Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu, de sorte que ce qui se voit n’a pas été fait à partir de choses qui paraissent.

Hébreux 11. 3

C’est le hasard ?

Là où les chrétiens voient l’action de Dieu, on leur répond assez facilement : “C’est le hasard”. Beaucoup de nos contemporains, en effet, pensent que le monde s’est construit au hasard des mutations et de l’évolution, sans qu’aucune volonté créatrice ne soit à l’œuvre. Ils n’y voient pas l’action du Dieu créateur, comme il l’a fait connaître pourtant.

Il n’est pas question de nier une certaine évolution ou adaptation des espèces, mais ce discours soi-disant “scientifique” est insuffisant. Il n’explique pas le passage du “rien” au “quelque chose”, ni l’extraordinaire complexité de la réalité et de la beauté de l’univers comme de la vie. Attribuer au hasard d’avoir, au fil des milliers d’années, construit la réalité actuelle, cela revient à croire qu’en lançant en l’air des milliers de lettres elles pourraient retomber sous la forme d’un dictionnaire.

Il peut arriver aussi qu’un événement nous interpelle : une rencontre imprévue, un accident auquel on échappe de justesse. Le chrétien peut comprendre cela comme un signe de Dieu.

Même le hasard n’échappe pas à Dieu. C’est par une flèche, tirée au hasard, que le roi Achab a trouvé la mort annoncée à l’avance (1 Rois 22. 34).

N’invoquons pas le hasard pour rester sourds aux appels de Dieu. Il ne s’impose pas, mais attire notre attention, quelquefois avec force, par une vague déferlante, par un virus infiniment petit qui bouleverse le monde. Sa Parole, reçue avec douceur, a la puissance de sauver nos âmes (Jacques 1. 21).

(La Bonne semence)