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Politique

L’affaire Roger Lumbala agite Kinshasa

2024-03-19
19.03.2024
2024-03-19
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Accusé de « complicité de crimes contre l’humanité », commis entre 2002 et 2003 en République démocratique du Congo (RDC), l ancien rebelle Roger Lumbala pourrait être jugé aux assises en France en 2025. La milice de Roger Lumbala venait en appui à la branche armée du MLC de Jean Pierre Bemba, l’actuel ministre de la Défense et allié politique du président Félix Tshisekedi. L’affaire Lumbala peut-elle rebondir au Congo ?

A l’heure où le Nord-Kivu s’enflamme de nouveau, depuis la résurgence de la rébellion du M23 en 2021, les fantômes de la « deuxième guerre du Congo » refont surface en France. Un de ces fantômes s’appelle Roger Lumbala et dirigeait le Rassemblement congolais pour la démocratie nationale (RCD-N), un groupe armé actif dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) au début des années 2000. La Cour d’appel de Paris a confirmé le 28 février 2024 sa mise en accusation pour « complicité de crimes contre l’humanité » commis en RDC entre 2002 et 2003. L’ex-rebelle a, en effet, été interpellé à Paris en janvier 2021. En novembre 2023, trois juges ont rendu une ordonnance de mise en accusation comprenant des meurtres, torture, viols, pillages et réduction en esclavage, y compris esclavage sexuel, ainsi que pour « entente en vue de commettre des crimes contre l’humanité ».

« Effacer le tableau »

Le RCD-N, et ses alliés, auraient commis ces atrocités au cours d’une opération militaire, ironiquement appelée « Effacer le tableau », menée au Nord-Kivu et en Ituri. Les combats opposent alors le RCD-N à son rival de l’époque, issu d’une scission, le RCD-ML de Antipas Mbusa Nyamwisi. Une lutte pour le contrôle de la région de Mambasa, Beni et Butembo, riche en ressources naturelles, qui se déroule aux côtés d’une autre milice, l’Armée de libération du Congo (ALC), le bras armé du Mouvement de libération du Congo (MLC) de l’actuel ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba.

Pour les ONG TRIAL International, Minority Rights Group, The Clooney Foundation For Justice et Justice Plus, qui se sont constituées parties civiles, « Nul n’a été épargné » dans cette opération militaire. « Des hommes, des femmes et des enfants de tous âges ont été pris pour cible, en particulier des membres de certains groupes ethniques et peuples autochtones.

De nombreux jeunes hommes ont été réduits en esclavage, forcés à transporter le butin de leurs assaillants » indique un communiqué des ONG. Roger Lumbala est accusé d’avoir donné des ordres de torture et d’avoir aidé ou assisté les troupes du RCD-N, notamment en fournissant le ravitaillement nécessaire.

Rebelle et ministre

La fin de la guerre, en 2003, propulse Roger Lumbala au gouvernement grâce à la fameuse formule de partage du pouvoir « 1+4 ». Lumbala se mue en homme politique et fait un passage éclair au ministère du Commerce extérieur avant de se faire débarquer par Joseph Kabila pour « détournement de fonds. » Ironie du sort, c’est sa femme qui va avantageusement le remplacer. Le rebelle fait désormais « des affaires » dans le marigot kinois où la politique est devenue un business comme les autres. Il soutient l’opposant historique Etienne Tshisekedi (le père de l’actuel président) à la présidentielle de 2011 et se fait élire député du Kasaï.

Agitateur politique fantasque, l’honorable député Roger Lumbala a pour cible Joseph Kabila, le président réélu, qu’il menace régulièrement. En 2012, Kinshasa le soupçonne de vouloir réactiver une rébellion contre le pouvoir central menée par John Tshibangu, un colonel déserteur – voir notre article. Kinshasa le fait interpeller au Burundi où des rébellions sont actives à l’Est du Congo. Il se réfugie à l’ambassade d’Afrique du Sud et regagne la France où vit sa famille.

Soutien au M23

A Paris, le statut de réfugié politique lui est refusé. Mais Roger Lumbala a trouvé entre temps une nouvelle cause à défendre : les rebelles du M23 qui contestent le pouvoir de Joseph Kabila et marchent sur la ville de Goma, qu’ils occuperont brièvement fin 2012. Le 1er janvier 2013, le site officiel du M23 annonce la présence de Roger Lumbala à Bunagana comme « invité » aux pourparlers de Kampala entre le M23 et le gouvernement congolais. Il est nommé chef de la délégation adjoint aux négociations.

En 2016, l’ancien rebelle fait l’objet d’un « signalement auprès du pôle crimes contre l’humanité du parquet de Paris ». Mais Roger Lumbala l’ignore. Avec l’arrivée à la présidence de Félix Tshisekedi, le fils de l’opposant Etienne Tshisekedi, Roger Lumbala croit pouvoir encore peser sur l’échiquier politique congolais. Le 30 août 2020, l’ex-rebelle revient au pays et lance devant un parterre de journalistes une nouvelle plateforme politique : Base de la République. Mais la roue a tourné à Kinshasa, et Roger Lumbala n’intéresse pas le nouveau pouvoir.

Lumbala se pourvoit en cassation

En détention provisoire de 2020 en France, le sort de Roger Lumbala dépend désormais de la justice française. Après un premier appel suite à sa mise en examen, sa mise en accusation a été confirmée le 28 février dernier et ouvre la voie à un procès aux assises. Interrogé par Afrikarabia, l’avocat de Roger Lumbala, annonce que son client va se pourvoir en cassation « avec effet suspensif ».

« Il n’y aura pas de renvoi devant une cour d’assises tant que ce pourvoi ne sera pas examiné par la Cour de cassation » indique Me Philippe Zeller. Le résultat de ce pourvoi devrait intervenir avant l’été. Pour Roger Lumbala et son conseil, « le dossier souffre de vives contestations » sur la procédure, comme sur le fond. Il faut rappeler que la procédure contre l’ex-rebelle congolaise a été rendue possible en France grâce au principe de compétence universelle, qui permet à certains pays de poursuivre les crimes les plus graves, et ce indépendamment du lieu où ils ont été commis ou de la nationalité de leurs auteurs ou de celle des victimes.

« Des preuves indirectes et fragiles »

Selon l’avocat de Roger Lumbala, cette compétence universelle doit être « subsidiaire et dérogatoire, et la France n’est pas la mieux placée pour appréhender les réalités de faits qui sont commis à plus de 8.000 kilomètres, dans un autre pays et dans un contexte historique, politique et culturel qui nous sont étrangers ». La défense indique que la justice française n’a pas voulu se rendre sur place pour enquêter, pour des raisons de sécurité, et donc que « les accusations contre Roger Lumbala reposent sur des preuves indirectes qui sont excessivement fragiles et des témoignages qui sont sujet à caution ». Pour que la compétence universelle puisse s’appliquer, la justice doit s’assurer que Roger Lumbala ne soit pas l’objet d’une demande d’extradition par une juridiction internationale ou un Etat pour les mêmes chefs d’inculpation. Ce qui n’a visiblement pas été fait. Selon Me Zeller, « le ministère public n’a conduit aucune investigation pour savoir si monsieur Lumbala était poursuivi pour les mêmes faits, et n’a pas contacté les autorités congolaises sur le sujet pour connaître le statut pénal de mon client ».

Une demande d’extraditionen 2013

Après avoir mené sa propre enquête, Philippe Zeller indique à Afrikarabia que son client avait bien fait l’objet d’une demande d’extradition par la RDC en 2013, dont la France était destinataire, et « notamment pour les chefs d’inculpation pour lesquels il est poursuivi à Paris ». L’avocat estime que la Cour de cassation « pourra se prononcer plus avant sur ce point ». Toujours d’après le conseil de Roger Lumbala, « cette demande d’extradition pourrait être renouvelée et mon client se tiendra alors à la disposition de la justice de son pays ». Sur le fond du dossier, les arguments de la défense reposent sur l’absence d’enquête de la justice au Congo.

« On n’a eu pas d’enquête de terrain. C’est extrêmement gênant pour déterminant si vous avez des preuves suffisantes pour amener quelqu’un avant une cour d’assises. D’autant que les peines encourues sont très lourdes. On parle de réclusion à perpétuité. Il faut que les preuves soient crédibles et vérifiables. Dans le dossier, on a des rapports onusiens contestables et contestés, des témoignages contestables et contestés. Enfin, nous avons des demandes d’audition de témoins crédibles qui nous ont été refusés. Ce qui rend d’autant plus fragiles les fondements de l’accusation ».

Des témoignages « solides »

L’ONG Trial International, partie civile dans l’affaire Lumbala, a facilité et organisé les auditions d’une vingtaine de témoins en France lors de l’instruction. Daniele Pedrissi, responsable du programme Grands Lacs de Trial International estime que les preuves et les témoignages recueillies sont « solides ». « Il n’y a pas vraiment de doute concernant l’opération « Effacer le tableau ». Il y a beaucoup de documentations sur ces faits et sur la manière dont l’opération a été conduite. Il n’y a pas de doute sur la systématicité, l’organisation et la planification de ces crimes, qui sont bien des crimes contre l’humanité ».

Concernant le mandat d’arrêt lancé par Kinshasa en 2013, Daniel Pedrissi pense qu’il est plutôt en lien avec la participation de Roger Lumbala à la rébellion du M23 et non en rapport avec les crimes de 2002-2003. Dans un article d’Afrikarabia que nous avons publié en 2014, nous avions interrogé Roger Lumbala, en exil à Paris. A cette époque, il souhaitait pouvoir bénéficier de la loi l’amnistie qu’offrait Kinshasa aux membres des groupes armés pour « faits insurrectionnels et politiques ». Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, avait affirmé alors que Roger Lumbala n’était pas amnistiable. En cause, son soutien au colonel déserteur John Tshibangu, qui avait fait défection avec certains de ses hommes à l’été 2012 – voir notre article.

Lumbala n’est pas seul dans l’opération« Effacer le tableau »

L’arrestation de Roger Lumbala à Paris et la perspective d’un prochain procès ont été beaucoup commentées à Kinshasa. L’ancien rebelle a traversé l’Histoire très agitée du pays depuis la chute de Mobutu en 1997. Mais encore aujourd’hui, des personnalités congolaises sont reliées aux crimes que l’ont reprochent à l’ancien rebelle et à la fameuse opération « Effacer le tableau ». Il y a tout d’abord le plus connu de tous : Jean-Pierre Bemba. Les troupes du patron du MLC, aujourd’hui ministre de la Défense et allié politique du président Félix Tshisekedi, sont elles aussi impliquées dans l’opération, selon le rapport Mapping des Nations unies.

Son aile miliaire, l’ALC, était commandée par un certain Constant Ndima, ex-gouverneur du Nord-Kivu, nommé en 2021 par Félix Tshisekedi pour assurer l’état de siège dans la province, en proie à la rébellion du M23. Le militaire a été écarté après un massacre commis par des membres de la garde présidentielle lors d’une manifestation en août 2023, qui avait fait plus de 50 morts. Roger Lumbala et son RCD-N, le « petit allié du MLC », n’est donc pas seul dans cette affaire.

Charger Bemba et Ndima?

A Kinshasa, certains médias locaux évoquent un possible « effet papillon » depuis l’arrestation de Roger Lumbala. En ligne de mire : Jean-Pierre Bemba et Constant Ndima. Si aucune autre personnalité n’est visée par la procédure, les spéculations vont bon train sur de possibles révélations


Afrikarabia / MCP, via mediacongo.net
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Anonyme @T372BPJ   Message  - Publié le 20.03.2024 à 11:46
Je me trompe peut-être, est-il que personnellement je n'ai pas vu où l'affaire Lumbala agite le pays Si il est vrai que Lumbala politicien Congolais fantasque aux multiples casquettes est en procès à Paris pour ‘complicité de crimes contre l’humanité’ commis entre 2002 et 2003 dans l’Est de la RDC avait pour alliés politiques et militaires Bemba aujourd'hui au coeur du dispositif du pouvoir en place et subsidiairement Ndima ex-gouvernement militaire nommé par Tshisekedi mais déjà débarqué pour implication dans le massacre de Goma par la GR de près d'une centaine de manifestants sans armes, je crois que le pouvoir cherchera plutôt à contrer l'effet papillon par tous les parapluies légaux possibles pour éloigner cette affaire de son pouvoir ; et c'est possible. Attendons la suite

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Anonyme @DIB15M5   Message  - Publié le 19.03.2024 à 20:46
@Mampuya. Ta pseudo-science a un seul objectif : developper au maximum ta haine pathologique contre les Tshisekedis. Selon ta pseudo-science E. Tshisekedi wa Mulumba est le responsable de tous les maux du Congo alors qu'il n'a jamais été président dans ce pays. Dans ta folie E. Tshisekedi wa Mulumba avait plus de pouvoir dans ce pays que Mobutu, Kabila père et fils. Dans ta folie c'est E. Tshisekedi wa Mulumba qui a ruiné ce pays. Vraiment ridicule.

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 19.03.2024 à 21:38
Ghandi n'était pas Président, comme Martin Luther King, comme Mgr Tutu, comme Lumumba, eecc. Tshisekedi wa Mulumba a marqué l'histoire de la RDC. Aujourd'hui, sont ses hommes, à la tête son fils, qui sont au pouvoir, jusqu'à séquestrée le pouvoir. La RDC n'avance pas. L'occupation du pouvoir est la principale préoccupation. Ce qui rejoint le groupe du manifeste de la Nsele. La Notion du chef vient avant tout au dessus de tout. Maintenant où Tshisekedi wa Mulumba, a mal inspiré son fils et ses accolytes, ou nous avons des idiots qui s'amusent à violer constitution et textes. Bahati l'a appelé révolution, un autre le bon côté de l'histoire. Voilà le karma. Ces politiciens incapables de se depurer du Mobutisme et Tshisekedisme.

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Meso Mbuaki @9KYSFK8   Message  - Publié le 19.03.2024 à 18:54
@ Mampuya, ne pensez pas être le seul à connaître l’histoire de notre . Nous savons tous qu’ils étaient innocents, je cite ici les raisons avancées par Mobutu à l’époque. Je ne vous connaissais pas mystique, le karma pour Mobutu a mis 30 ans pour arriver. Les jeunes officiers Bangala qui ont piégé ces pendus nos jamais subi ce karma , tel que Efomi et les autres. Lumbala n’a pas obéi à ces maîtres occidentaux, il paie pour ça de même que Bemba a passé 10 ans de sa vie en prison.

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 19.03.2024 à 20:16
Non. Je n'ai connaît pas l'histoire de la RDC. Simplement Je peut la comprendre. En science hermétique où mystique le temps n'existe pas. Mobutu avait perdu le pouvoir depuis les années 70 avec Tshilombo le Congo RDC ne s'en Sortira' jamais. Pese sur lui karma de son père,. Les dirigeants actuels sont sous le karma de Mobutu et Tsisekedi wa Mulumba. Rien de politique. Simplement leçon des science hermétiques.

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Anonyme @DIB15M5   Message  - Publié le 19.03.2024 à 17:32
@Mampuya. Le massacre des réfugiés Hutu de Tingi Tingi au Kivu est aussi resté impuni. Ce crime contre l'humanité a été commis par l'armée Tutsi rwandaise de Kagame coalisé avec LD Kabila et son Afdl. Selon le rapport Mapping de l'ONU 25000 à 300000 Hutu furent massacrés. Parmi les victimes: enfants, vieillards et malades sans compter les bléssés et disparus. Cadavres enterrés dans des fosses communes. LD Kabila avait catégoriquement réfusé une enquête indépendante sur ce crime horrible. Alors ce karma a poursuivi LD Kabila jusqu'à son assassinat le 16 Janvier 2001 par son garde du corps Kivutien Rashid Wizele. Voilà.

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 19.03.2024 à 18:56
Votre histoire est fausse, voir bête. La communauté internationale, voir les Américains avaient demandé à Kabila d'en assumer la responsabilité. Il avait refusé, ainsi sa mort était indispensable pour éliminer un témoin gênant. Kabila avait coaliser avec le Rwanda, mais il n'était pas c'est idiot, il haïssait les Rwandais. Père et fils avaient fait la même guerre au Rwanda. Disons en quelque sorte c'est que copie Tshilombo. Il fait alliance avec le M23 et Kagame. Mais il refuse d'honorer les accords avec le M23. Nous voilà plongé dans ce faux mauvais brouillon. On veut tout le monde contre le M23 et Kagame. Pendant que les 2 situations sont opposés, des alliances avec des objectifs différents. Aucun cerveau sérieux peut croire que malgré les accords économiques favorables Kagame va déclencher une guerre pour piller. Cela n'a aucun sens, voir logique. Pendant que les accords avec le M23, la version de Willy Ngoma est logique. Kagame et Tshilombo avaient des accords convergents. Sur ce blog, j'avais écrit. Plutôt. Pour reconstruire le pays. Nous devons nous comporter comme les Cambodgiens après le régime de Paul Pot. Nouvelles règles à respecter....

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Meso Mbuaki @9KYSFK8   Message  - Publié le 19.03.2024 à 13:34
À la question de savoir pourquoi il n’avait pas gracié les pendus de la Pentecôte, Mobutu avait répondu : »j’en ai marre que les politiciens ayant perdu le pouvoir à Kinshasa, rentrent chez pour fomenter des rebellions afin de revenir . ». Un moment donné il faudra faire un exemple.

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Mampuya @T6L7OKA   Message  - Publié le 19.03.2024 à 16:05
Cesser avec certaine bêtises. Les pendus de Pentecôte c'était des pauvres innocents pour asseoir son pouvoir. Ce karma a poursuivi Mobutu et Tsisekedi wa Mulumba n'est jamais devenu président, et il reste le traître de RDC. Thomas Lumbala agite parceque l'affaire est à l'extérieur en France, donc beaucoup de risque. Autrement, ici à Kinshasa est une banalité, comme l'arrêt du M23 à Kinshasa et financer par le gouvernement de Tshilombo.

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Anonyme @DIB15M5   Message  - Publié le 19.03.2024 à 08:57
Pourquoi seulement les ex-rebelles du RCD - Goma bénéficient de la loi d'amnistie, comme Azarias Ruberwa, Alexis Tambwe Mwamba pendant que les autres sont arrêtés, jugés et condamnés ( JP Bemba, Thomas Lubanga et bientôt Roger Lumbala ). Par exemple le massacre de Makobola , commis au Kivu sur des civils par le RCD- Goma est resté impuni jusqu'aujourd'hui, 25 ans après.

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SHAKA @2ZKD172   Message  - Publié le 19.03.2024 à 08:33
LUMBALA serait exécuter si c'était l'époque pouvoir tribale de Tshilombo ,Bemba,,ondekane,Wamba dia Wamba, Mbussa Nyamwisi,Mbatta, Katanga, lubanga, Tambwe Mwamba tous serait exécuter avec le pouvoir lubas mais Kabila lui les avaient défaits militairement comme Bemba et son MLC

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LE CONGOMANI @HPHMW34   Message  - Publié le 19.03.2024 à 07:22
Le moratoire sur la peine de mort est déjà levé. Amenez le traître Lumbala à Kinshasa afin qu'il découvre ce que cela signifie.

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Mon pays RDC @TTF3VHC   Message  - Publié le 19.03.2024 à 06:51
Finalement mon pays est dirigé majoritairement par des anciens rebelles. C'est triste.

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