Changement climatique : la RDC valide son système amélioré des I-Ges

Pour répondre positivement à la préoccupation majeure de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la République démocratique du Congo vient de finaliser et valider la conception du système amélioré des inventaires des gaz à effet de serre (I-GES). C’était au cours d’un atelier de 48 heures organisé par le ministère d’environnement, dans le cadre du projet sur le processus Nama (Mesures nationales appropriées d’atténuation).

Tenu du 8 au 9 juillet 2014 dans la salle « Arche », dans l’enceinte de la clinique Ngaliema, cet atelier a été ouvert et clôturé par Benjamin Toirambe, directeur de la direction du développement durable au ministère de l’Environnement. Cet atelier poursuivant trois objectifs, notamment, présenter aux parties prenantes les études sur la manière de concevoir un système I-Ges, discuter en carrefours des améliorations possibles et enfin valider les études pour les systèmes amélioré des I-GES.

Pour parvenir à cette validation du système congolais, plusieurs études ont été menées par les parties prenantes qui émanent des plusieurs ministères, tels que, l’Agriculture, Energie, Hydrocarbure, Transport, etc. Soulignons que les membres des organisations de la société civile et institutions étatiques y ont pris part, notamment, la Banque Centrale, l’Institut National des Statiques, etc.

Les panels développés étaient entre autres :

1. analyse des parties prenantes, architecture, outils de collecte de données, etc ;
2. analyse institutionnelle dans la mise en place d’un système amélioré des I-Ges ;
3. Méthodologies et procédures de collecte, transmission, partage et analyse des données ;
4. les procédures d’assurance qualité et de contrôle de qualité ;
5. l’amélioration du système d’archivage ;
6. besoins en renforcement de capacités individuelles, institutionnelles et systémiques pour les I-Ges ;
7. stratégie d’amélioration des inventaires ; etc.

S’adressant aux participants à l’ouverture comme à la clôture, le directeur Toirambe les a exhortés à mettre en application toutes les recommandations formulées. Car, le pays tient à avoir une stratégie de développement sobre en carbone, qui est une réponse aux attentes du gouvernement congolais et de celles de la communauté internationale.

Il a terminé son adresse en demandant aux ministères et institutions qui n’ont pas des services de collecte des données fiables de les créer le plus tôt possible. Car, il faudrait réfléchir sur les lignes directrices des données fiables afin de bien contrôler les données produites par les différents services.

Pour leur part, Idesbald Chinamula du Pnud et le Dr. Trinto Mugangu, coordonateur du projet Nama, ont indiqué que la réalisation de cette 1ère composante est un pari gagné bien que plusieurs choses restent à faire. Pour le coordonnateur, la prochaine étape sera consacrée à la formulation des mesures nationales appropriées d’atténuation (Nama) des Ges, surtout dans l’agriculture et l’énergie, en tenant compte des priorités nationales de développement.

Pour l’accession ou la transmission des données d’activités : il a été recommandé d’élaborer et signer des protocoles d’Accord entre la Direction de Développement Durable et les différentes structures centralisatrices des données sectorielles socio- économiques, dont la DGI, la DGDA, la Banque Centrale du Congo, les différents services provinciaux des recettes administratives et domaniales ; créer des points focaux dans chaque institution ; Informatiser le système de collecte ; élaborer des protocoles d’accord avec les fournisseurs de données les plus pertinentes dans les différentes catégories (Energie ; Système d’Informations Energétiques, Agriculture : Statistiques agricoles, procédés Industriels : Ministère de l’Industrie, Affectation et changement d’affectation des Terres, Déchets ; Ministère de l’Agriculture) ; etc.