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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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La fortune d'une star des biotechs réduite à néant

2016-03-06
06.03.2016
Femme / Sur le net
2016-03-06
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Elizabeth Holmes en compagnie de l'ancien président des États-Unis Bill Clinton en 2015

Le magazine Forbes a réduit à néant la fortune estimée d’Elizabeth Holmes, qui était il y a tout juste un an la plus riche et plus jeune des "self-made women" des États-Unis.

De 4,5 milliards de dollars à zéro. La fortune de la chef d’entreprise américaine Elizabeth Holmes a été radicalement revue à la baisse, mercredi 1er juin, par le magazine Forbes, qui fait référence pour évaluer la richesse des puissants de ce monde.

La patronne de la start-up médicale Theranos, qui commercialise des tests sanguins, pointait jusqu’à présent à la première place des “self-made women” milliardaires de Forbes. Elle était même, à 32 ans, la plus jeune femme à occuper ce prestigieux rang, ce qui lui avait valu bon nombre de portraits dans la presse. Les médias en avaient même fait une icône de la Silicon Valley, une lueur d’espoir pour toutes les femmes estimant non sans raison que le milieu tech était macho. Elle faisait même partie des 100 personnes les plus influentes au monde pour le magazine Times en 2015.

Du haut du piédestal

Tout ça c’est du passé, a tranché Forbes. “Notre estimation de la fortune d’Elizabeth Holmes était fondée sur les 50 % des parts de Theranos qu’elle possède”, précise la publication. La start-up, qui n’est cotée nulle part, vaut au mieux 800 millions de dollars assure Forbes, très loin des précédentes estimations (9 milliards de dollars). En outre, la structure particulière de l’actionnariat de Theranos fait des investisseurs les premiers bénéficiaires de l'argent qui reste dans les caisses. De ce fait, le portefeuille “d’Elizabeth Holmes ne vaut plus rien”, conclut Forbes.

Theranos a certes contre-attaqué, mercredi, assurant que Forbes “n’avait pas toutes les données financières” qualifiant les allégations de “spéculations fondées sur des articles de presse”. N’empêche : ce revirement de fortune illustre la vitesse à laquelle Elizabeth Holmes et son entreprise sont tombées de leur piédestal. Jusqu’en octobre dernier, cette société fondée en 2003 faisait figure d’Uber de la biotech. Tout le monde voulait investir dans cette start-up qui commercialise des tests sanguins présentés comme révolutionnaires, permettant des diagnostics beaucoup plus rapides et moins onéreux que ceux des grands laboratoires.

D’autres Theranos ?

C'était sans compter le Wall Street Journal qui a décidé de s’intéresser de plus près à cette “révolution” médicale. Dans une série d’articles, le prestigieux quotidien a sérieusement remis en cause la fiabilité des tests effectués par Theranos et démontré que la technologie utilisée n’était pas aussi novatrice. Le département américain de la Santé était ensuite entré dans la danse dénonçant des pratiques dangereuses pour les patients dans un laboratoire de Theranos. Puis le gendarme américain de la Bourse la Security and Exchange Commission (SEC) et le bureau du procureur général des États-Unis ont lancé des enquêtes pour savoir si Theranos a trompé à ses investisseurs. Des poursuites qui risquent de coûter à Elizabeth Holmes son droit de travailler dans le secteur des biotech.

Cette avalanche de problèmes a même commencé à déteindre sur la Silicon Valley dans son ensemble. Cette affaire illustrerait “un système pervers d’incitations qui affecte toutes les start-up”, assure le site économique Quartz. Pour justifier les sommes investies, Theranos se devait de présenter un produit aussi révolutionnaire que possible, et lorsque la machine médiatique s’est mise en branle, les investisseurs auraient été trop pressés de monter dans le train de l’innovation. Pour Quartz, nul doute qu’il y a d’autres Theranos.

En attendant, c’est Elizabeth Holmes, passée en quelques mois de reine de la biotech à mouton noir fauché, qui porte le chapeau.


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