Société
Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe siégeant en procédure de flagrance, dans le cadre de l’opération Ndobo a auditionné mercredi deux bandits urbains communément appelés Kuluna, lors d’une audience tenue dans la maison communale de Kalamu à Kinshasa. "Nous avons auditionné deux prévenus à l’audience de ce jour que le ministre public poursuit pour terrorisme", a déclaré Freddy Eume, président du tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe.
Le prévenu Lukoki Nzeka Albert, entendu le premier par le tribunal, est poursuivi pour avoir blessé, en complicité de ses amis, la victime Gabriel Manzambi à l’aide d'un couteau, a déclaré le capitaine Godefroid Bamusamba, officier du ministère public.
"Le ci-devant prévenu, monsieur le président, n’est pas tombé comme un cheveu dans la soupe, il a un plaignant qui s’appelle Gabriel Manzambi. Ce dernier a été agressé et blessé par cet incivique à l’aide d’un couteau, en complicité avec sa bande, voilà pourquoi nous l'avions transféré par-devant vous", a-t-il soutenu.
Réagissant à ces allégations, le prévenu Albert Lukoki a nié les faits lui reprochés.
"Je n'ai jamais blessé quelqu un depuis ma naissance, je ne connais personne de ce que dit le ministère public, je suis maçon, je ne suis pas Kuluna", a déclaré le prévenu Lukoki Nzeka Albert.
Cette thèse a été soutenue par son avocat, Me Mathias Ambashe qui, séance tenante a déposé quelques photos de prestation de son client dans deux chantiers en construction, l’un sur l’avenue Likasi à Gombe et l’autre en face de l’école des sourds non loin de la maison communale de Kinshasa, avant de plaider non coupable.
Le deuxième prévenu qui a été auditionné, c’est Kumbu Kwanzambi. Il est poursuivi par l’organe de la loi pour avoir ravi un téléphone d’une demoiselle.
"Le prévenu qui comparaît devant le tribunal est poursuivi pour avoir ravi en date du 7 janvier 2025 sur l’avenue Ethiopie dans la commune de kasa-vubu, le téléphone de marque iPhone 11 de la demoiselle Bérénice, ajoutant que dans son audition, lors de l’instruction pré juridictionnelle, il était passé aux aveux", a renchéri le ministère public.
Le prévenu Kumbu Kwanzambi a, à son tour, rejeté les faits mis à sa charge, avant de clamer son innocence. Rappelons que ces malfrats ont été arrêtés grâce à l'opération Ndobo (Hameçon) lancée par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, et exécutée par la police nationale congolaise, ville de Kinshasa.
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