Provinces
La Société civile de la RDC est montée au créneau pour dénoncer l’état d’abandon total dans lequel se trouve depuis quinze années aujourd’hui, la centrale hydroélectrique de Zongo 1 au Kongo central. Elle plaide, de ce fait, pour que le Gouvernement de la République puisse réhabiliter ce barrage qui, autrefois, desservait une bonne partie de la capitale congolaise. Aussi, à la SNEL de s’y atteler et aux partenaires du secteur d’y apporter leur appui.
Bientôt, le 23 octobre courant, la centrale hydroélectrique de Zongo 1 totalisera 61 ans d’existence. Pourtant, depuis quinze ans déjà, ce barrage situé dans la province du Kongo central est à l’état d’abandon total. Sur les cinq groupes que compte cet ancien barrage, deux seulement fonctionnent et les trois autres sont en arrêt.
Plus grave encore, il n’y a même pas de projet en perspective, comme c’est le cas au site énergétique d’Inga (toujours au Kongo central), en faveur de ce barrage Zongo 1. Voire son personnel, pourtant qualifié, y est très démotivé.
L’on doit ici saluer la Société nationale d’électricité (SNEL) pour avoir valorisé l’expertise nationale en positionnant dans les sites des barrages des ingénieurs de haute facture.
Les organisations de la Société civile montent au créneau !
Dans le cadre du Projet d’appui au plaidoyer pour l’accès inclusif à l’énergie financé par la Fondation OSISA (Open society initiative for southern Africa), la Coalition des organisations de la Société civile pour le suivi des réformes de l’action publique (CORAP), est donc montée au créneau à l’issue de sa visite à Zongo 1, pour dénoncer la situation très déplorable qu’elle a trouvée sur ce site énergétique.
Considérant que le besoin en énergie est encore prépondérant, ou mieux, presque total à travers toute la RDC, elle interpelle les autorités du pays. Notamment, de ne pas commettre l’erreur de négliger la centrale hydroélectrique Zongo 1 d’autant plus que ce barrage a beaucoup servi le pays, et cela, durant plusieurs années, pour ne privilégier que la construction de Zongo 2, qui est à ce jour, achevé à plus de 70 % grâce au concours de l’entreprise chinoise Syno Hydro.
D’ailleurs, même seulement avec ses deux machines en fonction, Zongo 1 continue à desservir une bonne partie de la ville de Kinshasa en énergie électrique, notamment dans la commune de la Gombe, aux quartiers Badiadingi, Lemba Salongo, Camp Kabila, etc.
La réhabilitation de Zongo 1 à tout prix
La Société civile plaide pour que la réhabilitation de ce barrage soit également prise en compte dans le programme gouvernemental de construction et exploitation des centrales à moyenne puissance, à l’instar de plusieurs autres projets spécifiques à court terme dans le secteur de l’électricité.
Pour rappel, la centrale hydroélectrique de Zongo émane de la division centrale de Zongo et Sanga de la Direction de la production Ouest de la SNEL dans la province du Kongo central. Sa puissance installée totale est de 75 mégawatts et elle est équipée de cinq groupes (3 x 13 Mw) + (2 x 18 Mw).
Ses travaux de construction avaient débuté à l’époque coloniale, le 10 mars 1951. Et ses trois premiers groupes ont été inaugurés le 23 octobre 1955 et puis les deux derniers en juin 1965.
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