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Société

Exclusif, Clément Kanku parle enfin

2017-06-05
05.06.2017 , Kinshasa
2017-06-05
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2017-actu/06-juin/05-11/kanku_clement_17_0008.jpg Kinshasa-

Clément Kanku

Depuis le 20 mai et la parution dans le New York Times d’un article l’incriminant dans l’assassinat des deux experts de l’ONU au Kasaï, Clément Kanku est le coupabe idéal.  

Le député a refusé de se laisser accuser. Il a tenté d’organiser une conférence de presse pour donner sa version. Mais la justice congolaise l’en a empêché et le recherche activement. Clément Kanku a accepté de parler longuement à La Libre Afrique. Un entretien dans lequel il donne sa version des faits, parle de son rendez-vous avec les experts de l’ONU et, surtout, de la responsabilité de l’ancien ministre de l’Intérieur Evariste Boshab dans la mort du Kamwena Nsapu et dans l’explosion de la violence meurtrière au Kasaï.

Il sait désormais qu’il devenu un homme gênant pour les autorités congolaises. Il joue sa tête et entend la défendre chèrement. Je n’ai jamais donné l’ordre de tuer les experts des Nations unies, lance-t-il.

Entretien :

M. Kanku, pouvez-vous nous éclairer sur l’échange téléphonique qui fait débat et qui aurait été retrouvé sur l’ordinateur de Mme Catalan ?

D’entrée de jeu, je tiens à préciser que je conteste de façon formelle l’intégrité et l’authenticité de la pièce audio brandie par le New York Times. J’ai été confronté à l’existence d’un élément sonore brandi par Monsieur Boshab, alors ministre de l’Intérieur, en présence  d’une vingtaine de personnes lors du Conseil national de sécurité réuni à Kananga au mois d’août 2016, quelques jours avant l’assassinat du chef Kamwena Nsapu.

Cet élément sonore n’a jamais été authentifié. Toutes les autorités  disposaient de cet enregistrement. Rien n’est donc nouveau. Il s’en suivra, après échange et vérification par les services spécialisés que cet enregistrement ne présentait aucun intérêt et ne me mettait nullement en cause.

Par conséquent, l’affaire avait été classée sans suite car il était clairement apparu que cet élément sonore était sans pertinence. Je déplore le fait que NYT ait utilisé des éléments manipulés dont l’authenticité n’a pas été établie et dont la retranscription a été falsifiée, travestie à des fins inavouées.  

Avec qui conversez-vous ?

Je suppose que vous faites allusion à l’élément sonore du New York Times du 20 mai. Comme je l’ai dit précédemment, je conteste l’authenticité et l’intégrité de cette pièce audio et tant qu’aucune expertise en acoustique n’aura eu lieu, je me garde de tout commentaire sur un élément sonore qui a ménifestement été manipulé, tronqué, falsifié.

Avez-vous été entendu par la justice congolaise sur le contenu de cet enregistrement en août 2016 ?

Non. La justice congolaise en tant que telle ne m’a jamais entendu sur un quelconque enregistrement mais en revanche j’avais été entendu en août 2016 à Kananga par le Conseil national de sécurité (CNS). Un représentant de la justice y siège. Celui-ci était donc au courant d’un enregistrement même si ce dernier n’avait pas fait l’objet d’une expertise qui considérerait sa force probante.

J’en déduis donc que la justice congolaise avait jugé cet enregistrement sans pertinence puisque aucune suite n’y avait été réservée. Je pense que si, à l’époque, la justice avait été convaincue de la pertinence de l’enregistrement sonore, elle aurait dû ouvrir une enquête à ma charge. Or, cela n’a pas été le cas.

En août, nous étions en vacances parlementaires, elle pouvait se limiter à une procédure simplifiée nécessaire à l’ouverture d’une enquête en vertu de laquelle seul le bureau de l’Assemblée nationale décide de l’autorisation des poursuites judiciaires contre un député national. Tandis que durant une session parlementaire, ce sont les députés qui doivent statuer sur cette question à travers une plénière.

C’est à la justice de fixer l’opinion sur l’absence de l’ouverture d’une enquête lorsqu’il y a eu une confrontation au sein du CNS en août 2016 et pourquoi seulement maintenant. Il n’est pas sans intérêt de préciser également qu’en ce moment-là, le chef Kamwena Nsapu était encore en vie et que nul ne parlait des experts des Nations-Unies.

Que l’opinion publique retienne donc bien qu’il n’ y a pas de lien possible entre cet enregistrement non expertisé et la mort du grand Chef Kamwena Nsapu le 12 août 2016 d’une part et, d’autre part, l’assassinat odieux des experts des Nations unies en mars 2017.

Comment expliquez-vous, vous, que tout ceci ressorte maintenant ?

On va dire que c’est perturbant. La justice congolaise ne bouge pas pendant sept mois et, curieusement, lorsque les Nations-Unies, l’Union européenne, les organisations des droits de l’homme exigent que la lumière soit faite sur les violences meurtrières qui se sont propagées dans le Kasaï entrainant la mort de milliers de Congolais et de deux experts des Nations unies dont les images de la prise en otage et de la mise à mort et la décapitation ont été rendues public, cette justice se réveille soudain pour ouvrir une enquête à ma charge en rapport avec tous les faits énumérés ci-haut.

De manière générale, j’aimerais qu’on m’explique à partir de quel moment j’aurais été lié aux violences dans le Kasaï et à la mort des experts, rien que sur base de l’article du NYT alors qu’il n’y a rien de neuf. En peu de mots, lorsque le CNS brandit un certain enregistrement « non expertisé » il n’y avait pas lieu d’ouvrir une enquête tandis que lorsque 8 mois plus tard le NYT publie un certain enregistrement sonore « non expertisé » du coup pour la justice congolaise il y a lieu d’ouvrir une enquête.

On est en droit de se demander ce qui motiverait un tel revirement des autorités judiciaires ? Qui aura répondu à cette question arrivera à dénouer le piège derrière cette triste histoire.

Enfin, si vous faites allusion à la Justice, en vous renvoyant au point de presse de l’auditeur militaire supérieur de Kananga, je peux vous dire que je n’ai pas fait l’objet d’une enquête ouverte par la justice. A toutes fins utiles, je me dois de préciser que, contrairement à ce qu’une certaine opinion voudrait faire croire, mon entrée au gouvernement Badibanga est consécutive à l’accord de la Cité de l’UA du 18 octobre 2016, dans le quota de l’opposition.

Bien avant d’être en responsabilité au sein du gouvernement d’union nationale, et longtemps après que les autorités congolaises m’ont brandi ce fameux enregistrement sonore, j’ai continué à exercer mon mandat d’élu du peuple, mandat que j’ai recouvré après la fin de ma participation au gouvernement. Il n’y a donc pas de lien à établir entre cet enregistrement et mon entrée au gouvernement.

Mme Catalan, l’experte de l’ONU assassinée au Kasaï,  vous a-t-elle contacté ?

Malgré les multiples appels que je reçois, je ne me souviens pas avoir été contacté par cette dame. En revanche, je me souviens avoir été contacté par Monsieur Michael Sharp, l’autre expert assassiné. Je l’ai rencontré en compagnie de trois de mes collaborateurs. Et à l’occasion, il était accompagné, non pas de Mme Catalan, mais d’un collègue masculin. Ensemble, nous nous sommes entretenus de la situation sécuritaire au Kasaï en ma qualité d’élu local.

Selon vous, ces experts étaiet-ils en possession d’informations sensibles sur les massacres au Kasaï ?

Je n’ai aucun moyen de le savoir.

Avez-vous donné l’ordre d’exécuter ces experts de l’ONU ?

Absolument pas. Je suis un élu, un défenseur d’opinion. Dans mon parcours, je n’ai jamais été ni soupçonné ni mis en relation avec une entreprise de nature criminelle dont les actes sont tout à fait, étrangers à notre éducation, à notre culture et à nos valeurs. Par conséquent, il n’est donc simplement pas sérieux ni crédible de vouloir faire croire à l’opinion ce genre de thèse.

Je voudrais dire de la manière la plus formelle que je ne peux être tenu responsable des violences survenues au Kasai, ni de la mort des experts des Nations unies et encore moins de celle du chef Kamwena Nsapu. Il n y a aucun intérêt pour ma personne et pour mon mandat de participer à de telles entreprises.

Disposez-vous, vous qui êtes originaire et élu de cette région touchée par le mouvement Kamwena Nsapu, d’informations sur les auteurs de ces massacres de civils ?

Comment pourrais-je connaître les auteurs si une enquête indépendante et crédible ne se met pas en place pour établir les responsabilités. En revanche, comme tout le monde, bien évidemment, j’étais au courant des violences qui y régnaient. Et en ma qualité d’élu, vous pensez bien qu’à plusieurs reprises j’ai pris le soin d’avertir les autorités gouvernementales sur les risques qu’encourraient nos populations si rien n’était fait.

Et alors. Certains ont-ils réagi ?

Non.

On parle de plus de 40 fosses communes. Un autre élu de la région, M. Sessanga, a chiffré à plus de 3 300, le nombre de victimes de cette rébellion ? Que pensez-vous de ce chiffre ?

Un mort, c’est déjà de trop. Plus de 3 300 c’est une horreur et un drame humain. A mon humble avis, au vu de l’extrême gravité des horreurs subies par les pauvres gens de cette partie du pays dont je suis originaire, il est impérieux d’imposer d’urgence la mise en place d’une enquête indépendante. Il faut établir les responsabilités. La justice doit savoir. Les familles des victimes doivent savoir. Les responsables doivent être punis.

Pensez-vous que vous pourrez être entendu en RDC ? 

Je pense sincèrement que la vérité doit être établie non seulement en RDC mais aussi en dehors. Pour être franc avec vous, au regard de la dimension prise par cette affaire et de l’intérêt qu’elle représente pour tout le monde, des Nations unies aux familles des victimes en passant par les organisations des droits de l’homme ou l’Union européenne, il me semble indispensable d’associer les experts des Nations unies à cette enquête. L’implication, voire la direction de cette enquête par ces experts aura le mérite de donner plus de crédibilité et d’offrir un gage d’indépendance.

Moi aussi j’ai soif de vérité et de justice. Je suis triplement victime dans ce dossier. Ma circonscription électorale a été terriblement touchée par ces violences, mon chef coutumier a été assassiné et je suis pointé du doigt comme le responsable de tout. Ma famille en souffre. Le nom de ma famille a été souillé dans cette macabre affaire.

Il y a une volonté de me faire endosser une responsabilité qui n’est pas la mienne. Je ne l’accepterai jamais. C’est pour cette raison aussi que j’appelle les experts des Nations unies à jouer un rôle primordial dans cette enquête. Toute la lumière doit être faite. Les coupables doivent être confondus.

Vous apparaissez comme le bouc-émissaire mais le régime congolais ne pouvait pas imaginer que vous alliez vous laisser accuser sans vous défendre. Comment expliquez-vous cet enchaînement des faits ? 

Sur cette question, je veux déjà comprendre le mobile réel de la rédaction du NYT qui n’a pas hésité à exploiter de fausses informations dans le but manifeste de me nuire, voire d’influencer la conduite et les conclusions de l’enquête. J’ai donné instruction à mes avocats d’intenter des poursuites contre ce quotidien américain.

Cet article a jeté le discrédit sur moi, la honte sur ma famille et nous sommes tous en insécurité. Pour revenir à votre question, j’en ai moi aussi le sentiment. Certains ont besoin d’une victime expiatoire pour calmer l’opinion publique. Ils veulent coller un nom et un visage sur les crimes au Kasaï, sur la mort de Kamwena Nsapu, sur les supposés miliciens et toutes les violences qui s’en suivent.

En choisissant de me coller cette affaire sur le dos, les auteurs de cette cabale ont délibérément choisi de mettre tout le monde sur une fausse piste et ainsi d’étouffer la vérité et, par dessus tout, de garantir l’impunité de véritables responsables.

Si la justce veut connaître la vérité, elle devrait regarder dans une autre direction. Pourquoi Kinshasa ne peut accepter la venue d’une enquête internationale ? Ce refus de Kinshasa me semble bien curieux. Vu la demande pressante du Conseil de sécurité des Nations unies, de Human Right Watch, de la famille des deux experts assassinés, de plus de 271 organisations des droits de l’homme, de l’Union européenne et que je partage aussi, il est inconcevable que le gouvernement refuse d’ouvrir son enquête aux experts envoyés par les Nations unies afin de faire éclater la vérité dans ce dossier.

Il faut aussi se souvenir que les hauts magistrats militaires avaient déjà mené une enquête et avaient annoncé l’arrestation des suspects. Ils avaient aussi promis l’ouverture « dans les quelques jours » d’un procès. Dans le même communiqué du 23 mai,  le PGR déclarait que son office restait ouvert à toute expertise locale ou étrangère pour élucider tout point de controverse.

Deux jours plus tard, le 25 mai, s’exprimant sur RFI, le mininstre congolais des Affaires étrangères manifestait son opposition à l’envoi d’experts par le Conseil de sécurité des Nations unies au motif que cette démarche viserait à discréditer la justice congolaise qui s’est déjà saisie de l’affaire et qui a identifié le responsable du meurtre de Mme Catalan et de M. Sharp. Il a même été plus loin en évoquant un plan contre la RDC.

Soyons sérieux, en quoi l’ouverture d’une enquête par les experts de l’ONU discréditerait notre justice. Ce ne serait pas la première fois dans l’histoire des Nations unies que ses experts seraient associés à une enquête ouverte par un pays membre...

Comment en est on arrivé là, ne pouvait-on éviter une telle escalade au Kasaï ?

Il est fort déplorable de constater qu’une simple mésentente entre quelques individus peut entraîner des conséquences aussi néfastes pour la province, le pays et les Nations-Unies. 

Sur demande expresse du Premier ministre Matata, une délégation parlementaire des élus kasaiens dont je faisais partie avait été dépêchée à Kananga du 9 au 12 août 2016 dans le cadre d’une mission de bons offices vu la tension qui régnait entre le grand chef coutumier Kamwena Nsapu et le ministre de l’Intérieur de l’époque, Evariste Boshab. 

Vous n’êtes pas sans savoir, qu’en échangeant avec la délégation parlementaire venue de Kinshasa dont je faisais partie, le grand chef Kamwena Nsapu avait émis le souhait de se rendre aux forces de la Monusco. Sa demande sera catégoriquement rejetée par M. Boshab qui a préféré agir autrement. L’élément sonore restituant cet échange avec le grand chef la veille de son assassinat existe. Vous l’avez même diffusé sur votre site.

Monsieur Boshab est selon vous le principal instigateur de ce qui s’est passé au Kasaï

Nous avons en tout cas vainement essayé de convaincre Monsieur Boshab d’accéder à la demande du chef Kamwena Nsapu qui voulait se rendre sous la protection de la Monusco. A ce jour, je suis persuadé que si le ministre de l’Intérieur de l’époque, M. Boshab, avait accédé à la demande du grand Chef, les choses auraient évolué différemment. 

J’ai à plusieurs reprises prêché la paix, la réconciliation et une issue consensuelle à la crise entre le chef coutumier Kamwena Nsapu et Evariste Boshab mais je n’ai malheureusement pas été entendu. 

Pourquoi avoir assassiné le grand chef Kamwena Nsapu ? Pourquoi avoir, à travers les réseaux sociaux, exposé publiquement son corps émasculé en profanant ainsi le pouvoir coutumier ? Était-ce nécessaire tout cela ? Ceux qui ont agi ainsi et ont ignoré nos multiples recommandations de rechercher la paix et n’avaient pas pris la mesure de la gravité de la situation et des actes qu’ils posaient.

Nous en sommes là aujourd’hui. Ils doivent assumer pleinement la responsabilité de leurs agissements devant l’histoire et les hommes et non pas chercher à me la faire endosser.

Quels sont vos projets aujourd’hui, vous vivez reclus ? 

Je viens d’écrire au Secrétaire général des Nations-Unies afin d’appuyer l’envoi de leurs experts pour faire la lumière sur toute cette affaire afin que je sois lavé de tout soupçon.

En effet, j’ai été livré en pâture à l’opinion publique comme l’homme-orchestre derrière les violences dans le Kasaï et la mort des experts des Nations unies. Pourquoi cette volonté manifeste de m’empêcher à tout prix de m’exprimer, comme l’interdiction de ma conférence de presse alors qu’en ma double qualité de citoyen congolais et de député national, je jouis pleinement de mes droits civiques en ce compris ma liberté d’expression ?

A voir la tournure des événements et au regard de la volonté affichée de me faire taire et de me faire endosser cette responsabilité, je me demande si j’aurais droit à un procès équitable qui fera éclater mon innocence dans cette affaire.

Cette affaire ressemble à la chronique d’une mort annoncée dont les séquences ont déjà été préalablement arrêtées. Je n’accepterai pas de porter une responsabilité qui n’est pas la mienne. Je ne suis ni de près ni de loin impliqué dans la mort de Kamwena Nsapu, ni dans les violences au Kasai, ni dans l’assassinat des experts des Nations-Unies.


La Libre Afrique / MCN
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Povlon @J6FQNPS   Message  - Publié le 05.06.2017 à 12:15
Lokola oliaki Kindoki, ndima ba conditions. Tshisekedi ayebisaki bino. Etikali Badibangi. Cellule nayo eza deja prepare. Osambwe

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mushikazi @G7WMMHR   Message  - Publié le 05.06.2017 à 12:01
Pour quoi Mr bosha et Ramazani chadari sont toujours libre?qu'ils soient arrêté au nom de massacre des innocents. Ils ne doivent pas jouirent de cette liberté pendent que les enquêtes se déroulent, ils doivent être aux arrêt.

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WIT @Z48YVHT   Message  - Publié le 05.06.2017 à 11:39
C'est un ancien rebelle, un ancien gouverneur déchu

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Je suis RDC @4EJDR32   Message  - Publié le 05.06.2017 à 11:19
Tous ces arguments sont faibles et contradictoires Direct ou indirectement ta façon de répondre, si c'est devant un juge va vous rattraper très facilement.

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Antoine @GNF1HEC   Message  - Publié le 05.06.2017 à 09:54
Tous ces discours ne peuvent convaincre, étant donné que les éléments sonores diffusés prouvent à suffisance que l'une des voix est de Mr Kanku; le comble c'est que, à l'annonce de l'assassinat des gardes du corps du commandant de district(Le Colonel), Mr Kanku a réagi par "très bien"; réécoutez l'enregistrement et vous entendrez cette réponse;donc, pour lui, la vie des policiers congolais(gardes du corps du colonel) ne représentait rien pour se réjouir de leur assassinat(cfr bakadi ba shipa gardes ya mua colonel, ye udi mu nzubu, badi bakeba essence bua kuosha nzubu, traduction: on vient de tuer les gardes du colonel, il doit être dans sa maison, on cherche de l’essence pour brûler sa maison, ) Je crois bien que les gardes du corps avaient aussi droit à la vie; en plus, qu'a-t-il fait après avoir eu ce rapport? A-t-il prévenu les services de sécurité pour aller au secours de ces policiers, ou, du colonel?Mr Kanku est impliqué dans ces massacres, le fait que la justice n'ait ouvert une enquête en ces temps là prouve aussi qu'il y a une certaine complicité avec les autorités dans cette affaire, c'est ce qui explique le silence qui a suivi...

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SHUBUBA @FPDNEAU   Message  - Publié le 05.06.2017 à 09:33
Enfin les masques commencent à tomber

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