Société
La représentation diplomatique du pays tire la sonnette d'alarme après que des personnes se déclarant du parquet ont laissé un avis aux habitants d’une de ses propriétés acquises dans la capitale congolaise, les appelant à s’apprêter pour déguerpir.
Après les épisodes du déguerpissement illégal et la récupération d’une des parcelles de l’ambassade du Nigeria situées dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, la représentation nigériane continue à craindre pour le reste de ses propriétés.
Des sources proches de cette ambassade indiquent que des personnes se déclarant du parquet sont passées dans une parcelle située au numéro 39 de l’avenue Pumbu, à Gombe, où elles ont demandé aux occupants de s’apprêter à déguerpir. Les habitants de cette propriété du Nigeria, avisés, leur auraient demandé de s’adresser au ministère congolais des Affaires étrangères, en notant que cette parcelle querellée appartient bel et bien à l’ambassade du Nigeria en RDC, qui l’avait acquise depuis 1962.
Devant cette énième tentative d’exproprier ses biens acquis en bonne et due forme en République démocratique du Congo (RDC), la représentation nigériane prévient encore l’opinion sur ses acquisitions situées dans la commune de la Gombe. Elle rappelle, en effet, à l’opinion que ces parcelles situées au numéro 141 du Boulevard du 30-juin, acquises depuis 1962, et au numéro 112, acquises depuis 1963, celle située au numéro 47 de l’avenue de la Justice, acquise depuis 1962, celles du numéros 23A/23B et 32 de l’avenue Lemera (ex-3Z), ainsi que celle du numéro 39 de l’avenue Pumbu, achetée depuis 1962, sont des biens de la République du Nigeria. Pour cette représentation diplomatique, celui qui se laisserait abusé, en achetant l’une de ces propriétés auprès de ces personnes qui les convoitent, ne s’en prendra qu’à lui-même, parce qu’il aura perdu son argent.
Rappelons qu’en avril dernier, la famille du consul nigérian en RDC, habitant dans une des parcelles citées, avait été victime d’un déguerpissement par les éléments de la Police nationale congolaise (PNC), en présence du bourgmestre de la Gombe, Dolly Makambo. La Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP), qui avait donné cette information, avait condamné cette action menée sans qu’il y ait, au départ, un dossier judiciaire ouvert ni un jugement qui pouvait la permettre. La FBCP avait, dans son communiqué, déploré « la manière brutale en violation de l’Accord de Vienne », dont la PNC avait fait déployer ses éléments pour accomplir cette mission. En délogeant cette famille de la chargée d’Affaires du Nigeria, les policiers commis à cette tâche auraient, en même temps, endommagé certains biens et enlevé le drapeau du Nigeria qui flottait dans la parcelle, avait indiqué l'ONG.
Après avoir récupéré cette parcelle, l’ambassadeur avait martelé que les biens acquis par la République du Nigeria en RDC n’étaient pas à aliéner. Pour sa part, la FBCP avait demandé aux autorités compétentes de la RDC de mener une enquête sérieuse sur cette affaire qui risquait d’entamer les relations diplomatiques avec le Nigeria.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Les plus commentés
Société Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison
17.04.2024, 14 commentairesEconomie Acquisition de concession arable à Brazza par le Rwanda : une arme de destruction économique aux portes de Kinshasa (Analyse d'André-Alain Atundu)
18.04.2024, 11 commentairesPolitique Spéculation autour du rôle de Maman Marthe : « Elle incarne la vision prophétique du parti, UDPS, devant guidé l’action politique du Président de la République. » ( Lisanga Bonganga)
19.04.2024, 10 commentairesPolitique Insécurité au Nord-Kivu : la Belgique s’oppose à l’idée de revoir les frontières congolaises sous prétexte d’une médiation
17.04.2024, 9 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance