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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Politique

A trois mois des élections : la RDC de nouveau dans l’incertitude

2018-09-06
06.09.2018
2018-09-06
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La Cour constitutionnelle et la Ceni accusées de partialité, le CSAC complaisant et le CNSA inopérant, les extrémistes de tous bords dans l’irresponsabilité, la misère noire complique.

Les arrêts de la Cour constitutionnelle invalidant l’ex vice-président et sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo et d’autres candidats, parmi lesquels Adolphe Muzito, le chairman du Mouvement de libération du Congo (MLC) n’a pas mis de gants pour accuser la Cour constitutionnelle et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) d’être aux ordres du pouvoir.

« Évidemment qu’on a instrumentalisé la justice pour m’écarter comme d’autres candidats de l’opposition », a souligné Bemba. Selon lui, tout juriste sérieux sait que la subornation n’est pas corruption. « Tout le monde se rend compte que tout ça est une stratégie pour que le candidat du pouvoir ne puisse pas avoir des candidats sérieux devant lui », a insisté le numéro un du MLC.

D’après lui, le 23 décembre, on assistera à une « parodie d’élection » car le pouvoir, d’après lui, choisit ses opposants.

Bien avant lui, Adolphe Muzito, autre personnalité politique dont la candidature a été invalidée par la Ceni, avait fait savoir qu’il n’avait pas confiance en la Cour constitutionnelle. Réaction très grave quand on sait que l’on doit aller aux élections avec ces institutions-là. Ce que, du reste, a recommandé le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende Omalanga, à Jean-Pierre Bemba Gombo.

La Majorité présidentielle tient un autre discours pour s’accrocher au pouvoir

Ceux qui encourageaient le président Kabila à « glisser » ont vite changé de discours, en le présentant désormais comme « le père de la démocratie congolaise ». (Photo Habari RDC)

Le président Kabila ayant fait sa part, même s’il a tergiversé pendant deux ans, il a respecté la Constitution. Ceux qui l’encourageaient à « glisser » ont vite changé de discours, en le présentant désormais comme « le père de la démocratie congolaise ».

Mais on dirait que ces sociétaires de la Majorité présidentielle n’ont pas changé de méthode. Ils tiennent un autre discours pour s’accrocher au pouvoir. Ils ont confié la mission aux médias publics, leur appendice, de faire capoter le processus électoral. Les mesures du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), censées veiller à la distribution équitable de la parole dans les médias, ne sont pas d’application.

Il n’y a pas longtemps, cette institution d’appui à la démocratie a rendu public un communiqué contre la campagne électorale précoce avec chansons et images à la gloire du parti ayant présenté un candidat, même s’il se présente comme candidat indépendant. A travers la ville, s’affichent des panneaux de sa gloire.

Comme l’a fait remarquer un observateur : « Faut-il féliciter quelqu’un qui n’a fait que respecter la Constitution, comme il avait d’ailleurs prêté serment. » L’institution CSAC semble dormir sur ses lauriers. De son côté, le Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre (CNSA) assiste impuissant à toutes ces accusations portées contre les candidats par rapport à la matière qu’il est censé gérer. De toutes les façons, le CNSA n’est même pas installé.

Tout de même, il faut saluer Kabila qui n’a pas suivi les extrémistes de son camp, qui ne désarment pas du tout. Dans l’opposition, les leaders, provoqués à longueur de journée, restent sereins. On s’imagine bien, si chaque leader cherchait à emboiter le pas à ses sociétaires, on aurait déjà assisté à un embrasement, alors qu’on est à trois mois des élections.

Il sied de demander à l’opposition de prendre toutes les mesures d’encadrement qui s’imposent par rapport à cette cruciale étape. Eviter par exemple de se lancer des quolibets, alors qu’il faut chercher les voies et moyens pour affronter les candidats de l’autre camp qui jouissent de la confiance de certaines personnalités de leur camp, alors qu’il y a des enjeux comme la machine à voter, qu’il ne faut pas se contenter de rejeter. Il y a par ailleurs la formation des témoins pour surveiller les élections, qui ne semble pas avoir lieu chez les opposants.

Pendant ces temps, la situation socio-économique se dégrade davantage comme si le pays n’était pas gouverné. Plusieurs parents gardent les enfants chez-eux, faute de moyens de les envoyer à l’école. De nombreux travailleurs peinent de nouer les deux bouts de chaque mois. Des investisseurs envoient des agents en congé technique en attendant des lendemains sûrs. Ils espèrent de se positionner après la date du 23 décembre.

De part et d’autre, le triomphalisme est vraiment déconseillé pour éviter d’être à la risée d’autres peuples.

K. Kap
La Tempête des Tropiques
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Teun Bikandu @ZWFO2TV   Message  - Publié le 08.09.2018 à 21:43
respecter la constitution est contraire à laisser un pays dans un processus qui ne jure que sur l'implosion. Comme proposé, on peut faire des élections à siestes, province après province. En second lieu, le modèle du Botswana est universel. Nous pouvons l'adopter. Un président sortant ne peut pas chapeauter les élections ni au premier mandat ni au second. Et au second tour, il dispose à temps. la fonction de continuité met en exergue les fondamentaux d'un état, pas les personnes comme on le prétendait. Alors, pour commencer, on s'impose, la thérapie du "positif". Imaginez que tout un pays qui vit actuellement comme il peut est entrain de comprimer une tension à libérer aux élections Ce n'est pas vrai. Et il faut refuser à tous les médias étrangers qui développe la question de cette manière de s'amender Si chacun reprend son rôle, tout redeviendra à la normale il y a une nuance ente conserver et prendre en otage. On vient donc de comprendre que des élections bien préparées et non piégées sont gages du développement au même titre que urbaniser. tirons de bonnes leçons.

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Zairois @Y5GIOO8   Message  - Publié le 07.09.2018 à 08:25
La CENI et la cour constitutionnelle sont instrumentalisées par le pouvoir mais elles appellent la population voter. Même si cette population est traitée comme un panier, pas jusque là. Vous l'amenez où vous voulez, comme vous voulez et quand vous voulez.

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GOMBO TOMOKWABINI Ch @YTVCVID   Message  - Publié le 06.09.2018 à 17:12
KINSHASA,MBOKA YA MABOKE ET DANS TOUT CA C EST TOUT LE MONDE QUI PERDS DU TEMPS PENDANT QUE D AUTRES ONT TOUT ET CERTAINS SI PAS BEAUCOUP N ONT RIEN COMME D HABITUDE ET C EST DE CE CONGO LA QU IL FAUT ETRE FIER EN PLUS LA PAIX EST MORTE ET PAIX A SON AME

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"Justice" ya mboka n @TYE1YEX   Message  - Publié le 06.09.2018 à 16:45
Bemba a tout a fait raison ,on assiste déjà à un processus biaisé qui aboutira à une parodie d'élection Mende a si bien résumé ces institutions qu'on a Difficile si l'on tient compte des paramètres logiques, machine à tricher, médias d'accompagnement ,utilisation des moyens de l'Etat(les gouverneurs de province sont prêts à se mobiliser,dixit Paluku, pour favoriser le vote de Shadary !! ) d'arriver à une autre conclusion Par contre,vous avez omis le discours de l'ANR,les opposants ne peuvent pas s'unir,ils ont des ambitions égoîstes! Shadary n'a donc aucune ambition Il cédera volontiers;s'il est élu,sa place à Kabila!!!!

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florent @DWIUQ7Z   Message  - Publié le 06.09.2018 à 16:34
manque à faire et manque à dire, article bidon et médiocre

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