Nous avons une année de différence. Je suis partie en France toute jeune quand tu es restée au Congo. Tu as assisté à la mort de nos parents à un âge si précoce. Voilà qu’à peine 45 ans, tu meurs à ton tour, laissant ton jeune fils, ton mari et ta famille dans une peine inconsolable. Je ne verrai jamais la femme brillante et volontaire que tu étais devenue. Mais je suis fière d’avoir eu la chance de naitre dans une fratrie commune. Je suis fière de ce que tu as accompli sur terre, en particulier ce fils éveillé et brillant qui n’oubliera jamais sa maman.
Oh mon Dieu, nous ne rirons plus ensemble. Nous ne nous chamaillerons plus au téléphone. Tu me laisses brisée avec ce visage qui te ressemble tant. Oui, nous sommes sœurs. Nous le resterons pour l’éternité malgré ton départ si précipité. Je t’aime ma sœur. Ta mémoire vivra ! Tu sais que je ne suis pas de ceux qui oublient… Compte sur moi. Repose en paix auprès de ceux qui nous ont si manqué, papa et maman. Je t’aime. Ta grande sœur Zonina.