Société
Cette situation qui a persisté depuis des mois sans que l’autorité urbaine ne puisse s’en saisir laisse à désirer. Alors qu’il y a peu, une entreprise libanaise avait effectué des travaux d’asphaltage sur cette chaussée, avant d’élargir les caniveaux.
La dégradation de ce tronçon a débuté au niveau de son croisement avec l’ex-Bokasa. Des nids-de-poules se créaient à cet endroit et personne ne pensait les couvrir. Aujourd’hui, ils se sont transformés en des trous béants, éparpillés à travers la chaussée. Et avec l’arrivée des eaux de pluies, ces trous parfois deviennent invisibles. Les conducteurs habitués à emprunter cette route, font cependant appel à leur connaissance pour savoir par où passer. Les ignorants s’enfoncent dans ces trous dangereux et y restent pendant des heures, en attendant le secours des jeunes gens des avenues environnantes, moyennant paiement.
A quelque 200 mètres de l’ex-Flambeau, l’avenue Kabambare offre un spectacle désolant. Comparable à celui décrit ci-dessus. Là aussi, il est difficile de circuler, l’asphaltage a complètement disparu. Même les bords de la route demeurent impraticables. Ce qui rend difficile la ligne « Victoire-Bon marché ( via Kabambare) », ainsi que celle desservant « Ex-24 Novembre-Bon Marché ».
Voilà pourquoi les transporteurs en commun prennent le relai, en instaurant leur loi. Déjà en début d’après-midi, ceux qui quittent par exemple le centre-ville pour le quartier « Bon Marché », à bord d’un taxi pris au niveau de l’ex- avenue du 24 Novembre, sont obligés de débourser doublement. Alors que le trajet défini par l’Hôtel de ville va de l’ « ex-24 Novembre-Bon Marché », les conducteurs se plaisent à écourter unilatéralement la distance. Ils s’arrêtent soit au niveau de « Bokasa », là où le tronçon est délabré, ou pire encore au niveau de l’ « avenue des Huileries ».
UNE RÉHABILITATION INEFFICACE
Il y a quelques mois, l’avenue Kabambare, dans la commune de Barumbu, avait subi des travaux de réhabilitation par une entreprise libanaise. Mais les habitants de cette municipalité ne cessent de s’interroger sur l’efficacité de ces travaux. Barumbu ayant deux routes principales : Kabinda et Kabambare. La première, depuis sa réhabilitation, continue à maintenir son état, alors que la seconde, bien que réhabilitée après l’autre, perd déjà son asphaltage.
Certains spécialistes estiment que les eaux de pluie sont à la base de cette dégradation avancée de l’avenue Kabambare, surtout dans la commune de Barumbu, où les caniveaux ont été élargis. Selon eux, cet élargissement n’a pas tenu compte de leurs réalités. Les rigoles n’ont pas d’abord atteint le niveau de la chaussée et ont été ensuite couvert des dalles. Or, nous sommes dans une ville où la poussière est abondante et que les curages des caniveaux ne suivent pas un cycle régulier. Conséquences : ces trous sont bouchés et l’eau, après la pluie, les eaux trainent de longs moments sur la chaussée, accentuant la détérioration de la voie.
Cette comparaison faite par les habitants de Barumbu relance par ailleurs le débat sur les critères de sélection dans l’attribution des marchés publics à certains expatriés. Car, la plupart des travaux effectués ne durent pas dans le temps. Tout simplement parce qu’il n’y a pas de suivi efficace au niveau des pouvoirs publics, ou soit qu’il y a complicité avec des congolais dans la mauvaise gestion des fonds alloués aux travaux. Et surtout que ces mêmes Libanais ont été défaillants dans l’érection des belvédères sur l’avenue des Huileries.
Ces cas de détérioration des routes de la capitale commencent à se faire remarquer presque partout. Et si les autorités du pays n’interviennent pas à temps, la tâche deviendra difficile lorsqu’une grande partie d’axes seront impraticables. A ce moment-là, c’est la population qui va faire les frais, car, elle sera à la merci des conducteurs de transport en commun, qui profitent de telles occasions pour effectuer des "demi-terrain".
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