« Le roman » Femmes en grève : trêve d’immoralité » en vente le marché du livre en République démocratique du Congo dresse le tableau des injustices sentimentales subies par la femme de la part de l’homme, a expliqué son auteur dans un entretien lundi avec l’ACP.

» Le récit offre une exploration profonde des défis rencontrés par les femmes dans la société mettant en lumière les pressions financières, le harcèlement sur le lieu de travail et les épreuves personnelles tout en soulignant la résilience et la force intérieure nécessaires pour faire face à de telles difficultés « , a dit l’auteur, Miriam Kadima Ndaya, dans son ouvrage de 62 pages.

Paru aux Editions Muse, l’auteur raconte la dure réalité de la femme qui, faute de ressources financières pour faire face aux problèmes est obligé de livrer son corps.

« Je suis prête à être votre concubine, avouai-je la voix brisée par le désespoir. Aidez-moi avec cet argent. Ma maison est en feu, mon père est au seuil de la mort et mon mari se meurt. Sans hésiter, comme s’il avait anticipé ma chute, il m’emmena à l’hôtel. Apres des heures qui me parurent des éternités, il me libera me remettant une somme qui changerait le cours de ma vie, un million de dollars » a soutenu l’auteur citant l’héroïne de son roman.

L’héroïne du roman, a poursuivi l’auteur, a regretté, par la suite son acte d’avoir accepté d’être concubine, car, son mari décidera de se séparer d’elle.

« Le soir venu, le destin frappa un coup cruel : j’ai perdu l’enfant. Et pour ajourer à ma peine, Vincent(le mari), le cœur noyé dans un océan de doutes, me présenta une lettre de divorce » a souligné l’auteur citant son héroïne.