5 tendances mode repérées à la Fashion Week de New York

La Fashion Week printemps-été 2025 de New York vient tout juste de se terminer. Voici un tour d’horizon des tendances qui s’y sont démarquées.

Ce qui nous a particulièrement sauté aux yeux sur les podiums new-yorkais, c’est la chaussure plate qui était de tous les défilés, ou presque. Alors, bien sûr, ça ne veut pas dire que l’on va complètement délaisser nos talons dans les mois à venir – que l’on préfère d’ailleurs désormais en version kitten – mais si l’on souhaite être à la page, on optera pour des ballerines en cuir souple ou à brides comme chez COS, Ulla Johnson et Kallmeyer, des mules minimalistes comme chez Tommy Hilfiger et Brandon Maxwell, des sandales tout confort comme aperçues chez Phillip Lim, ou des petites baskets aux lignes épurées et rétro comme vues chez Tibi ou Proenza Schouler.

Le no pants

Une autre mouvance qui se dégage de cette semaine de la mode, c’est celle du no pants. Dans la Grosse Pomme, cette tendance culottée ne faiblit pas. Que ce soit du côté des looks aperçus aux abords des défilés comme sur les podiums, on fait définitivement tomber le bas. Micro-shorts et culottes en tout genre, portés sous une jupe transparente ou une chemise longue étaient absolument partout. On les a notamment spottés chez Ralph Lauren, Off White, Nanushka, Private Policy, Mahaud ou encore LaQuan Smith.

Les pochettes XXL

De tous les sacs qui ont paradé aux bras des mannequins à New York, ce sont bel et bien les formats XXL qui se sont imposés, déclinés tout particulièrement sur des pochettes. En cuir vernis, lisse ou matelassée, à franges, en rouge carmin ou dans des coloris neutres, en forme de cœur ou même de dinosaure, il y en aura pour tous les goûts. On ne pourra donc pas passer à côté de cette tendance majeure rend chic (et cool !) n’importe quel look, comme chez Coach, COS ou encore Michael Kors.

La transparence

Autre tendance qui n’a pas dit son dernier mot, celle de la transparence. Les collections printemps-été 2025 présentées à New York regorgeaient de silhouettes élégantes aux matières diaphanes, dévoilant au passage des jeux de superpositions délicates. Car oui, la saison prochaine, la transparence se joue cette fois tout en subtilité, comme vue chez Khaite, Tory Burch, Jason Wu, Prabal Gurung, Toteme, 3.1 Phillip Lim et TWP.

Enfin, on a pu également observer une ode à New York et, plus globalement, à la culture américaine à travers certains défilés. Chez Ronald van der Kemp, d’abord, qui a fêté ses dix ans de couture durable et upcyclée via un show retraçant les souvenirs de New York du créateur néerlandais. Au programme : hommage à Nan Kempner, Jessye Norman ou encore Marlene Wetherell et drapeaux américains retravaillés sur des jeans ou des robes longues. Chez Ralph Lauren, le drapeau des États-Unis a aussi fait son apparition sur des tricots tandis que chez Coach, des t-shirts I love New York étaient de la partie. Autre temps fort de cette Fashion Week, c’est bien sûr le retour d’Alaïa à New York. Avec sa collection présentée au cœur du musée Guggenheim, Pieter Mulier a en effet choisi de rendre hommage à la beauté américaine et l’histoire qui liait Azzedine Alaïa à la ville qui ne dort jamais, qu’il décrivait comme sa deuxième maison.