consulter Lukwebo. Je ne vois pas des acteurs politiques refuser des postes alors qu'ils luttent politiquement pour en avoir.Lukwebo n'a pas tenu compte des interets de ses compagnons et ces derniers pourraient se repositionner autrement. 4. Concernant la taille du gouvernement, il faut noter que ce n'est pas un critère d'efficacité au Congo et cette taille tient compte de la complexité des acteurs sur la scène.Le phénomène de scissiparité des ministères était donc inévitable. La taille du gouvernement Ilukamba est une solution au problème de partage des dividendes politiques au terme de la lutte électorale entre acteurs. Ce n'est pas une anomalie lorsqu'on tient compte du contexte. Par ailleurs, le travail de ce gouvernement ne sera pas de redistribuer les richesses aux populations immédiates mais plutot de mettre en place les conditions de création des richesses à redistribuer aux populations du futur. Il faut éviter de noyer dans les promesses électorales qui ne tenaient pas compte de la complexité de la multicrise congolaise accumulée depuis les années 1960 et entretenues par des mentalités individuelles et collectives retrogrades. Le pays ne changera pas par decrét mais par le travail. Il est techniquement impossible à un groupe minoritaire au parlement d'occuper des porte-feuilles régaliens. C'est la loi de la majorité. Un politologue ne dit pas n'importe quoi. Il n'a pas les outils scientifiques nécessaires pour déceler, comprendre et analyser ce que les discours de la rue appellent mauvaise volonté du FCC comme si dans les autres regroupements politiques, tout le monde est de bonne volonté alors que les acteurs politiques d'aujourd'hui portent des noms qu'on entend à la radio depuis une trentaine d'année.

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