Provinces
Mme Leila Zerrougui, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC l’a dit au cours de la conférence hebdomadaire de ce mardi 16 octobre 2018. La Monusco est très préoccupée par le double malheur qui frappe Beni.
Le premier malheur est l’insécurité avec de groupes armés qui sèment la terreur dans cette partie de la RDC. Quatre ans déjà depuis que la population de Beni est confrontée aux tueries presque chaque jour. Le deuxième malheur est l’épidémie d’Ebola qui a affecté à ces jours plus de deux cents personnes.
"Nous sommes préoccupés parce que l’ADF prend maintenant une posture assez agressive, s’approche de la ville, cible les FARDC et nous-mêmes sans compter bien évidemment toute la souffrance et toutes les violations que subissent les populations », a déclaré Mme Zerrougui devant la presse. Et ces ADF qui opèrent depuis 1980 ne sont pas les seuls dans cette zone, il existe d’autres groupes armés.
En ce qui concerne l’épidémie d’Ebola, Mme Leila exprime sa solidarité avec la population de Beni et les victimes de cette maladie. Elle pense qu’Ebola rajoute au stress et aux difficultés qui frappent déjà ces habitants de Beni. Alors ces derniers ont le droit de vivre comme le reste de congolais dans la paix, la sérénité, la stabilité et se tourner vers la construction de leurs institutions, leur pays et leur futur.
« Cette épidémie est une contrainte pour nous », estime Mme Zerrougui. D’après elle, difficulté en ce qu’on ne peut pas à la fois, dans une zone affectée par l’Ebola, mener des opérations qui peuvent déstabiliser les populations.
D’autres sujets d’actualité étaient abordés au cours de cette conférence de presse. Il s’agit notamment des refoulés congolais d’Angola, la répression de marches des opposants, la tenue de prochaines élections.
Concernant la situation de retournés d’Angola qui sont à Kamako, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC souligne que ces gens sont des migrants dont la plupart sont en situation irrégulière dans un pays où la Monusco n’a pas mandat. Mais une fois que ce gens traversent la frontière, ils deviennent des déplacés. Ils sont donc une responsabilité dans le cadre du mandat de la Monusco et dans celui du travail des humanitaires.
Quant aux marches réprimées de l’opposition, elle pense qu’on doit appliquer les mêmes règles et pour la majorité et pour l’opposition. Et s’il y a quelque chose d’interdit, elle doit l’être pour tous les deux camps. Et à l’opposition, elle rappelle que ces marches doivent se faire dans le respect des règles de l’ordre public et qu’il n’y ait pas d’abus.
Dernier sujet abordé, la crédibilité des élections ne peut être garantie que par les deux camps, majorité et opposition.
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L'ex-Commandant adjoint de la Force de la Monusco, le major-général Jean Baillaud, effectuant une visite sur les sites de massacres à Oicha et Mbau en territoire de Beni, le 19 mai 2015. (© Archives, Wikipedia)