Maryse Ngalula désormais bishop et chanteuse gospel

Elle l'a annoncé au cours d'une conférence de presse dans l'avant-midi de ce vendredi 26 août 2016 au centre culturel Mont des Arts. Sa vision évangélique qui se concentre sur : "La mondialisation, quel message pour l'église'' vient alerter, à l'en croire, le peuple de Dieu dans les tournures que prennent la modernité.

Pour elle, facebook, imo, whatsapp... sont des instruments de contrôle des illuminés (Illuminati) et conseille aux fidèles de faire attention avec ce qu'ils publient sur réseaux sociaux surtout en matière de photographie.

Devant une crème de journalistes, l'initiatrice du projet ''Basi na Miziki'' regroupant les femmes qui excellent dans le domaine musical, affirme avoir été visitée par le Seigneur Jésus Christ qui lui a transmis un message faisant d'elle une apôtre.

Son ministère qui porte le nom de ''Ministère de mission de Saint Roi'' travaille pour l'implantation des églises à travers le monde.

Elle explique cependant qu'un apôtre n'est pas celui qui doit se bousculer avec les pasteurs dans la cité, mais plutôt est censé parcourir plusieurs contrées pour prêcher et faire des autres de vrais disciples de Jésus-Christ.

A-t-elle déjà une église ici à Kinshasa ? Maryse Ngalula qui se nomme, désormais, Mary Lyser, a confié qu'elle collabore avec des plateformes dans la capitale qui l'amènent à prêcher par-ci, prophétiser par-là, comme elle l'a fait dernièrement en Tanzanie, et aujourd'hui à N'Djili.

Quant au moyen, elle garde foi en Dieu. "Dieu qui m'a visitée m'a demandé de faire d'abord avec mes propres fonds et le reste viendra".

Revenant sur son ancienne carrière d'artiste musicienne de qualité, Bishop Mary Lyser a rassuré qu'elle reste chanteuse mais gospel comme elle a été dans ses premiers pas dans la musique. ''Je reste disponible pour chanter comme musicienne gospel à moins que je sois sollicitée par une tierce personne" a-t-elle révélé avant de revenir sur ''Basi na miziki'', qui selon elle "reste un projet vaillant et garde sa saveur sauf qu'il va s'occuper des femmes chanteuses dans les maisons de l'Éternel qui sont victimes de pasteurs-loups. "Je vais continuer à faire leurs promotions, proposer des dates" a-t-elle promis.

Pour conclure, la jeune dame, qui a conquis à son temps les centres culturels de Kinshasa avec de la bonne musique Zulu, mutwashi, blues, rumba chantée en lingala, anglais, tshiluba, a avoué que sa lutte est qu'il ait des églises fortes et restaurées dans ce monde.