Opérations Fardc-Updf : des combattants ADF capturés lors des accrochages

Les forces de la coalition des armées congolaise et ougandaise poursuivent des opérations contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) dans les territoires de Beni et Lubero, au Nord-Kivu, ainsi que de Mambasa en Ituri. Les patrouilles de combat lancées depuis une semaine ont abouti à la capture de certains combattants ou libération des otages.

Les forces de la coalition annoncent avoir capturé deux femmes, sujets Burundaises et leurs enfants, mardi 26 novembre, lors des accrochages près de la rivière Asefu non loin du village de Beu-Manyama, à l'ouest de la RN4, en territoire de Beni, à la limite avec la province de l'Ituri. Ces femmes, recrutées toutes à Bujumbura au Burundi, seraient épouses de Sheick Abdallah Mupunga et Docteur Abdallah Mbayaya, leaders au sein du mouvement terroriste ADF. D'après le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations Sukola 1 Grand Nord qui cite les capturés comme source, le groupe des ADF intercepté par la patrouille des forces de la coalition Fardc-Updf, était à la recherche des vivres dans les champs abandonnés par la population.

Cette arrestation intervient après la libération de Kavira Gisèle, une congolaise otage des ADF depuis le mois d'octobre dernier, en errance dans les environs de la rivière Ebiena, à l'ouest de RN44 en province de l'Ituri. Elle a été recueillie samedi 23 novembre par les militaires du 3 203 régiment des Fardc, en patrouille de reconnaissance et de combat dans la zone.

Peu avant, les forces de la coalition venait de capturer dans le secteur des Bapere, Fatuma Wakidendo Zainab, une combattante ADF de nationalité ougandaise, recrutée en ligne dans le mouvement depuis 2019 à Wakiso (Ouganda).

Il sied de signaler que certaines attaques sporadiques des ADF ont été déplorées sur l'axe routier Eringeti-Kainama en territoire de Beni, où ils ont tué quelques civils. Des sources militaires indiquent qu'il s'agit d'un groupe qui s'est retranché du périmètre de combat et qui tente de retourner dans leurs anciens bastions, détruits jadis par les forces de défense et de sécurité. Les sources concordantes rassurent que des patrouilles sont menées dans la zone pour neutraliser ces assaillants et appellent la population à redoubler la vigilance. Mais aussi, l'armée congolaise interdit tout accès aux civils à des zone au-delà des positions militaires.