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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Quatrième sommet sur la sécurité nucléaire à Washington

2016-03-31
31.03.2016 , Washington
Société
2016-03-31
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2016_actu/mars/sommet_securite_nucleaire_16_001.jpg Washington-

Dirigeants autour de Barak Obama au sommet de sécurité nucléaire de 2014 à La Haye.

Barack Obama réunit jeudi 31 et vendredi 1er avril à Washington le quatrième sommet international sur la sécurité nucléaire. Une rencontre consacrée à la lutte contre Daech se tiendra à l’issue du sommet.

Dix jours après les attentats de Bruxelles, une cinquantaine de dignitaires étrangers se retrouvent, jeudi 31 mars et vendredi 1er avril à Washington, pour la quatrième édition d’un sommet international sur la sûreté nucléaire. François Hollande figurera parmi les chefs de délégation aux côtés de Barack Obama, en compagnie du premier ministre japonais Shinzo Abe, du premier ministre britannique David Cameron, du président turc Recep Tayyip Erdogan, de la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, du président chinois Xi Jinping, du premier ministre indien Narendra Modi et du premier ministre pakistanais Muhammad Nawaz Sharif. Grand absent, le président russe Vladimir Poutine. La Russie, qui a cessé de participer à ces sommets en 2014, enverra un simple observateur en la personne de son ambassadeur.

La lutte contre Daech

En marge de cette réunion, les pays du groupe des « 5+1 » (les cinq pays membres du Conseil de sécurité et l’Allemagne) feront le point sur la mise en œuvre de l’accord sur le nucléaire conclu avec l’Iran, le 14 juillet 2015 à Vienne. De même, l’ensemble des pays présents consacreront, vendredi 1er avril, une séance plénière à la lutte contre Daech dans ses différents aspects : situation en Syrie et en Irak, combattants étrangers, financement de l’organisation, contre-propagande, gouvernance…

Parmi les nombreux entretiens bilatéraux également prévus, François Hollande rencontrera Barack Obama au Walter E. Washington Convention Center, le jeudi 31 mars, juste avant l’ouverture du sommet, programmée en fin d’après-midi. Signe de l’importance de la relation entre Washington et Pékin, Barack Obama a réservé 90 minutes d’entretien privé avec son homologue chinois Xi Jinping. Sur fond de tensions entre les États-Unis et la Turquie, la Maison-Blanche a également confirmé la tenue d’un « entretien informel » avec Recep Tayyep Erdogan.

C’est le quatrième et dernier rendez-vous d’une série lancée par Barack Obama en avril 2010, un an après son discours de Prague en avril 2009 sur « un monde sans armes nucléaires ». Le président américain avertissait que le risque d’une « attaque nucléaire » représentait « la menace la plus immédiate et la plus extrême pour la sécurité mondiale ». L’initiative du locataire de la Maison-Blanche visait à mobiliser la communauté internationale pour mieux prévenir le vol ou l’acquisition de matériaux nucléaires, de même que le sabotage d’installations nucléaires.

Des progrès substantiels

En six ans, des progrès substantiels ont été accomplis. Quatorze nations ont éliminé leurs stocks d’uranium hautement enrichi et de plutonium, des matériaux utilisés pour fabriquer les bombes atomiques. Le Japon a renvoyé ce mois-ci aux États-Unis de l’uranium et du plutonium permettant de fabriquer une quarantaine de bombes. De même, l’Ukraine s’est débarrassé, en mars 2012, de la totalité de son stock d’uranium hautement enrichi.

De nombreux pays ont renforcé leurs règles et leurs procédures pour mieux sécuriser leur armement nucléaire, leurs matériaux fissiles, leurs installations nucléaires et leurs sources radioactives. Les pays non dotés de l’arme nucléaire, mais détenteurs sur un site unique de matières fissiles susceptibles d’être utilisées pour la fabrication d’une « bombe sale » un engin suffisamment radioactif pour provoquer de très graves dommages sanitaires, psychologiques et économiques, l’ont éliminé ou sécurisé. Plusieurs pays, dont la France, ont ratifié les conventions et instruments internationaux sur la sécurité nucléaire. Pour assurer la poursuite de cet effort, le sommet doit adopter cinq « plans d’action » et confier le suivi à trois organisations internationales : l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’ONU et Interpol. Reste à savoir si les gouvernements maintiendront le même niveau d’engagement.

« En dépit des succès » soulignent les auteurs d’un rapport sur la sécurité nucléaire, publié en mars 2014, par le Belfer Center for Sciences and International Affairs, « de sérieux dangers de vol et de terrorisme demeurent ». L’étude cite en particulier l’intrusion en juillet 2012 d’une religieuse âgée de 82 ans, Sister Megan Rice, accompagnée de deux autres manifestants, sur le site américain de production d’armes nucléaires « Y-12 » dans le Tennessee, comme un exemple de laxisme inquiétant. Selon l’AIEA, quelque 2 800 incidents relatifs à des trafics, possessions illégales ou pertes de matériaux nucléaires ont été répertoriés dans le monde ces 20 dernières années.

Le Pakistan, un pays doté de la bombe atomique et dans lequel prolifère un nombre important de groupes terroristes, s’est lancé dans le développement d’une nouvelle génération d’armes nucléaires tactiques. Cet armement, plus petit et plus mobile, serait dispersé sur le territoire en cas de crise, augmentant la possibilité d’un vol ou d’une utilisation non autorisée. Par ailleurs, l’Inde, tout comme le Pakistan, la Chine et le Japon, prévoient de développer leur production et leurs stocks de plutonium. Enfin, la Russie détient toujours le plus important stock mondial d’uranium hautement enrichi réparti sur un nombre record de sites, particulièrement vulnérables à des vols internes.

Le cas belge

Autre cas inquiétant, la Belgique. En août 2014, un individu non identifié a saboté une turbine du réacteur nucléaire Doel-4, causant des dommages économiques très importants. Les enquêteurs ont découvert que deux ans plus tôt, Ilyass Boughalab, un employé contractuel de la centrale nucléaire, avait rejoint la Syrie. Le même individu a été condamné par contumace pour sa participation au groupe terroriste « Sharia 4 Belgium ». En novembre 2015, la police belge a découvert qu’une caméra de surveillance installée par les frères Bakraoui, deux des kamikazes impliqués dans les attentats de Bruxelles, avait enregistré près de 10 heures de vidéo d’un expert nucléaire belge dans un centre de recherche nucléaire proche de la localité de Mol. Les terroristes pourraient avoir envisagé la fabrication d’une « bombe sale ».


La Croix / MCN
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