Economie
L'employeur justifie son comportement vis-à-vis de leurs bénéficiaires par les contraintes budgétaires de sa trésorerie non reluisante. Motif que les employés n'arrivent pas à avaliser, disent-ils, pour la simple raison que le « lobito » est payé par les armateurs et n'a rien à avoir avec les prestations normales. Car, enchaînent les matelots, les TE, soit les travaux extraordinaires, sont sollicités par les armateurs qui voudraient accélérer le déchargement ou chargement de leurs navires à quai. Et les frais sont payés au prorata du nombre d'agents et d'heures.
Pourquoi alors cela doit-il poser problème si ce n'est pas une amalgame financière dans le chef des responsables qui ne savent pas dissocier les recettes réelles internes de l'entreprise et des recettes extraordinaires n'entrant pas en compte dans le budget de l'entreprise, faisant ainsi de la gestion financière de la SCTP un véritable fourre-tout ? S'interrogent les prestataires. Il n'y a pas que les agents du port ou manutentionnaires qui exécutent les travaux extraordinaires, mais aussi les agents des ateliers et garage pour la maintenance.
Si ces travaux de week-end doivent être payés comme prestations extra-horaire, c'est parce que la SCTP a un système de travail appelé « semaine anglaise ». Ce système débute le travail le lundi pour se clôturer le vendredi, laissant la journée de samedi « off », expliquent les travailleurs de la SCTP/Matadi. Pour cette raison, estiment les matelots, la paie de « lobito » ou « heures de week-end » ne peut appeler à des tergiversations ou autres manœuvres de mauvais goût comme l'est la paie des salaires.
Cette paie remise à deux fois de suite, le personnel de la SCTP impute cette aventure au manque d'orthodoxie managériale dans le chef des responsables confondant toutes les recettes et dépenses dans cette entreprise où un grand nombre de chefs seraient devenus fournisseurs à l'entreprise. Sinon, comment expliquer qu'à une certaine période avec les engins de location pour la manutention, la paie de salaires et de lobito se faisait dans le mois et en temps réel pendant qu'aujourd'hui avec ses propres engins de manutention et des quais réhabilités, l'ex Onatra soit incapable de satisfaire à cette obligation normalement, si ce n'est pas le tripatouillage financier ? S'étonnent les travailleurs.
Car, une gestion rationnelle surtout des finances ne pourrait conduire à cette situation de guerre chaque vendredi comme on l'a observé dernièrement quand un responsable financier a failli être séquestré dans son bureau par des agents en furie attendant leur « lobito » jusque tard dans la nuit. A tout considérer, la sérénité sociale au sein de la SCTP est loin d'être préservée. Et, à un sage, peu de mot suffit.
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