Politique
«Cap vers les élections, l’heure est aux élections » a dit, le nouveau secrétaire permanent du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary lors de son intronisation à ce poste, le jeudi 1er mars. Il n’y a plus aucun doute au sujet de l’organisation et la tenue des élections en décembre prochain sur toute l’étendue de la RD. Congo.
Les élections sont les moyens pour que la population d’un pays puisse s’exprimer par voie des suffrages pour élire ses représentants. L’on parle, cependant, des élections présidentielle, législatives, municipales… Ces élections, justement, approche à grand pas, puisque sur les douze mois de l’année 2018, trois sont déjà écoulés. Toutefois, sur la scène politique, l’attente sur ce passage devant les urnes ne fait pas l’unanimité. Çà et là, des opposants contestent les innovations de la loi électorale dont surtout la machine à voter.
Par ailleurs, la problématique du dédoublement des partis politiques mis en phase avec la liste de partis politiques à concourir aux postes à mandat électif en décembre jette de l’huile au feu. Autant, d’ailleurs, que la décrispation politique jugée boitillante par l’Opposition, effective selon la Majorité au pouvoir. Loin des politiques, la CENI, elle-même, devient un sujet à palabre. Son impartialité remise en cause, sa redynamisation est voulue avec pompe par des formations politiques comme l’Udps et autres. Toutes ces discordes, jusque-là, ne trouvent pas de réponses. Pourtant, le temps avance. Le pays se dirige-t-il vers la solution de la crise politico-électorale de 2016 et 2017 ou s’oriente-t-il vers un nouveau boom de l’impasse électorale congolaise?
La question mérite d’être posée dès lors que l’horizon reste obscur. Le Comité Laïc de Coordination n’a de cesse d’appeler à des marches pour réclamer l’application des dispositions en souffrance de l’Accord de la Saint Sylvestre. Les expériences du 21 janvier puis du 25 février sont encore frais dans les mémoires. A ce sujet, fort de deux morts de la dernière sortie des laïcs pour battre le macadam, un autre front de pression au Pouvoir en place s’est formé avec la série de mouvements citoyens ainsi que des activistes de droits de l’homme.
Ledit front, dans la droite ligne de la contestation, appelle déjà à une ville-morte ce vendredi à travers toute l’étendue du territoire national. Le fond de la démarche vise toujours l’alternance au sommet de l’Etat au nom de la Constitution et du compromis de la Saint Sylvestre d’ici la fin de l’année. Néanmoins, les soubresauts des bras de fer via la rue favorisent-ils la tenue des élections ? C’est là une question à choix multiple. Car, selon certaines personnes le pouvoir ayant manifesté sa volonté de rester aux affaires ad vitam aeternam, il faut des pressions pour que élection même il y ait en RDC au mois de décembre 2018.
Est-ce une certitude ? Répondre qui peut. Toutefois, l’opinion se demande si les gestionnaires de l’Etat ne peuvent-ils pas envoyer des signaux clairs pour que les épreuves de force via la rue prennent fin ? Au-delà, inclusif ou exclusif, l’opinion s’interroge si les joutes électorales ne sont pas possibles sans qu’il y ait des morts suite à des marches et autres manifestations?
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