La foi vient de ce qu’on entend – et ce qu’on entend par la parole de Dieu.
Romains 10. 17
La parole entendue ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi chez ceux qui l’entendirent.
Hébreux 4. 2
L’ingrédient indispensable
Qui sont ces gens cités dans les textes de l’en-tête ? Des païens éloignés de Dieu, et ignorant tout de lui ? Pas du tout ! Dieu parle ici de personnes qui appartenaient au peuple d’Israël. Ils savaient avec quelle puissance Dieu les avait délivrés de l’esclavage de l’Égypte, les avait conduits, et leur avait donné sa Parole. Étant descendants d’Abraham, ils s’appliquaient à suivre scrupuleusement leur religion, précisément parce qu’ils étaient les dépositaires des “oracles de Dieu” (Romains 3. 2).

Pourtant, Dieu fait un triste constat : la parole entendue, restée dans leur intelligence, ne leur a servi à rien.

Extérieurement, elle faisait partie de leur vie, rythmée par les fêtes religieuses ordonnées autrefois par Dieu. Mais il manquait un ingrédient essentiel, sans lequel toutes leurs pratiques étaient inutiles : c’est la foi ! Ils ont oublié d’ajouter foi à la Parole, ils l’ont entendue mais ils n’ont pas cru ce que Dieu leur a dit. Et cette parole est restée sans résultat ! Ils étaient religieux, mais perdus !

N’est-ce pas valable aujourd’hui pour ceux qui se disent chrétiens, sans l’être vraiment ? Il ne sert à rien d’assister à des offices religieux, de donner la dîme, d’avoir chez soi des objets religieux, si l’on n’a pas la foi ! On ne trompe pas Dieu, il est le Dieu de vérité. Ce qu’il attend de nous, c’est que nous croyions ce qu’il nous dit. Si sa parole n’est que dans notre tête, elle ne nous sert à rien.

“Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé” (Actes 16. 31).

(La Bonne semence)